Le Dico de KaBoum

Le texte sera exagérément long, mais je ne vais pas me priver du plaisir de te régler ton compte ! Me faire passer pour une inculte gastronomique .

« Les cretons, c'est une sorte de pâté fait avec du porc principalement ( on peut le mélanger avec du boeuf et/ou du veau haché). »

HEIN ?!?!?!?!?!?!?????????????!!!!!!!!!! (Lacanistement parlant.) Des cretons AU BOEUF HACHÉ ?? J'ai mon nesti de voyage ! Cette Karoli est assurément une québécoise importée. Va jamais à Hérouxville, toé, IMMMMMMMMMIGRANTE !!

Mon cher Kog, tu sauras que Lacan ne se promène pas dans les gargouillis du tube digestif, sûrement trop occupé à savourer, à déguster, à comparer les saveurs. Laisse Lacan et oublie Hérouxville où je n'ai jamais mis les pieds ayant trop peur de rencontrer le grand escogriphe de l'imam Jaziri ; le genre qui me voilerait sans demander la permission.


(Teutonne, cré-la pas ! Cette Karoli est une terroriste cuisiniaire ! Elle veut la mort, et l'enterrement en terre non consacrée, du creton O-TEN-TIK ! Elle te mène en bateau, appèle-la Titanic.)

Savais-tu qu'une de mes amies a tué deux des ses maris en utilisant l'art culinaire : elle lui servait les meilleurs vins, les pièces de viande les plus raffinées, cuites dans le beurre, arrosé de crème, juste un tantinet pour faire savourer toute la délicatesse de la chair de ses oiseaux, tout en empoisonant petit à petit son mari ? Ses magnifiques gâteaux faits de beurre, de sucre, d'oeufs, de crème avec un soupçon de liqueur connu d'elle seule rendaient ses mecs reconnaissants et fous d'amour pour elle. Je ne suis pas une terrroriste, voyons, je suis trop raffinée pour cela. Pousse égal. Armée de tout ce savoir-faire, j'aurais pu travailler sur le Titanic si mes parents avaient été rapides à faire leurs devoirs conjugaux.


« On ajoute de l'oignon haché finement. »

Ben, tu te vois avec un morceau d'oignon qui ferait à lui seul toute une bouchée ? Quel raffinement, espèce de gros ours qui est bien plus vieux que moi ! Oui, oui, je le sens, je le sais. Tu te vois, en train de manger des cretons et avoir un morceau qui goûte seulement l'oignon .... saint bénite, que ferais-je avec lui ? !

Pourquoi finement ? Mais que tu es indolente, toé, la Montréalaise. En brassant sans cesse et sans cesse pendant 7-8 heures de temps infatigable, il est sûr et certain qu'il n'y a pas un gros morceau d'ognon qui va résister. (Oui, en orthographe nouvelle, on écrit « ognon », exactement comme ça se prononce, même à l'Académie - parce que « oignon », comment ça se peut se dire « ognon », hein, hein, hein ? Ça peut juste pas. Gna ! Panpan est toujours le vainqueur !)

À ton âge, tu aimes encore jouer aux Indiens ? Avec un fusil en bois ? Viens m'aider à faire mes cretons et regarde-moi faire. Il est inutile de brasser tout le temps que dure la cuisson.

« On assaisonne avec sel, poivre, ail »

AIL ?? Comme dans a-i-l, la liliacée dont tu parles sans en avoir l'air, appelée allium sativum chez les ceusses qui pErlent si bien qu'on n'entend rien, dont la tête est formée de caïeux qu'on appèle des gousses parce que c'est plus facile de s'en rappeler ??!

Oui, oui. On peut mettre des gousses d'ail bien que je préfère la poudre ou le sel d'ail.

Mais coudon, la Karoli, QUI t'a élevée, ma toé ? Pas du monde ordinaire, en tout cas. Mabyca, chèèèèère amie qui n'a foi qu'en moi, cré-la pas. Cette fille est une terroriste à sa manière. Shame on her ! Aguis-la net-frette-sec. Ton âme sera sauvée, d'autant plus si je lui fais le bouche à bouche.

Ma mère est aussi québécoise que la tienne, crois-moi, en autant que ta mère ne soit une immigrante et que tu daignes nous le cacher pour d'obscures raisons. Tu sais, Kog, que nous sommes nombreux, au Québec, à avoir des arrières-grands-parents indiens !!!! C'est probablement ton cas, hein. Tu rougis. Je le vois, je le sens. AH ! Ah ! le chat est sorti du sac ! Eux, ils mettaient de la graisse de panne dans leur creton !!! Avec autant de gras, pas besoin de lait, les cretons sont des pâtés pas des breuvages. Inutile de chercher ta paille, cela ne te sera d'aucune aide. Sache qu'il existe des recettes de creton bretonnes, indiennes, anciennes, de grand-mère... Il y en a pour tous les goûts !

« et quatre épices. »

Doux Jésus des entrailles bénies de ma môman à moé-tu seul Des ÉPICES !!! Des zaffères des pays qu'on connaissait pas mais qui existaient pareil. Des ÉPICES, qu'a dit, la terroriste du chaudron et la poêle Teflon ! Y a pas à dire, c'est une étrange, cette fille. Quand de mon moé-mingue j'ai imité maman (oui, ma môman à moé tu-seul, mais pourquoi vous répéter ce que vous saviez déjà ?), y était pas question pantoute d'ÉPICES, ces choses étranges qui ne poussent même pas par icitte, où on vit, et on vit même bien. Des épiiiiiiiiiiices ! Pardonnez-lui, Seigneur, quand elle ne sait pas ce qu'elle écrit. C'est une femme, alors beaucoup lui est pardonné. Des épices !! Dans du CRETON !!! Hérésie ! hérésie !

Kog, ta maman a toé tu seul faisait sûrement de bons cretons. Mais le hic, c'est qu'il y a d'autres recettes que celle de ta mère. Bien entendu, le goût des cretons de ta maman à toé tu seul est unique et même si la préparation avait brûlé, elle aurait eu le goût divin, sécurisant, des aliments maison qu'on oublie jamais même devenus grands. Maintenant que tu es grand, il te faudrait manifester une saine curiosité et aller voir dans les assiettes des autres les trésors de saveur qui s'y cachent. Quelle découverte tu ferais !

Pis, quatre épices, c'est la même chose que le Allspices ou encore, les piments de la Jamïque qu'on retrouve dans toutes les bonnes tourtières du Québec dignes de ce nom.


« On ajoute du lait ou du bouillon de boeuf ou du bouillon poulet à égalité avec la viande. »
Ouf, excusez-moi, je vais me souler, j'en ai urgent besoin, pour oublier ce que j'ai lu. Je le relis et je bois davantage. M'est avis que je dois cesser de la lire, j'ai la lyre qui craque ses cordes !

Bois, bois, n'aie pas peur, ça ne saoule pas et continue de gratter ta lyre!

« On laisse cuire environ 45 m à 1 h »

......... Mozart assassiné, drette-là, sous vos yeux pervenche. UNE HEURE.... ma maman à moé, la meilleure de toutes, je n'en connus pas d'autre, me dit et me répéta (comme si j'étais idiot, franchement...) qu'il fallait rester « d'àplomb devant le poêle pour 7 heures AU MOINS, pis tu brasses, mon fils, oublie jamais de brasser, sauf pour quand il faut que ça colle au fond, MAIS PAS TROP, fais-en pas trop, comme ton père, enfant de nanane ! ». Je ne vous dis pas le stress que j'eus à demeure HUIT HEURES devant le poêle électrique à brasser continument, garçon obéissant et un peu robotisé, finalement. Mais merde, MÔMAN AVAIT RAISON. Quand j'ai gouté au fruit de ma patience, mon palais est devenu un Taj-Mahal, pis j'étais même pas amoureux. Le miracle ! Signé môman à moé tu-seul.

Kog, t'as sûrement oublié de nous dire que ce travail-là constituait une punition pour toi, petit sacripan. Faire cuire des cretons pendant 7 heures et AU MOINS !!! T'avais eu des croix dans ton bulletin ? Et t'es bien certain que ta môman savait préparer les cretons ? C'est ça, elle était indienne ! AH v'limeux cachotier !

« en brassant régulièrement. »
N'importe quoi ! Si je n'étais pas moi-même, cette femme, je la battrais !
« Je passe le tout au robot culinaire pour en faire une crème très épaisse. »
Hein ! Se fier à un robot pour faire une création humaine ! Cette fille, faudrait la récupérer, s'il est encore temps. J'en doute !
KAROLI !!!!! Tu passes tes cretons amoureusement brassés, pour ne pas dire caressés, AU ROBOT CULINAIRE ? Mais tu es aussi impie que mon beau-frère Normand qui faisait cela, le sacripant !!! (Mais ses cretons avaient un gout de revenez-y, j'avoue. N'empêche ! Ce n'est pas une raison !)

Je brasse savamment les cretons en début de cuisson seulement. Je laisse mijoter ensuite et, oui, je les passe au robot pour enlever les grumeaux qui se forment dans la viande hachée : les gros motons, y sont pas juste dans la gorge !

« On verse le tout dans des contenants qu'on porte au congélateur. »

Con-Khon-connardiser des CRETONS ?!?!? Es-tu sérieuse, espèce de Montréalaise qui ne peut pas en être une, sauf d'une espèce venue de Proxima du Centaure ? Weillons donc, fille. Arrête de nous niaiser. (Mais elle n'arrête pas, la rastaquouère est sérieuse. Soupir.)

Ben, désolée, je vais devoir continuer à te niaiser sans le vouloir puisque les miens viennent s'approvisionner chez maman et on me dit : y sont vraiment bons vos cretons (propos de mes gendres). Il n' y a pas de couche de gras sur les cretons et ils s'étendent très bien sur le pain.
[updown]

Ah, Karo, tu es tombée sans le vouloir dans le panneau à trophés de notre cher Voisin-Cousin du Nord : parle -lui des cretons, et t'en sors pas vivante, moi te dire !!

Oui, je vais d'abord les essayer, et j'ai une amie Québéquoise a qui je vais aussi demander conseil : on peut mettre autabnt de recettes qu'on veut, et mon expérience de la cuisine fera le reste - tu vas entendre l'Ours grogner sous peu !!! Y va me retorquer que l'expérience n'y fait rien !!

J'attendrai, et de toutes façons ce n'est aps pour demain !! mais j'ai idée que cela tiens des "fritons" de mon languedoc et des rillettes de la Loire .. un truc entre les deux ?

Lise, voici ma recette de creton sans nom.

1 lb de porc haché frais ( tu peux mélanger, et c'est préférable, également porc, boeuf, veau
mais ne jamais utiliser seulement du boeuf. Ce serait criminel selon
Kog ).
1 oignon moyen haché finement

sel, poivre, sel ou poudre d'ail, soupçon de canelle.

5 ml ou 1 c. à thé de Allspices ou quatre épices, ou piments de la Jamaïque. C'est la même chose.

1 tasse de mie de pain sec seulement si tu as utilisé de la viande de porc seulement.

1 tasse de lait de boisson de soya dit naturel. Celui qu'on retrouve sur les tablettes d'épicerie,
pas celui des réfrigérateurs.

N.B. Si on utilise le lait de vache, la préparation collera dasn le chaudron et il faudra brasser continuellement et surveiller attentivement.
Si on utilise des bouillons, les cretons mis au frigo pour usage quotidien, se conserveront moins longtemps.
La boisson de soya n'a aucun des inconvénients précédents, personne ne se rendra compte de la substitution, même pas les gueules fines.

Préparation : Mettre tous les ingrédients dans une casserole. Brasser un peu pour défaire les grumeaux avec une fourchette si nécessaire. Couvrir et faire cuire pendant une heure à feu moyen. Brasser une fois ou deux pendant la cuisson.

Lorsque les cretons sont cuits, passer la préparation au robot culinaire pour faire disparaîitre les grumeaux qui resteraient et rendre le mélange plus onctueux.
Verser dans dans les contenants, mettre au frigo quelques heures. Lorsque le tout est bien refroidi, mettre au congélateur.

Bon appétit !

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Lise, la recette donnée par Robic est bonne aussi, j e l 'ai déjà faite. Je préfère la mienne, question de goût, tout simplement.

Karoli, bonjour (c'est juste pour être gentil).

« Le texte sera exagérément long »

Je dirai plus tard à nos lecteurs attentifs et journaliers pourquoi. D'ici là, qu'ils marinent dans leur curiosité ! (Je veux bien être gentil une fois, mais pas trop souvent, siouplè.)

« mais je ne vais pas me priver du plaisir de te régler ton compte ! »

Mafieuse ! Je m'en doutais, alors ne suis-je pas surpris. Lui répondre, c'est de la légitime défense. Alors il me sera beaucoup pardonné.

« Me faire passer pour une inculte gastronomique. »

J'ai même pas dit ça. Tu passes pour ce que tu es, d'abord une femme - ce qui déjà affecte beaucoup ta crédibilité (ah, ah, ah ! je me sens comme Quantat, snoro, alors encore une fois, il me sera beaucoup pardonné car il appert que les gens l'aiment bien, ce bizarre individu - ainsi que le Canard, que moi je me contenterais de plumer, mais c'est moi - et vous êtes vous, seulement ça).

« Mon cher Kog, tu sauras que Lacan ne se promène pas dans les gargouillis du tube digestif »

Tu serais surprise, fille (effectivement inculte) ! Très surprise. As-tu idée de ce qu'une digestion difficile peut induire dans le cerveau créatif d'un auteur ? Si je voulais t'en parler, mon texte serait si long que Forumactif le refuserait. Je déteste être refusé, moi une Parcelle de Dieu.

« Laisse Lacan et oublie Hérouxville où je n'ai jamais mis les pieds ayant trop peur de rencontrer le grand escogriphe de l'imam Jaziri ; le genre qui me voilerait sans demander la permission. »

Merde, mon plan n'a pas fonctionné. En effet, il était censé te voiler, mon ami Saïd, afin que l'opprobe que tu exhibes innocemment ne polluât pas les âmes tendres. Zut, c'est raté. Bonne continuation, Lilith.

« Savais-tu qu'une de mes amies a tué deux des ses maris en utilisant l'art culinaire : elle lui servait les meilleurs vins, les pièces de viande les plus raffinées, cuites dans le beurre, arrosé de crème, juste un tantinet pour faire savourer toute la délicatesse de la chair de ses oiseaux, tout en empoisonant petit à petit son mari ? Ses magnifiques gâteaux faits de beurre, de sucre, d'oeufs, de crème avec un soupçon de liqueur connu d'elle seule rendaient ses mecs reconnaissants et fous d'amour pour elle. Je ne suis pas une terrroriste, voyons, je suis trop raffinée pour cela. Pousse égal. »

Pousse égal, dit-elle, cette femme qui admire des femmes assassines ! Tu diras à ton amie culinaire concernée que, la pôv idiote, elle épousa des estomacs (pas étonnant si elle ne jouit jamais.................).

« Ben, tu te vois avec un morceau d'oignon qui ferait à lui seul toute une bouchée ? »

C'est du creton que tu tentas de préparer ou bedon de l'ognon agrémenté ? Fais ton choix. L'ognon a ceci de personnel qu'il entend ce qu'il sous-tend, comme l'ail, et la tomate se débrouille bien aussi à cette enseigne, cette solanacée étant par essence bonne copine (une espèce de Mabyca domestiquée, en somme), elle se marie bien dans un plat, où elle ne risquera pas de piétiner de ses grands pieds comme cette Berthe du même qualificatif que sont l'ail et ton foutu ognon qui est trop présent. Karoli, si je ne te connaissais pas, je n'aurais pas voulu te connaitre ! Vile cuisinière, va ! Mais poursuivons, dans l'allégresse et la compassion (c'est tout moi, ça).

« Quel raffinement, espèce de gros ours qui est bien plus vieux que moi ! »

Ah ? T'as pas encore 60 ans, toi ? Or donc, respecte tes ainées, fille mal élevée. M'a te dénoncer à ta mère.

« Tu te vois, en train de manger des cretons et avoir un morceau qui goûte seulement l'oignon .... »

Je ne pourrais m'y voir que condamner au crucifix ! Du creton À L'OGNON !!! Cette fille est un lapsus calami à elle seule, ce que Tertullien aurait appelé une lapsi, et avec raison. À réintégrer chez les gens normaux qu'après une pénitence démentielle ! Et encore !

« À ton âge, tu aimes encore jouer aux Indiens ? »

J'ai l'âge de mes artères, inspirés par mon déni de la réalité humaine : je suis donc resté enfant à jamais. Et les enfants jouent volontiers aux cowboys et aux indiens, moi itou, du moment que je suis le gagnant. Quand je jouais pour de vrai avec mes frères et voisins aux cowboys et aux indiens, pas fou le mec, j'établissais les règlements, que tous suivaient au pied de la lettre (au pas de l'oie, quoi), et j'en sortais toujours victorieux. Aaaah, l'heureuse époque de mon enfance, alors que j'étais prince. Par après, je suis devenu bouffon.

« Avec un fusil en bois ? »

Pour sûr ! On dévissait les balais et « moppes » de ma môman à moé tu-seul, ça faisait des Winchester sans nuls autres pareils. Ça te tuait un Indien qu'il ne s'en relevait plus jamais - sauf quand je lui disais de ressuciter, afin que le jeu continue.

« Viens m'aider à faire mes cretons et regarde-moi faire. Il est inutile de brasser tout le temps que dure la cuisson. »

M'a jamais t'aider à falsifier les cretons, bouillabaisse que té ! Jama ! Les cretons, c'est sacré comme des hosties, à ne pas prendre à la légère, comme à pleine main par exemple, il faut des doigts consacrés. Moi, c'est toute ma main gauche qui est consacrée. Car je suis gaucher, mais si peu maladroit - sauf quand ma main gauche sert à écrire.

« Oui, oui. On peut mettre des gousses d'ail bien que je préfère la poudre ou le sel d'ail. »

Mitou. Mais de l'ail dans les cretons, disais-je, effaré ? Tu n'aurais pas dû naitre, toi.

« Ma mère est aussi québécoise que la tienne, crois-moi, en autant que ta mère ne soit une immigrante et que tu daignes nous le cacher pour d'obscures raisons. »

Elle provint des Appalaches du côté de Trois-Pistoles. En un sens, quand elle arriva, avec son mari et sa marmaille nombreuses à Sainte-Croix de Lotbinière, mettons qu'elle parut être assez « immigrante » merci. Les gens ne comprenaient qu'un mot sur trois du langage de mes parents. Comme ils étaient intelligents (je suis né d'eux), ils se sont adaptés rapidement.

« Tu sais, Kog, que nous sommes nombreux, au Québec, à avoir des arrières-grands-parents indiens !!!! »

Ma mère avait du sang indien. Papa, je ne sais pas. Probablement pas, il était plus général Cutler que Geronimo.

« C'est probablement ton cas, hein. »

J'ai peut-être eu un globule rouge (Peau-Rouge, vois-tu...), mais celui-là s'est dilué rapidement, ou sortit (exorcisme naturel) de mon corps quand je saignai, car j'ai souvent saigné, grouillant que j'étais.

« Tu rougis. Je le vois, je le sens. »

Pantoute ! Je n'aurais aucune honte d'être un métisse. Chu pur Blanc pis, ma foi, est-ce que cela m'a servi ? Je ne croirais pas.

« Eux, ils mettaient de la graisse de panne dans leur creton !!! Avec autant de gras, pas besoin de lait »

Voilà. Du lait dans les cretons ! Comme si on ajoutait de l'eau au vin ! Petite buveuse, va !

« les cretons sont des pâtés pas des breuvages. »

J'allais le dire, mais je jugeai que c'était futile à souhait. Tu le reconnais, me voilà comme soulagé. Tu es récupérable.

« Sache qu'il existe des recettes de creton bretonnes, indiennes, anciennes, de grand-mère... Il y en a pour tous les goûts ! »

Mais MON gout à moé, tu y penses, Karoli, à MON gout à moé ? Même pas ! Je te renie, jusque dans ta huitième descendance et ta neuvième réincarnation.

« Kog, ta maman a toé tu seul faisait sûrement de bons cretons. »

Ben tiens !

« Mais le hic, c'est qu'il y a d'autres recettes que celle de ta mère. »

Kossé que mon palais, mon royaume physique, en a à foutre des AUTRES recettes dévolues à d'AUTRES palais ?!?!? Je te parlion des cretons de MA môman, et toi qui voudrais me parler des cretons des autres bizarres dont je ne tétai jamais le sein (ni celui de ma mère, faut dire - ce qui explique un tas de choses que Quantat aura plaisir à vous expliquer, lui qui m'aguit. Je le lui rends bien.

« Bien entendu, le goût des cretons de ta maman à toé tu seul est unique et même si la préparation avait brûlé »

FALLAIT ! Mais ne traite jamais ma môman de pyromane, je... je... je pense que je vais pleurer !

« elle aurait eu le goût divin, sécurisant »

Tu trouves le divin sécurisant, toi ? Tu lis trop Mabyca...

« Maintenant que tu es grand, il te faudrait manifester une saine curiosité et aller voir dans les assiettes des autres les trésors de saveur qui s'y cachent. »

Ma môman à moé tu-seul étant partie (comme je suis délicat de dire ainsi les choses néfastes de ma chienne de vie ! je suis admirable), les cretons que je mange asteur ont été concoctés par kekun d'autres. J'ai découvert une petite cuisine (compagnie ?) du Lac-Saint-Jean qui fait des cretons qui ne sont pas maternels mais ma foi mangeable, à y croire un peu, si je ferme les yeux de ma mémoire. Comme je suis un bon garçon, je réussis à le faire et je me délecte de ces cretons-là. Cette compagnie fait quatre sortes de cretons. Les trois autres, je te les laisse, fille inculte, hérétique et bizarre.

« Quelle découverte tu ferais ! »

C'est déjà fait.

« Pis, quatre épices, c'est la même chose que le Allspices ou encore, les piments de la Jamïque qu'on retrouve dans toutes les bonnes tourtières du Québec dignes de ce nom. »

Bon, elle récidive, criminelle-née qu'elle est. Des PIMENTS DE JAMAÏQUE dans nos bonnes tourtières pure laine québécoises. Ma foi du bon yeu, cette fille est issue du délire d'un Frankenstein qui pissait son alcoolisme sur les murs, comme un autre que je connais et que je ne nommerai pas, disons que c'est un Cousin de la fesse gauche de mon père qui était droitier.

« Kog, t'as sûrement oublié de nous dire que ce travail-là constituait une punition pour toi, petit sacripan. Faire cuire des cretons pendant 7 heures et AU MOINS !!! T'avais eu des croix dans ton bulletin ? Et t'es bien certain que ta môman savait préparer les cretons ? C'est ça, elle était indienne ! AH v'limeux cachotier ! »

Oui, Indienne, en quelque sorte, et patiente au boutte. OUI, Karoli, je te le jure sur ce qui ressemble à de l'âme, fallait brasser sans discontinuer durant 7 heures. Le résultat était là, c'était du creton À MA MÔMAN. Comment douter alors ? Impensable.

« Ben, désolée, je vais devoir continuer à te niaiser sans le vouloir puisque les miens viennent s'approvisionner chez maman et on me dit : y sont vraiment bons vos cretons (propos de mes gendres). »

La critique DES GENDRES !! Ça prend bien des belles-mères pour les avaliser ! Karoli, tu me désoles.

« Il n' y a pas de couche de gras sur les cretons et ils s'étendent très bien sur le pain. »

T'es certaine que tu fis des cretons et non de la margarine nouveau genre ?

Et Karoli de conclure :

Je reste sans voix.

Koganwel a écrit:

Karoli, tu me désoles.

Vilain menteur, elle t'enchante.

Enfin en attendant, je vous remercie tous, j'ai compris que les cretons sont une excellente raison pour les quebecois de defendre leur chapelle culinaire; apres "La guerre des boutons", "la Guerre des cretons" ?


Mab -ah non, ah non, je n'ai pas dit "intestinale"-

[Je dirai plus tard à nos lecteurs attentifs et journaliers pourquoi. D'ici là, qu'ils marinent dans leur curiosité ! (Je veux bien être gentil une fois, mais pas trop souvent, siouplè.)

La gentillessse, ce n'est pas quelque chose d'inné chez toi ? Tu aimes nous voir souffrir, nous voir mariner dans une marinade de ton cru. Y avait un gars comme celui-là, il s'appelait Barberousse et il gardait ses femmes longtemps, longtemps près de lui. T'es pas aussi maniaque ? !


« mais je ne vais pas me priver du plaisir de te régler ton compte ! »

Macho ! Terroriste de l'âme ! Persécuteur des faibles ! Crois-tu au Paradis ? Hum, hum... ta place n'est pas assurée, jamais je ne le croirai !

Mafieuse ! Je m'en doutais, alors ne suis-je pas surpris. Lui répondre, c'est de la légitime défense. Alors il me sera beaucoup pardonné.

À ce compte-là, si on légitime notre défense, on aura pas fini de se traiter de n'importe quoi d'ici la fin de l'année. Saintes bénites, venez à mon secours ! Moi, il me sera beaucoup pardonné parce que j'aurai beaucoup pleuré. C'est bien plus digne que ton pleurnichage de ti gars.

« Me faire passer pour une inculte gastronomique. »
J'ai même pas dit ça. Tu passes pour ce que tu es, d'abord une femme - ce qui déjà affecte beaucoup ta crédibilité (ah, ah, ah ! je me sens comme Quantat, snoro, alors encore une fois, il me sera beaucoup pardonné car il appert que les gens l'aiment bien, ce bizarre individu - ainsi que le Canard, que moi je me contenterais de plumer, mais c'est moi - et vous êtes vous, seulement ça).


Quoi, mon petit pitou, t'es en train de déprimer ? T'es jaloux des autres ? C'est pas bien ça... Tu veux seulement que l'on s'occupe de toi, hein, que l'on te voie, pôvre petit à sa maman à lui tout seul qu'il a dû partager avec toute une smala. Ça laisse des lacunes.

On ne dit jamais à une dame qu'elle manque de crédibilité. Certains appellent cela du SEXISME ! Ne l'oublie pas. Quantat saura te consoler.
Je devine ... tu veux pleurer sur mon épaule, hein ? me voir de près. T'as pensé à le demander au Père Noël, des fois... des miracles, ça se fait pour toutes sortes de raisons inconnues de moi et de toi. C'est comme une loto !

« Mon cher Kog, tu sauras que Lacan ne se promène pas dans les gargouillis du tube digestif »

Tu serais surprise, fille (effectivement inculte) ! Très surprise. As-tu idée de ce qu'une digestion difficile peut induire dans le cerveau créatif d'un auteur ? Si je voulais t'en parler, mon texte serait si long que Forumactif le refuserait. Je déteste être refusé, moi une Parcelle de Dieu.

Tu te nourris d'aliments aphrodisiaques seulement, c,est pourquoi ta digestion difficile est inspirante.. Je comprends que tu doives raccourcir ton texte : les secrets se monnayent ! Si tu es une parcelle de Dieu, je te qualifierais de Djinnzeus ! Voilà ta place, en dessous du trône et comme je ne suis pas rancunière, je te laisserai trôner dans les WC seulement !

« Laisse Lacan et oublie Hérouxville où je n'ai jamais mis les pieds ayant trop peur de rencontrer le grand escogriphe de l'imam Jaziri ; le genre qui me voilerait sans demander la permission. »

Merde, mon plan n'a pas fonctionné. En effet, il était censé te voiler, mon ami Saïd, afin que l'opprobe que tu exhibes innocemment ne polluât pas les âmes tendres. Zut, c'est raté. Bonne continuation, Lilith.

Merci de ne pas m'expédier dans la saudite Arabie ! Chu pas grayer en tchadors ! Pis la dissimulation... jamais sous un voile !

« Savais-tu qu'une de mes amies a tué deux des ses maris en utilisant l'art culinaire : elle lui servait les meilleurs vins, les pièces de viande les plus raffinées, cuites dans le beurre, arrosé de crème, juste un tantinet pour faire savourer toute la délicatesse de la chair de ses oiseaux, tout en empoisonant petit à petit son mari ? Ses magnifiques gâteaux faits de beurre, de sucre, d'oeufs, de crème avec un soupçon de liqueur connu d'elle seule rendaient ses mecs reconnaissants et fous d'amour pour elle. Je ne suis pas une terrroriste, voyons, je suis trop raffinée pour cela. Pousse égal. »
Pousse égal, dit-elle, cette femme qui admire des femmes assassines ! Tu diras à ton amie culinaire concernée que, la pôv idiote, elle épousa des estomacs (pas étonnant si elle ne jouit jamais.................).


J'aurais cru que tu aurais contesté le genre de femme avec lequel je me tiens ! Bravo ! T'avais oublié ... je le sais ! Même en ayant épousé des estomacs, elles jouirent souvent et longtemps car l'art culinaire les y incitait.

Karoli, si je ne te connaissais pas, je n'aurais pas voulu te connaitre ! Vile cuisinière, va ! Mais poursuivons, dans l'allégresse et la compassion (c'est tout moi, ça).

Effronté ! malotru ! chenapan ! grossier personnage ! et toi, tu méritais d'être connu ? pfft

Ah ? T'as pas encore 60 ans, toi ? Or donc, respecte tes ainées, fille mal élevée. M'a te dénoncer à ta mère.

Non, mais y sont pas loin, merde de merde ! Tu veux savoir hein ?
Tu sauras pas T tu ne sauras pas ! Tu ne sauras pas ! Tu ne sauras pas !

« À ton âge, tu aimes encore jouer aux Indiens ? » J'ai l'âge de mes artères, inspirés par mon déni de la réalité humaine : je suis donc resté enfant à jamais. Et les enfants jouent volontiers aux cowboys et aux indiens, moi itou, du moment que je suis le gagnant. Quand je jouais pour de vrai avec mes frères et voisins aux cowboys et aux indiens, pas fou le mec, j'établissais les règlements, que tous suivaient au pied de la lettre (au pas de l'oie, quoi), et j'en sortais toujours victorieux. Aaaah, l'heureuse époque de mon enfance, alors que j'étais prince. Par après, je suis devenu bouffon.

À la cour, il y avait des bouffons... Tu es né trop tard ! Ce métier est disparu, il n'était pas assez important !

En tout cas, uniquement avec tes frères, l'équipe était déjà formée ; imagine avec les voisins... Je vois plein de petits garnements qui font les 400 coups !


Pour sûr ! On dévissait les balais et « moppes » de ma môman à moé tu-seul, ça faisait des Winchester sans nuls autres pareils. Ça te tuait un Indien qu'il ne s'en relevait plus jamais - sauf quand je lui disais de ressuciter, afin que le jeu continue.

C'était le recyclage avant le temps !

M'a jamais t'aider à falsifier les cretons, bouillabaisse que té ! Jama ! Les cretons, c'est sacré comme des hosties, à ne pas prendre à la légère, comme à pleine main par exemple, il faut des doigts consacrés. Moi, c'est toute ma main gauche qui est consacrée. Car je suis gaucher, mais si peu maladroit - sauf quand ma main gauche sert à écrire.
« Oui, oui. On peut mettre des gousses d'ail bien que je préfère la poudre ou le sel d'ail. »
Mitou. Mais de l'ail dans les cretons, disais-je, effaré ? Tu n'aurais pas dû naitre, toi.


Tu ne sais pas ce que tu manques ! Vraiment.

Elle provint des Appalaches du côté de Trois-Pistoles. En un sens, quand elle arriva, avec son mari et sa marmaille nombreuses à Sainte-Croix de Lotbinière, mettons qu'elle parut être assez « immigrante » merci.

J'imagine !

Les gens ne comprenaient qu'un mot sur trois du langage de mes parents. Comme ils étaient intelligents (je suis né d'eux), ils se sont adaptés rapidement.

Il sent encore le besoin de se vanter ! Misère ! Comment on soigne cela Mab ?

« Tu sais, Kog, que nous sommes nombreux, au Québec, à avoir des arrières-grands-parents indiens !!!! »

Ma mère avait du sang indien. Papa, je ne sais pas. Probablement pas, il était plus général Cutler que Geronimo.

« C'est probablement ton cas, hein. »

J'ai peut-être eu un globule rouge (Peau-Rouge, vois-tu...), mais celui-là s'est dilué rapidement, ou sortit (exorcisme naturel) de mon corps quand je saignai, car j'ai souvent saigné, grouillant que j'étais.

Saint bénite, est-ce que je vais me découvrir un lien de parenté avec ce malotru ? !

« Sache qu'il existe des recettes [/size]de creton bretonnes, indiennes, anciennes, de grand-mère... Il y en a pour tous les goûts ! »
Mais MON gout à moé, tu y penses, Karoli, à MON gout à moé ? Même pas ! Je te renie, jusque dans ta huitième descendance et ta neuvième réincarnation.

C,est bient trop de bonté, on remontait jusqu'à la septième génération dans les cas d'inceste d'antan

Kossé que mon palais, mon royaume physique, en a à foutre des AUTRES recettes dévolues à d'AUTRES palais ?!?!? Je te parlion des cretons de MA môman, et toi qui voudrais me parler des cretons des autres bizarres dont je ne tétai jamais le sein (ni celui de ma mère, faut dire - ce qui explique un tas de choses que Quantat aura plaisir à vous expliquer, lui qui m'aguit. Je le lui rends bien.


Kog, es-tu certain que le sein de ta maman ne goûtait pas les cretons? Voilà où est le noeud gordien ! QUANTAT... pourrais-tu intervenir auprès de lui siouplès ? C'est un gros male bizarre qui s'égare souvent.

Ma môman à moé tu-seul étant partie (comme je suis délicat de dire ainsi les choses néfastes de ma chienne de vie ! je suis admirable), les cretons que je mange asteur ont été concoctés par kekun d'autres. J'ai découvert une petite cuisine (compagnie ?) du Lac-Saint-Jean qui fait des cretons qui ne sont pas maternels mais ma foi mangeable, à y croire un peu, si je ferme les yeux de ma mémoire. Comme je suis un bon garçon, je réussis à le faire et je me délecte de ces cretons-là. Cette compagnie fait quatre sortes de cretons. Les trois autres, je te les laisse, fille inculte, hérétique et bizarre.

En tout cas, ça doit te coûter plus cher de transport que de creton. T'es bien certain que ce ne sont pas les cretons qu'une compagnie a fait vieillir dans le lac Saint-Jean et le cretons ont suivi le courant .... et ils ont dû aboutir à Montréal !!!! Y doivent goûter bizarre, pouaf !

Bon, elle récidive, criminelle-née qu'elle est. Des PIMENTS DE JAMAÏQUE dans nos bonnes tourtières pure laine québécoises. Ma foi du bon yeu, cette fille est issue du délire d'un Frankenstein qui pissait son alcoolisme sur les murs, comme un autre que je connais et que je ne nommerai pas, disons que c'est un Cousin de la fesse gauche de mon père qui était droitier.


Kog, quand tu peux dire que ça sent la tourtière, tu peux dire que ça sent le Allspices, alors ...

« Kog, t'as sûrement oublié de nous dire que ce travail-là constituait une punition pour toi, petit sacripan. Faire cuire des cretons pendant 7 heures et AU MOINS !!! T'avais eu des croix dans ton bulletin ? Et t'es bien certain que ta môman savait préparer les cretons ? C'est ça, elle était indienne ! AH v'limeux cachotier ! »

Au moins, tu n'étais pas à genoux sur une chaise. Y a bien pire comme punition,celle de devenir un bouffon qui écrit de la main gauche parce qu'il a le cerveau à l'envers !

La critique DES GENDRES !! Ça prend bien des belles-mères pour les avaliser ! Karoli, tu me désoles.
Toi, tu as constamment menti à ta belle-mère ? T'en fais pas pour les miens, je les adore.

T'es certaine que tu fis des cretons et non de la margarine nouveau genre ?

Quel mondigalis de mélange de sacripan : confondre des cretons et de la margarine ! C'est sûrement pour un homme comme toi que le gouvernement avait légiféré afin que la margarine soit blanche : pour éviter à certains, comme toi, de la confondre avec le beurre. Comme tout s'éclaircit quand on prend le temps de réfléchir !

Et Karoli de conclure : je reste sans voix, au bout du rouleau.

Ça bogue, ça bogue !

Mab, il y a La guerre des boutons", "la Guerre des cretons" ?

et La guerre des tuques ! On a du Gaulois kekpart !

J'ai corrigé ton texte « bogué », Karoli. Ainsi fait, je pourrai y répondre ! (Ma générosité a un prix, évidemment.)

« La gentillessse, ce n'est pas quelque chose d'inné chez toi ? »

Je ne me suis jamais posé la question, ne m'interrogeant que sur ce qui me dérange. Je supposerais que la gentillesse soit innée à tout un chacun, jusqu'à son terme.

« Y avait un gars comme celui-là, il s'appelait Barberousse et il gardait ses femmes longtemps, longtemps près de lui. T'es pas aussi maniaque ? ! »

Je n'ai pas la barbe rousse, non.

« Moi, il me sera beaucoup pardonné parce que j'aurai beaucoup pleuré. C'est bien plus digne que ton pleurnichage de ti gars. »

Pfff, chu pas soluble dans les larmes, tu sauras.

« Quoi, mon petit pitou, t'es en train de déprimer ? T'es jaloux des autres ? C'est pas bien ça... »

J'ai des défauts, pas celui d'être envieux. Dieu est enviable, le reste, pas vraiment.

« Tu veux seulement que l'on s'occupe de toi, hein, que l'on te voie, pôvre petit à sa maman à lui tout seul qu'il a dû partager avec toute une smala. Ça laisse des lacunes. »

Oui, c'en laisse : par exemple de ne pas tellement aimer qu'on s'occupe de moi, j'ai appris à partager, quand je n'ai rien à partager, je préfère être seul. Et j'ai horreur qu'on se PRÉoccupe de moi, sauf si on peut m'aider mieux que je saurais le faire.


J'aurais cru que tu aurais contesté le genre de femme avec lequel je me tiens ! Bravo ! T'avais oublié ... je le sais ! Même en ayant épousé des estomacs, elles jouirent souvent et longtemps car l'art culinaire les y incitait.

« Effronté ! malotru ! chenapan ! grossier personnage ! et toi, tu méritais d'être connu ? pfft »

Vois comme tu as bien su me cerner, ne devais-je pas mériter pour que tu m'aies tant observé ?

« Tu veux savoir hein ? »

Ton âge ? non. Quel usage en aurais-je ? À te lire, je me disais : elle est sans doute quinquagénaire. Il y a beaucoup de 45+ ans dans les forums. Chaque décennie a ses préoccupations.
« Tu sauras pas T tu ne sauras pas ! Tu ne sauras pas ! Tu ne sauras pas ! »

Répété 4 fois, elle doit avoir 56 ans.

« En tout cas, uniquement avec tes frères, l'équipe était déjà formée ; imagine avec les voisins... Je vois plein de petits garnements qui font les 400 coups ! »

Pas trop, non. J'avais 12-13 ans quand j'ai eu droit de jouer en dehors de la cours. Les voisins, on allait à l'école avec, on ne jouait pas avec eux. Quand la discipline de fer s'est ramollie, nous nous sommes un peu éparpillés, mais pas question de faire les 400 coups, à moins d'aimer les fractures. Nous étions durs avec nos corps (pleurant, on était consolés par d'autres pleurs, à verser dans le silence), durs oui mais pas à ce point.

« Tu ne sais pas ce que tu manques ! Vraiment. »

Si, je le sais : de ne pas dénaturer les cretons que j'aime ! Aïleuse que té !

« Il sent encore le besoin de se vanter ! Misère ! Comment on soigne cela Mab ? »

Heureusement que tu n'as pas écrit « venter », la référence à Mab aurait apparu singulière. C'est vrai que tu as éduqué par l'humour RBO, je n'en douterai plus jamais.

« Kog, es-tu certain que le sein de ta maman ne goûtait pas les cretons? Voilà où est le noeud gordien ! QUANTAT... pourrais-tu intervenir auprès de lui siouplès ? C'est un gros male bizarre qui s'égare souvent. »

Comme puis-je te qualifier une chair que je ne goutai jamais ?!? Même Quantat serait sans mot, même pour le mi-dire seulement.

« En tout cas, ça doit te coûter plus cher de transport que de creton. T'es bien certain que ce ne sont pas les cretons qu'une compagnie a fait vieillir dans le lac Saint-Jean et le cretons ont suivi le courant .... et ils ont dû aboutir à Montréal !!!! Y doivent goûter bizarre, pouaf ! »

Kâmik ! Ils me coutent ce que l'épicier veut bien me faire payer. Pas inutilement cher. Pour dire vrai, je n'ai pas gardé la mémoire palatiale des cretons de mon enfance, sinon que, depuis, j'en ai mangé de multiples compagnies (Bilopage, par exemple) et que ça ne me satisfaisait pas. Puis vint cette compagnie-là, découverte il y a deux ans. Qui me satisfait. (J'ai gouté dernièrement à des cretons biologiques. Ce n'était pas mauvais pantoute.)

« Kog, quand tu peux dire que ça sent la tourtière, tu peux dire que ça sent le Allspices, alors ... »

Après les cretons, parlons de la tourtière ! À voir les cretons que tu ingurgites, je ne voudrais même pas VOIR les tourtières dont tu te délectes. Une fois encore, les ceusses de ma môman à moé tu-seul étaient à peu près comme incomparables. Maman n'était pas une « épiceuse ». Sans blague, sel et poivre, c'était pas mal tout. Le reste était une façon de cuire. Elle avait une affinité certaine avec la viande, qu'elle faisait tout le temps cuire très longtemps, qu'elle ne laissait jamais longtemps sans surveillance. Elle disait que la viande aimait sa grande cuiller de bois. À la voir brasser, je l'avais su avant de l'apprendre.

« Quel mondigalis de mélange de sacripan »

Mondigalis ? Kossé ça mange en hiver ? Serais-tu une fille du 8e rang de Saint-Antoine-des-Fonds ? On est pas loin alors d'Issoudun ! (C'est une inside joke du comté de Lotbinière.)

« confondre des cretons et de la margarine ! C'est sûrement pour un homme comme toi que le gouvernement avait légiféré afin que la margarine soit blanche : pour éviter à certains, comme toi, de la confondre avec le beurre. Comme tout s'éclaircit quand on prend le temps de réfléchir ! »

Doux Jésus... Jaune ou blanche, la margarine a le même gout. N'étant visuel que pour la BD, et quelque peu daltonien, je n'aurais pas fait du lobbying auprès d'Ottawa pour une affaire de couleur ! CHU PAS RACISTE, MOUA, madame.

« Et Karoli de conclure : je reste sans voix, au bout du rouleau. »

À pâte ? T'es encore dans la cuisine ? Kossé tu fais encore de bizarre ? Une tarte fort louche ? T'en enverras une pointe à Mab, elle aime ceux qui louchent, dont Sartre qu'elle déguste à huis clos, tournant les pages de ses mains sales, annotant ses pièces de théâtre de ses pattes de mouche, faisant la part du Diable et du bon Dieu, putain qu'elle est respectable cette fille capable de séquestrer les morts pour leur interdire la sépulture !

Oups, je crois avoir fait mon RBO. C'est de ta faute, tu me « La Contamine », normal si je rebondis - comme toute balle de caoutchouc.

"Il sent encore le besoin de se vanter ! Misère ! Comment on soigne cela Mab ?" demande Karoli.


Il est incurable, et tres fier de cela. Ca ne l'empêche pas d'etre un gai compagnon, et tant qu'il n'est pas Roi du Monde, je pense qu'on ne risque rien.


Mab -je l'ignorais si enflammé sur le sujet culinaire, c'est ça, cette odeur de brûlé...-

Merci Kog d'avoir corrigé mon texte. Je ne sais vraiment pas ce qui s'est passé. Je n'avais pas programmé autant de grosseurs d'écriture et puis, en visualisant, j'ai essayé de corriger, mais le bogue revenait tout le temps. Merci !

Mais où je tremble, c'est que ton dévouement à un prix ... non précisé. Je crains le guet-apens : cette éternelle reconnaissance qui n'en finit plus d'être reconnaissante, parce que jamais satisfaite... Ah ces hommes, pourquoi nous faut-il les aimer ? ! et se contenter de vivre avec eux. Les choix sont limités, faut pas l'oublier. Oser dire que la gentillesse peut être limitée, non, mais...

Kog ... t'es imberbe, insoluble dans les larmes, dans le gras, tu préfères être seul et, surtout, qu'on ne se préoccupe pas de toi ... Serais-tu un gros ours mal léché ? Étant l'aînée d'une nombreuse smala, ma mère disait souvent « quand tu n'entends rien (chez tes frères ou soeurs qui s'amusent) va voir, ils sont en train de faire de mauvais coups» C'était très souvent vrai ! La question qui tue : « Qu'est-ce que tu mijotes?»

À te lire, je me disais : elle est sans doute quinquagénaire.

T'avais raison ! comment te le cacher ? Chaque groupe d'âge a ses caractéristiques à travers ses activités, ses bobos et ses bons moments. Si les frontières sont floues entre chaque groupe, on peut, en observant un peu, tirer nos propres conclusions.


Il y a beaucoup de 45+ ans dans les forums.

Oui, oui, et beaucoup de menteries aussi ! Je n'ai pas de scrupules à ajouter un 10 quand j'en sens le besoin. Il y a des genres de vie qui ne conviennent pas à certains groupes d'âge. Par exemple, le gars de la cinquantaine, séducteur à nouveau, qui veut faire croire qu'il a à peine 40 ans !!! Tellement drôle !

Dernièrement, j'étais dans une librairie et la dame qui me servait était toute retournée, sous le choc, presque. Elle venait de servir un monsieur, soixantaine bien entamée qui voulait des livres sur la Thaïlande et, surtout, apprendre comment séduire des filles. Un pédophile à coup sûr et les filles étaient des enfants. Quel cochon ! Visiblement, y pognait pu ! Je lui ai suggéré, une autre fois, de bien retenir le nom, la rue, la ville et d'appeler les flics d'une boîte téléphonique. Ils ne vont pas l'arrêter sur ce, mais ils le surveilleront. Faut bien faire sa part pour l'amélioration de ce monde perfide.

Quand la discipline de fer s'est ramollie, nous nous sommes un peu éparpillés, mais pas question de faire les 400 coups, à moins d'aimer les fractures. Nous étions durs avec nos corps (pleurant, on était consolés par d'autres pleurs, à verser dans le silence), durs oui mais pas à ce point.

Ce fut le lot de plusieurs, à cette époque. Discipline de fer, se plaindre pour rien n'était pas admis... La vie était plus dure en ce temps-là. À oublier au plus sacrant !

L'éducation mise à part, mes frères, mes soeurs avaient chacun leurs ami-e-s. L'ami de l'un n'était pas facilement l'ami de l'autre. On ne se confiait pas entre frères et soeurs.

« Il sent encore le besoin de se vanter !
Heureusement que tu n'as pas écrit « venter », la référence à Mab aurait apparu singulière.

Rien n'empêche que j'avais écrit « venter» que j'ai aussitôt corrigé ! Je le trouvais amusant, mais je l'ai effacé car la fote aurait parue singulière, tellement les gens confondent venter et vanter comme panser et penser. Des fois, ça fait de grosses drôleries ou de grosses idioties. Ma réputation, hein...

Maman n'était pas une « épiceuse ». Sans blague, sel et poivre, c'était pas mal tout. Le reste était une façon de cuire. Elle avait une affinité certaine avec la viande, qu'elle faisait tout le temps cuire très longtemps, qu'elle ne laissait jamais longtemps sans surveillance. Elle disait que la viande aimait sa grande cuiller de bois. À la voir brasser, je l'avais su avant de l'apprendre.

Ta mère n'était pas une épiceuse ... Forcément ! On trouvait pas de safran, de cardamone, de basilic, origan ... à RDL ! C'était la même chose chez moi : du sel, du poivre et le tour était joué.
Dans notre culture, les fines épices étaient au pays des Indes, du temps de Christophe Colomb.

Chez nous ausi la viande mijotait longtemps et j'ai appris pourquoi. Nos parents se payaient des morceaux de viande de qualité inférieure. Attention, t'enrage pas trop vite. Qualité inférieure était reliée seulement à la tendreté de la viande ! Aujourd'hui, il en serait autrement. D'ailleurs pour attendrir la viande, il existait un truc : faire fondre des bardes de lard salé dans le chaudron, faire saisir la viande dans ce gras. Saler, poivrer. Ajouter le liquide. Cuire lentement le temps requis et la viande se coupait à la fourchette ! Au début de mon mariage, j'ai fait cela souvent.

D'autre part, il faut savoir que ta mère était une femme sûrement très responsable et elle savait surveiller. Encore aujourd'hui, quand je roule vers la Gaspésie, je suis extrêmement prudente en passant à RDL parce que la SQ est très vigilante et elle exerce une surveillance de tous les instants, même sur la 20. OH que oui ! Ce sont des garçons qui ont été élevés par des femmes comme l'était ta mère. C'est tout à son honneur !

Serais-tu une fille du 8e rang de Saint-Antoine-des-Fonds ? On est pas loin alors d'Issoudun ! (C'est une inside joke du comté de Lotbinière.)

Autrement dit, une sacrée épaisse ! Je ne savais pas qu' Issoudun était ...creux ! Saint-Antoine -de- Tilly !!! J'ai déjà commandé un hamburger à St-Antoine-des-Fonds et j,ai dû l'attendre une demi-heure. Ai-je besoin de te dire que, maintenant, je passe tout droit.

T'es encore dans la cuisine ? Kossé tu fais encore de bizarre ? Une tarte fort louche ? T'en enverras une pointe à Mab, elle aime ceux qui louchent, dont Sartre qu'elle déguste à huis clos, ...

NOn, je ne suis plus dans la cuisine. J'Y séjourne longtemps en novembre. Quand je cuisine, j'en fais beaucoup, ce qui requiert du temps et, ensuite, j'ai la paix pour longtemps. Un ti peu de cuisine tout le temps, j'aime pas cela.Mab, je t'enverrai une bonne tarte au sirop d'érable, j'en fais une qui est délicieuse. La tarte fort louche, je ne connais pas cela. Ma mère n'en faisait pas.

Sais-tu, Kog, qu'à faire de l'humour RBO, on pourrait soumissionner pour le Bye Bye l'an prochain !

On appelle cela récupérer la niaiserie, tu ne penses pas ?

Il est incurable, et tres fier de cela. Ca ne l'empêche pas d'etre un gai compagnon, et tant qu'il n'est pas Roi du Monde, je pense qu'on ne risque rien.

Mab, tu es irremplaçable ! Merci de m'avoir expliqué ... Sa maladie est très grave, insoignable et il est un compagnon gai. Prenons garde qu'il ne devienne le Roi de Kaboum parce qu'on risquera quelque chose. Sûr ! Sûr !

Salut Karoli

Elle venait de servir un monsieur, soixantaine bien entamée qui voulait des livres sur la Thaïlande et, surtout, apprendre comment séduire des filles. Un pédophile à coup sûr et les filles étaient des enfants.

Je ne jurerai pas que ce gars était pédophile
Très souvent ils préfèrent les garçons et croient que ce sont les enfants qui cherchent à les séduire... Plus que des garçons ce sont en réalité des enfants qui ont l'age précédant la différentiation sexuelle qu'ils préfèrent... Il est très rare (et je dis ça par précaution) qu'un pédophile marque une préférence pour les filles...
En revanche il y a énormément d'occidentaux qui vont en Thaïlande pour revenir avec une jeune thaï ... ... mais ce n'est pas de la pédophilie. Parfois ils se font "avoir"...(mariage, divorce, pension alimentaire), mais je ne les plaindrais pas...

Il ya bien pire que celà: il paraît -mais comment savoir?- que le film "hostel" est inspiré de faits réels qui se situent justement en Thaïlande (mais pourquoi n'arrives-je pas à me débarasser de ma nausée?)

Je ne jurerai pas que ce gars était pédophile

Quantat, peut être as-tu raison. Mais avec un vieux chnouck comme lui, il n'avait plus rien de séduisant, car j'ai eu le temps de l'entrevoir.
Peu importe qu'il aime les petits gars ou les petites filles, je trouve anormal et louche de faire une demande comme celle-là à la vendeuse. Et puis, comme disait un policier, ces jours derniers, il faudrait se préoccuper (surveiller) des hommes qui visitent souvent et encore la Thaïlande quand un nombre de voyages leur a permis de tout voir et deux fois plutôt qu'une.

Les enfants séduisent naturellement. Ils veulent être gentils et, d'ailleurs, c'est papa et maman qui le leur ont appris, n'est-ce pas ? !

En revanche il y a énormément d'occidentaux qui vont en Thaïlande pour revenir avec une jeune thaï ... ... mais ce n'est pas de la pédophilie. Parfois ils se font "avoir"...(mariage, divorce, pension alimentaire), mais je ne les plaindrais pas...

Justement... j'avais l'intention d'aller par là me chercher un beau mec qui se fatigue pas trop vite, zut ! Puis, après avoir réfléchi, je vais me contenter du mien, un seul ; deux, c'est un de trop.
Sont trop exigeants ces mecs.

... (mais pourquoi n'arrives-je pas à me débarasser de ma nausée?)

Parce que trop difficile à digérer. Tiens, tiens, j'ai des sensations bizarres...

Karoli a écrit:

Et puis, comme disait un policier, ces jours derniers, il faudrait se préoccuper (surveiller) des hommes qui visitent souvent et encore la Thaïlande quand un nombre de voyages leur a permis de tout voir et deux fois plutôt qu'une.

Tu sais Karoli, je connais des amoureux de la Corse qui y reviennent tous les ans alors qu'ils en ont dejà fait 30 fois le tour, et je te garantis que ce n'est pas pour des parties de jambes en l'air avec les cagoulés nationalistes (oui, en Corse, les enfants naissent directement avec une cagoule, une mitraillette et un fromage).

En revanche, il n'y a pas qu'en Thailande que les occidentaux vont chercher des demoiselles qui les acceptent sans (trop se) poser de questions à leur sujet; je connais un homme de mon âge (que je n'aime pô) revenu, il y a une dizaine d'année avec une jeune vietnamiennne, tres mignonne et tres amoureuse, qui selon moi n'avait pas passé et de loin la majorité legale dans n'importe quel pays civilisé. Comme je suis quelquefois un peu effrontée, je l'ai dit au monsieur; il a failli s'etouffer, est devenu tres rouge et m'a fixé sans repondre avec des yeux tres... tristes, dirais je. Aujourd'hui, ils sont mariés et ont 3 enfants. Elle qui baragouinait trois mots d'anglais, pour communiquer avec les indigenes occitans, parle français avec l'accent du sud Ouest.

Un autre garçon de ma connaissance -un original, un vrai- avait decreté que le femme occidentale etait une amazone destinée à un jour dominer les hommes. Celui ci, je l'aimais deja davantage. Ses motivations pour s'en aller trouver compagne fort jeune et docile dans un pays lointain etaient exacement les memes que le clampin dont j'ai resumé l'aventure conjugale : une jeune fille ou femme douce, soumise aux anciennes regles du jeu du comportement homme/femme, un fantasme sur patte qu'on ne presente pas forcement à tous ses amis mais avec qui on passe les meilleurs moments de la journée. C'est une façon d'envisager la vie qui se defend.
Seulement mon Original s'en est allé chercher sa belle à Cuba... Et pendant 3 ans, s'est tapé des allers retours les bras chargés de cadeaux, a fait vivre belle maman, son jules et les grand-meres qui se multipliaient comme des petits pains. Finalement lassé par les reticences de la princesse café-au-lait, il l'a sommée de se decider. Il parait qu'elle a fondu en larmes et a avoué n'avoir jamais eu l'intention de quitter son île et sa famille.
Original est retourné en France, le coeur brisé, l'oreille basse et la queue entre les jambes, parce qu'il n'éprouvait visiblement pas non plus assez d'amour pour la demoiseelle pour s'installer à Cuba : s'aimer, oui, mais dans le confort européen sinon rien.

En France, nous avons la foire au cochon tous les jours, qui permet aux françaises de choisir un homme sans aller bien loin -et dans le cochon... tout est bon.



Mab -J'aime bien les histoires d'amour qui se terminent bien mais je prefere celles qui ne finissent pas du tout-

Je connais personnellement un type qui va régulièrement à Bangkok, dès qu'il a un peu d'argent...
Il va retrouver la même famille, qu'il fait vivre...
Il dort avec les enfants...
Je suis sûr et certain qu'il est pédophile
Et c'est un type d'une très grande gentillesse...

Mes grands principes voudraient que je le dénonce... mais si je le faisait j'aurais l'impression d'être un collabo

Citation :

Mes grands principes voudraient que je le dénonce... mais si je le faisait j'aurais l'impression d'être un collabo

C'est un paradoxe logique dont on ne sort pas : en ne le dénonçant pas on est collabo quand même, mais de la mouvance pédophile internationale cette fois ! Je crois qu'il existe des valeurs supérieures dans la collaboration. Si déjà un homme a envie de se taper des mousses, autant que ce soient des bières.

EddieCochran a écrit:

Si déjà un homme a envie de se taper des mousses, autant que ce soient des bières.

Voila une affirmation avec laquelle je suis assez sauvagement d'accord.
Si des ordures pensent que tu es un salaud, Quantat, c'est un compliment -apprends à accepter les compliments.


Mab -vous entendez, vous aussi, le generique de "La croisière s'amuse" ?...-

Ben oui... je suis par principe d'accord... mais c'est tout à fait autre chose quand on connait directement la personne...
D'abord je n'ai pas de preuve... mais une conviction (plus que ferme)...
Ensuite je ne sais pas de quelle manière les choses se passent... Certains pédophiles ne sont pas "pratiquants" (il y en a même un très connu qui dirige des classes préparatoires dans ma région... tout le monde le sait ou le soupçonne ... et il ne nie pas: il se dit "abstinent")... un journal gratuit (20 minutes) présentait une interview d'un pédophile ayant suivi une thérapie... il était libre, devenu lui aussi "abstinent" et déclarait s'assurer toujours de la présence d'adultes lorsqu'il se proposait d'aller jouer avec des enfants dans les parcs...
Enfin j'imagine que la famille, qui l'accueille, est responsable de ce qu'elle fait (?)

- je tiens aussi à rappeler que la pédophile (dont je parle ici) n'a rien à voir avec la perversion sadique-

Rien à faire... à moins d'apprendre qu'il sodomise les gamins je ne pourrais pas le dénoncer
(heureusement pour moi, mon dilemme moral a trouvé une solution naturelle, qui convient parfaitement à ma lâcheté... ça fait des années que je ne l'ai pas vu)

quantat a écrit:

Rien à faire... à moins d'apprendre qu'il sodomise les gamins je ne pourrais pas le dénoncer

Tu es beaucoup trop rationnel pour moi, Quantat. Ta façon de voir se heurte à al realité, celle qui veut que "l'occasion fait le larron".
Des pedophiles suppliant qu'on les empêche de nuire à des enfants, c'est vrai, ça existe, et j'eprouve une certaine admiration pour ces deviants tellement conscients de leurs limites.

Je ne sais plus dans quel message, tu ecrivais que souvent les pedophiles preferaient les garçons; mais tres souvent, ils preferent les filles (heu... ça peut sembler comique mais ça ne l'est pas, les petites filles sont majoritairement les cibles des pedophiles). Peut etre evoquais tu le tourisme sexuel.
Si tu savais -et tu sais peut etre- de quoi ces tarés sont capables, meme chimiquement castrés, tu aurais beaucoup moins de scrupules à denoncer preventivement sur la base d'une conviction.
Ce n'est pas un plaidoyer pour envoyer un type en taule parce que sur le fond, je te comprends. Je ne suis pas d'accord, mais je comprends (pas forcement le gigantesque "C'est contre mes principes", mais le petit "Et si j'avais tort ?")

On aborde là un sujet qui me rend tres hargneuse - on ne touche pas les enfants et les gens âgés autrement qu'avec humour et/ou amour, et d'ailleurs, j'ai une petite Mamet de 98 ans completement desespérée sur les bras. Meuh non, pas toi, le sujet, te dis je.



Mab

C'est en effet un sujet "pénible"

mais tres souvent, ils preferent les filles (heu... ça peut sembler comique mais ça ne l'est pas, les petites filles sont majoritairement les cibles des pedophiles). Peut etre evoquais tu le tourisme sexuel.

Il me semble bien que c'est l'inverse... mais il faut voir de qui on parle...
qu'est-ce qui te fait dire ça, qu'ils préfèrent les filles ? (parce que je suis prêt à corriger mes croyances)
Le tourisme sexuel se rapporte pour moi à ces vieux dégueulasses (-ou pas forcément d'ailleurs) qui vont chercher des jeunettes toutes fraîches

De quoi sont ils capables ? et bien cela dépend: Marc Dutroux est un pervers sadique, pas un pédophile... Bien sûr, un sadique peut faire porter son choix sur des enfants (et celui là est effectivement capable de tout)...
Les vrai pédophile ne veut pas faire de mal à l'enfant - c'est là où ça devient difficile pour nous... maintenir l'idée qu'un type puisse avoir des rapports sexuels avec un gamin et en même temps qu'il soit authentiquement animé de bonnes intentions, voilà qui nous est insupportable..; c'est pourtant vrai...

Je n'aurai, en revanche, pas le moindre scrupule à dénoncer un pervers sadique

Ayant moi même des enfants... ... ... il m'est insoutenable d'affronter leur douleur (et mon seuil de tolérance est très très très bas)

Finalement je suis heureux de n'en savoir pas plus

Faudrait trouver des témoignages sur André Gide (il était pédophile, mais pas sadique... Cohn Bendit était lui même un peu "limite")

quantat a écrit:

qu'est-ce qui te fait dire ça, qu'ils préfèrent les filles ? (parce que je suis prêt à corriger mes croyances)

Les statistiques, Quantat; je sui un peu au fait des drames de la pedophilie par le biais d'assos, voila ci dessous les statistiques comparatives de l'Inserm (l'ecart s'est creusé depuis) :


1991 1995 1996 1997 1998
F --- M F --- M F --- M F --- M F --- M
Viols sur mineur 599 --- 36 1127 --- 67 980 --- 58 1019 --- 90 783 --- 82
Intra-familial 358 --- 21 805 609 --- 30 606 --- 35 452 --- 29
Extra-familial 241 --- 15 322 --- 67 371 --- 28 413 --- 55 331 --- 53

Extrait :
"Quand l’attouchement est fait par l’abuseur, les filles, cinq fois plus souvent que les garçons, sont victimes de ces attouchements. En revanche quand il y a un attouchement sur l’abuseur, ce sont encore les filles qui en sont le plus victime mais dans un rapport de un à deux. Lorsqu’il y a viol, ce seront encore les filles les principales victimes dans une proportion qui varie toujours de un à cinq (Gabel,1999)."

La totale ici : http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/conf&rm/Conf/confvictime/experthtml/ciavalchoq.html


Je crois que penser qu'un peophile ne veut pas faire de mal à un enfant est une façon un peu "psy" (c'est à dire selon moi plongée dans l'abstraction) de voir les choses : eveiller la sexualité d'un corps qui n'y est pas pret, violer les regles societales visant à proteger l'ensemble des enfants, ça merite au minimum le secateur.
Le pedophile nuit à l'enfant. Brouiller sa perception du monde des adultes, lui laisser croire que son corps ne lui appartient pas, "l'eveiller" au dela de ce qu'il demande sans tenir compte de son rythme de developpement, c'est monstrueux. Nous adultes, sommes d'un autre monde, avec d'autres codes. Un enfant qui se tripote le trilili, c'est son choix (et c'est souvent par distraction, exploration, cette partie du corps comme une autre, je suppose que tu as deja vu faire les bébés ou les petits enfants, ceux auxquels on dit "Pas les doigts dans le nez" ou "Tsss tsss tsss"); si un adulte l'encourage ou lui apprend (parce que beaucoup d'enfants, contrairement aux idées reçues, sont plus à l'aise avec les legos qu'avec la sexualité, mais là, on met au chomage technique une tripotée d'inutiles diplomés qui hurlent le contraire), c'est une agression parce que les codes sont differents selons les epoques de la vie.
Si nous n'admettons pas ces evidences, nous detruisons les chances des enfants de devenir des adultes à l'aise dans leur tete et avec leur corps -j'estime les deux aussi importants.

Les bonnes intentions commencent par tenir compte de ce qui nous echappent. Vu l'etat des enfants victimes de pedophiles (enfin... ceux qui survivent, bien sur), on ne me fera jamais admettre que les salopards en question pensaient bien faire. Ils voulaient dominer, asservir, assouvir, se servir mais certainement pas servir.
Et de toutes façons, il n'y a pas de parent confronté à cette realité capables de l'admettre. Lequel dirait "Mon enfant souffre mais je comprend son bourreau" ? Cette vérité là ne peut etre occultée par rien, pas meme les tentatives d'explication de la psychiatrie moderne.

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Le seuil de tolerance à la douleur d'un enfant est tres bas chez tous les adultes sains, Quantat; on sait reconnaitre l'inutilité d'une souffrance, chez un petit, ça l'est presque toujours.
Moi, par exemple, qui ne te connait qu'un peu et n'ai aucune sympathie pour les pedophiles (doux euphemisme), je ne te laisserais pas un couteau entre les mains si on touchait tes enants...


Mab

Ma chère Mab, je suis incapable de dire mieux que toi dans ce résumé et, si tu me permets, je te copie ...

Les bonnes intentions commencent par tenir compte de ce qui nous echappent. Vu l'etat des enfants victimes de pedophiles (enfin... ceux qui survivent, bien sur), on ne me fera jamais admettre que les salopards en question pensaient bien faire. Ils voulaient dominer, asservir, assouvir, se servir mais certainement pas servir.
Et de toutes façons, il n'y a pas de parent confronté à cette realité capables de l'admettre. Lequel dirait "Mon enfant souffre mais je comprend son bourreau" ? Cette vérité là ne peut etre occultée par rien, pas meme les tentatives d'explication de la psychiatrie moderne.

Quelle discussion intéressante ! En fait, le problème de pédophilie, chez Quantat, se situe entre les pensées rationnelles et les émotions.

Un pédophile bien intentionné, empreint de gentillesse, n'est pas dangereux, laissons-le faire mais jamais avec mes enfants ? !

Si la chose n'est pas acceptable pour MES enfants, pourquoi l'est-elle pour les autres enfants ?

Les enfants ont le droit de grandir sereinement et de vivre leur sexualité quand leurs corps seront prêts et quand ils en auront envie.

Pourquoi, Quantat, on n'apprendrait pas aux enfants à consommer un peu de bière à partir de l'âge de trois ou quatre ans ?

Quantat et Mab, quand vous me dites que vous connaissez des tas de gens qui visitent souvent le même pays ... sont-ce des pays reconnus pour la pratique de n'importe quel abus sexuel ?
À ce que je sache, la Corse n'est pas reconnue comme telle.

Je ne me sentirai jamais une collabo de protéger la fragilité et l'innocence des enfants et que les services policiers ouvrent l'oeil chez les touristes malveillants, je ne peux vraiment être contre. Et si faire de la délation est inadmissible, c'est par ailleurs, ne rien faire contre la violence faite aux enfants : c'est ne rien faire, donc accepter que de laisser les personnes âgées être tuées ou gravement blessées pour permettre à quelques voleurs en manque de «stock» de trouver de l'argent pour s'approvisionner. Ces personnes âgées autonomes risquent, maintenant, d'échouer dans les dédales des services publics et occasionneront des coûts onéreux à la collectivité, sans parler de leur qualité de vie ...

Non, non, il y a des choses qui ne se font pas sur la terre. Et, comme dans toutes les situations où il faut se tenir debout, il faut aussi en payer le prix, très souvent par un rejet prononcé « des silencieux».

Et puis, Mab, au sujet des mariages entre des poulettes et des vieux chnouk, ou des femmes plus soumises, que veux-tu ... il faut bien laissez faire. Puis, il y a bien des femmes qui, pour sortir de leur marasme, vont marier le premier venu et, à coups sûrs, elles vont améliorer leur sort. Ce ne sont plus des enfants tout de même. Quand la misère est telle qu'il est préférable de vendre ses enfants pour manger, la solution se trouve dans l'éducation et il faudra des années pour corriger les problèmes de paupérisme.

Salut Mab

Les statistiques sont intéressantes, mais ici le problème est qu'elles se basent sur la qualification juridique de la pédophilie
Et tu n'as pas tort de dire que mon propos est un peu "psy", parce que tous ceux qui abusent des enfants ne correspondent pas au tableau clinique de ce qu'est un pédophile, de même que seraient rangés dans cette catégorie des gens que tu n'y mettrais pas...
Tout ce que tu dit et dénonce est parfaitement juste, mais dans le cadre de cette qualification judiciaire..

Observe que ton propos vise à me convaincre de quelquechose dont tu sais que je n'ai pas besoin d'être convaincu; ce hiatus est lié à cette distortion initiale

Dans la définition sur laquelle je m'appuie, Dutroux n'est pas un pédophile... le pédophile est celui dont le fantasme consiste à maintenir sa vie sexuelle au stade qui précède la différenciation sexuelle: le pédophile par excellence c'est le personnage d'Amélie Nothomb dans l'Hygiène de l'assassin... pourtant il ne l'est pas du tout au regard de la qualification juridique...

Donc, dans le même ordre d'idées, il n'est pas question pour moi de justifier ou de pardonner, mais bien d'essayer de comprendre comment s'inscrit la place du pédophile dans la structure...

Donc, même lorsque je dis que le pédophile (version psy versus version juridique) ne veut pas faire de mal à l'enfant ça ne veut pas dire que pour moi il n'en fait pas, ni qu'il a raison ... ni même que je lui pardonne...
C'est un fait de structure

Salut Karoli

Quelle discussion intéressante ! En fait, le problème de pédophilie, chez Quantat, se situe entre les pensées rationnelles et les émotions.

Pas exactement.Il ya deux discours l'un qui vise la connaissance, l'autre qui témoigne de mon horreur face à l'objet à connaître.


Un pédophile bien intentionné, empreint de gentillesse, n'est pas dangereux, laissons-le faire mais jamais avec mes enfants ? !

Pas du tout. Comprendre ne signifie pas accepter


Si la chose n'est pas acceptable pour MES enfants, pourquoi l'est-elle pour les autres enfants ?

évidemment

Les enfants ont le droit de grandir sereinement et de vivre leur sexualité quand leurs corps seront prêts et quand ils en auront envie.

Absolument


Pourquoi, Quantat, on n'apprendrait pas aux enfants à consommer un peu de bière à partir de l'âge de trois ou quatre ans ?

Parce que c'est trop tard: dans le biberon la bière!!
Blague à part, je n'ai jamais adopté le discours du pédophile


Je ne me sentirai jamais une collabo de protéger la fragilité et l'innocence des enfants

Dans mon cas, je disais que je me sentirai collabo de dénoncer quelqu'un dont je suis sûr qu'il est pédophile, mais dont j'ignore s'il pratique