Le Dico de KaBoum

C'est pénible aujourd'hui, ça arrête pas de planter !

(nouvel essai)

Dans ton histoire de structure et d'Oedipe, je trouve qu'on donne trop de responsabilités (justement) à la mère.
Pauvre Jocaste, non seulement elle nommait ses enfants de façon ridicule -je suis sure qu'on se moquait d'eux, à l'ecole- mais en plus, quand on ne l'oublie completement, on lui fait porter tout le poids de la detestation de la figure paternelle.
Qu'elle aille se faire pendre ailleurs, quoi.

Je me suis mal expliqué

Au niveau de la structure: la mère est le premier objet d'amour de l'enfant, c'est elle qui, par sa parole, fait exister le père dont le rôle est, entre autres de séparer la mère et l'enfant

Au niveau de la réalité: Il est indispensable que le père se tienne à la hauteur du rôle que lui impose la structure: il va de soi que s'il démissionne, la mère ne peut logiquement lui accorder la place qu'il devrait occuper.
Par ailleurs, au niveau de la structure, la mère correspond à une place associée à une fonction... qui, de fait, est alternativement occupée par la maman et le papa...

Donc , si je distingue la mère (fonction symbolique) de la maman (la vraie personne en chair et en os) ... oui la mère correspond à place à laquelle est associée une énorme responsabilité... mais la maman n'en a pas plus ni moins que le papa...

Dis encore autrement : si quelque chose foire au niveau de l'exercice de la fonction maternelle (resp. paternelle) il ne faut pas pour autant en conclure que la responsabilité en revient exclusivement à la maman (resp. le papa)

Ce paragraphe, Quantat, donne à penser que nous sommes tous homos avant d'apprendre qu'il existe un trili chez les garçons -nous les filles, on s'en tape un peu, sauf pour vous faire tourner bourrique, mais on a bien remarqué, meme à 6 ans, que les garçons ne sont pas faits pareils : vous faites pipi debout.

C'est exactement ça !!

Quand tu dis "nous les filles on s'en tape un peu" j'interprète de la manière suivante: nous les filles savons avec certitude qui est ou n'est pas pourvu d'un pénis...
Pour les garçons, c'est le contraire: la découverte de la fille nous apprend qu'on peut ne pas l'avoir et peut être ne plus l'avoir... cela engendre ruminations, inquiétudes, incertitudes... c'est pour ça que les garçons ont parfois besoin de chanter sur tous les toits qu'ils sont membrés commedes chevaux, ou qu'ils jouent à faire pipi le plus loin... c'est pour se rassurer

La pedophilie, ou alors je n'ai pas la bonne definition, je pensais que c'etait "aimer les enfants comme on aime les adultes", ressentir à leur endroits des pulsions, qui sont saines et necessaires entre grands garçons et grandes filles consentants (ou meme entre monsieur et son majordome, par exemple), mais qui sont de la perversité envers les enfants, past prets de toutes façons.

C'est la bonne définition juridique


Voila, c'est malin, maintenant que tu expliques qu'on est pervers avant d'avoir compris qu'il y avait deux sexes bien (tres, vachement) differents, j'ai envie de pleurer.

oui ça fait ça au début et puis après on se dit que ça permet de comprendre certaines choses: pourquoi les hommes continuent de nourrir des fantasmes pervers sans pour autant les réaliser, pourquoi les tueurs en série fascinent autant etc...

quantat a écrit:

Quand tu dis "nous les filles on s'en tape un peu" j'interprète de la manière suivante: nous les filles savons avec certitude qui est ou n'est pas pourvu d'un pénis...

Le fameux "pipi debout".
On voit bien aussi que les garçons font tout un plat de leur zigouigoui mais on peine à saisir la chose -au sens le plus figuré du monde- avant les cours d'education sexuelle pendant la récré (oui, les XY en parlent entre eux, je sais, j'ai eu des freres, ne soyez pas assez naifs, messieurs les grands petits garçons, pour croire que les filles eludent le sujet, elles vont meme au fond des choses). C'est assez incroyable, mais c'est souvent la curiosité sexuelle qui fait germer les premières notions de psychologie.
Les filles sont terribles, à partir du jour où elles mesurent -toujours de manière tres abstraite- l'importance de la chose pour les mâles... Hélas, meme si vous le savez, vous continuez à nous sous estimer. C'est une grande part de l'incomprehension homme-femme et c'est de votre faute.

Nous avons vraiment beaucoup de merite à vous aimer, finalement. Nous sommes formidables (Karoli, tu peux arrêter de pleurer, je viens de prouver virtuellement et de manière absolument fumeuse que nous sommes epatantes).


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De Karoli et ses petits doigts musclés,


"Ben, là, j e ne sais plus. On ne peut pas tous devenir des psychiatres, des psychologues. Pour déjouer ma programmation, il me faut, j e pense, être instruite du phénomène. Les soupçonner... hum... à partir de quoi. On ne peut pas deviner cela. Ici, l'instruction me semble la seule façon d,apprendre que je puisse posséder une structure interne, qui, non disciplinée, non orientée, non maîtrisée me fera agir avec mes instincts seulement."

Je suis tout à fait d'accord, Karoli. Cela dit, entre savoir ce qu'on est, comment nous fonctionnons et faire un usage raisonnable ou un usage tout court de ces connaissances, il y a une marge où se promène main dans la main la raison et la prudence.
Il y a des psys malintentionnés, des toubibs criminels et des chercheurs dénués de sens moral. La connaissance n'est pas une garantie de securité, de bonheur ou de progres pour l'ensemble des hommes. On peut esperer que cela aide à soigner, à prevenir, mais à mon sens compter sur la bonne volonté de chacun, c'est oublier que nous sommes humains -donc faillibles, avides, imprevisibles et potentiellement dangereux.
Nous avons besoin de lois, de codes pour que les programmes "bon voisinage" ou "ne pas tronçonner le beau-frere" n'oublient pas de se lancer.


Mab -qui plante regulièrement sur "respecter la suceptibilité d'autrui"-

J'ai demandé à Jean marc Lafrenière si je peux lui emprunter son texte pour le poster ici.. Mais je ne peux pas attendre. Voici le lien, lisez vous même : ce gars là merite d'être metionné dans le dico de Kaboum, ou je perds mon latin !

http://lafreniere.over-blog.net/article-27659624.html

oh pardon, j'ai posté mon message ci dessus "on impulse" croyant que nous étions dans le bureau du linguiste et pas dans l'antre du psy . oooops, sorry, les petits loups ...

Je ne saurais dire de quelle nationalité est ce Marc Lafrenière, quelques-uns de ses mots m'échappent.

J'ai d'la misère nouère avec la poésie, Voisine, faudrait que je le relis deux-trois fois pour me faire une idée meilleure.

Si tu insistes, j'essaierai. (Et ce n'est pas une demande, en forme de mendiance, c'est un bête constat de mes limites.)

oh pitang le Québéquecois de Québèc-Frontenac !!! il est de Trois-Rivière, Jean-Marc !! d'ailleurs, des Lafrenière, y'a ben que vers chez toué qu'on en rencontre, non ??

Bien entendu, que j'insiste : reviens-y et applique toi donc un peu à la lecture, cré nom d'un p'tit ours de Canaien !!!
Vous avez fret, mes vous aut' ?

Tu insistes, c'est okay pour moi, j'ai insisté aussi, j'ai relu Jean-Marc.

À l'évidence, il sait ce qu'il écrit.

Un texte d'environ 1/3 page Word, je peux me le permettre, mais je ne lirais pas une telle littérature sur des pages et des pages. Non pas que je sois contre, que je ne sache pas l'apprécier, dans le moment, ce n'est tout simplement pas ma sorte de lecture. Même la poésie, très versifiée, du grand Hugo ne me laissera pas des dizaines de minutes attentif à son message. Question d'appétit naturel.

J'« overstaggerais » (anglicisme théatral) de vouloir juger de ce texte, je ne ferais que de la bête littérature, il n'éveille rien de spécifique en moi. Mes images d'auteur sont différentes - et pas meilleures pour autant. Différentes.

Je ne te parlais pas de ça, vieux caribou de mon coeur ! je le sais, que ce n'est pas exactement ton style. Mais ce sont les mots employés, qui me touchent : il jongle avec vos mots de chez vous, me semble : il ne les a pas tous inventés, j'imagine... si ? Sont pas du français de chez moué, non plus.
Je repartirai le lire mieux demain matin.

Et d'ailleurs, tant que je tiens entre les deux oreilles, Cousin-Voisin.. me semble que tu nous fais languir les chroniques.. hein hein ??

Et deuxio : j'ai retrouvé toute une conversation que nous eûmes, vous et moi du temps qu'on se vouvoyait encore, sur le forum de Janie. Je voudrais en mettre des extraits sur Aujourd'hui .. j'peux, m'sieur ?? Je t'envoie les extraits pour que tu me dises si ça va. Et ne viens pas me susurrer poliment que tu n'aimes pas ma prose tambièn, ou je te massacre à coup de savates ( ou de chanrentaises, si tu préfères)... Non, mais va falloir les mater, ces jeunes !

ET now, dodo - fais nuit, chez vous ?

Koganwel a écrit:

Je ne saurais dire de quelle nationalité est ce Marc Lafrenière, quelques-uns de ses mots m'échappent.

Je n'ai quasiment rien compris en première lecture, par contre... j'ai eu envie de rire et j'ai reconnu la gouaille : c'est du quebecois.

Kopiez-kollez joyeusement les discussions que vous zûtes avec le sire de Koganwel, madame Lise, nous sommes d'une malicieuse curiosité -et ce "nous" n'a rien de majestif.
Tu pourrais ouvrir un fil pour ça ? Avec un joli titre desuet, qui sent l'autrefois du temps jadis ?


Mab -petit tour au grenier-

ah mais, c'est que je ne suis pas seule, dans ce duo, comme son nom l'indique, Mab -des-Bois ! si je ne respecte pas toujours l'Ours des Quat'Pattes, je respecte trop le sire de Koganwel pour publier ses mots sans son accord. J'y travaille, donc ; et vous en aurez primeur, s'il nous donne son accord .

Je retourne au turbin : ce MSN me donne des vertiges, à descendre dans des discussions vieilles de presque 10 ans... Vous avez gardé le vieux K-Boum quelque part ?

« Et d'ailleurs, tant que je tiens entre les deux oreilles, Cousin-Voisin.. me semble que tu nous fais languir les chroniques.. hein hein ?? »

Tout un chacun peut utiliser ce fil pour expérimenter les voies de son propre chemin, ce n'est pas une chasse gardée.

Je m'abandonne aux joies de la création, dont l'écriture fait partie mais pas seulement elle, on peut créer dans de multiples domaines de nos actes humains, parfois même avec un jeu vidéo. Créer, c'est découvrir... comment on peut se surpasser, aller un peu plus loin. J'ai spontanément ouvert ce fil, il m'a inspiré de retourner à quelques-uns de mes projets (en devenir) pour créer et me récréer aussi. Tout est spontané et gratuit, comme pour vous tous, alors il ne faut pas attendre une continuité, qu'on exigerait d'un Pierre Foglia, par exemple, puisqu'il est payé pour produire, il assume donc. J'assume seulement mon plaisir de créer, n'ayant pas d'autre objectif quand je me commets. Faut pas s'attendre à ce que le « bavard » vous inonde pour votre plus grand plaisir, non pas qu'il manquerait de générosité, c'est que tous nous suivons les voies de notre plaisir et de notre inspiration. On se doit d'abord de la camaraderie, pas de l'assiduité.

Si j'ai à retourner à ce fil, je doute que ce soit pour continuer ce que j'ai commencé (que je poursuis ailleurs, à un autre niveau), ce serait plutôt pour proposer une inspiration du moment, ne mettant plus en vedette une espèce d'« héros » qui occupe toujours le devant de la scène.

« Et deuxio : j'ai retrouvé toute une conversation que nous eûmes, vous et moi du temps qu'on se vouvoyait encore, sur le forum de Janie. Je voudrais en mettre des extraits sur Aujourd'hui .. j'peux, m'sieur ?? »

Je l'ai formulé à quelques reprises sur plusieurs forums, ce que JE publie (donc ce que je rends public) peut être utilisé comme bon le semble, même pour me nuire (c'est déjà arrivé). On n'a pas de permission à me demander. À l'évidence le « copyright » est une notion que le Net ne reconnait pas spontanément, il s'empare jusque des projets professionnels qui ont couté énormément de temps/hommes et d'argent itou, alors imagine si les juristes vont se soucier de nos petits textes forumesques ! On s'attend à ce qu'on écrive ne soit pas détourner par une quelconque malfaisance, voilà tout. Et ce n'est que voeu pieux, que faire quand un malfaisant se joue de nos textes ? Si l'administration du forum (ou du site) ne réagit pas, peu de choses peuvent être faites efficacement par l'individu pris en souricière.

« Kopiez-kollez joyeusement les discussions que
vous zûtes avec le sire de Koganwel, madame Lise, nous sommes d'une
malicieuse curiosité -et ce "nous" n'a rien de majestif.
Tu pourrais ouvrir un fil pour ça ? Avec un joli titre desuet, qui sent l'autrefois du temps jadis ? »

Tu vois bien, Voisine, ton projet fait saliver d'étranges bibittes.

Un « titre desuet ». Pourquoi pas « Hier encore » d'Aznavour. Mais nous n'avions pas 20 ans, hier encore, et même plus que le double. Nos dialogues ne remontent pas à la prise de Rome par Alaric, quand même !!

Fais plaisir à la nostalgicoromanticohièriste du Sud-ouest. Cependant, il appert que les lonnnnngs textes assomment le forumeur « moderne ». Si j'ai bonne souvenance, à l'époque dont tu causes, « sire de Koganwel » écrivait long à rendre caduc le mot « interminable ». Faudra peut-être trancher dans le gras.

Mais fais ce que dois, Lise ; si ma prose d'hier fait rire ou s'étonner, je me consolerai : je ne distille pas de l'indifférence.


« Mab -petit tour au grenier- »

Mais elle partit de la cave, humide, froide et occulte. Voyez la bibitte qui monte les escaliers, ça craque des articulations et ça chuinte des mandibules.

Le fameux "pipi debout".
On voit bien aussi que les garçons font tout un plat de leur zigouigoui mais on peine à saisir la chose -au sens le plus figuré du monde- avant les cours d'education sexuelle pendant la récré

C'est on ne peut plus juste. D'apprendre qu'on peut ne pas l'avoir est la cause des angoisses et explique tous ces moyens ridicules par lesquels nous tentons de la conjurer (faire pipi le plus loin possible par exemple; je suis par ailleurs heureux d'avoir été réformé de l'armée, il paraît que ....)

(oui, les XY en parlent entre eux, je sais, j'ai eu des freres, ne soyez pas assez naifs, messieurs les grands petits garçons, pour croire que les filles eludent le sujet, elles vont meme au fond des choses).

J'ai eu l'occasion de me retrouver seul mâle au milieu de jeunes femmes... tellement seul qu'elles m'oubliaient et parlaient comme si je n'étais pas là... extrêmement instructif

C'est assez incroyable, mais c'est souvent la curiosité sexuelle qui fait germer les premières notions de psychologie.

Tu veux pas donner des cours de psycho aux psys que je connais ?
Personnellement je dirais que c'est plus que "souvent", peut être "toujours"


Les filles sont terribles, à partir du jour où elles mesurent -toujours de manière tres abstraite- l'importance de la chose pour les mâles... Hélas, meme si vous le savez, vous continuez à nous sous estimer. C'est une grande part de l'incomprehension homme-femme et c'est de votre faute.

Nous sommes remarquablement stupides; mais là encore tu tombes juste... c'est bien là le neoud initial d'où procède l'impossibilité dans laquelle nous sommes de nous comprendre. C'est ça que beaucoup de mâles ne supportent pas, d'où leur volonté d'anéantir d'une manière ou d'une autre les femmes (ça va du dénigrement à la haine et à la violence brutale)

Nous avons vraiment beaucoup de merite à vous aimer, finalement. Nous sommes formidables

C'est vrai... vous êtes folles

Lise2cc a écrit:

oh pardon, j'ai posté mon message ci dessus "on impulse" croyant que nous étions dans le bureau du linguiste et pas dans l'antre du psy . oooops, sorry, les petits loups ...

Pas de problème, c'est la même chose

et comment !!

mais moi, je n'aurais pas osé le dire

un lien qui pourrait être intéressant, c'est farci d'expressions québécoises :

http://www.samp.ca/expressions/index.php

J'ai trouvé, sous la plume de Josée Legault, ce petit lexique québécois qui mérite sa place, j'en suis convaincu, dans les archives de KaBoum pour sourires immédiats et références ultérieures:

Petit lexique 2009.

Voyons comment, au gré de l'actualité, notre vocabulaire socio-culturo-politico-machin-truc s'est métamorphosé au cours des derniers mois.

- Adoption d'un code d'éthique par l'Assemblée nationale -:
Voir « la semaine des 12 jeudis ».

- Burqa -:
Cage de tissu dans laquelle on enferme les femmes pour mieux les isoler du monde, mais que nos premiers ministres refusent de condamner.

- Hôtel de ville de Montréal -:
Nouveau quartier général de la Sûreté du Québec. Rebaptisé: Institut municipal des aveugles, des sourds et des muets.

- Journal de Montréal -:
Voir www.ruefrontenac.com.

- Barack Obama -:
Nouveau président américain admiré pour sa force intellectuelle. Antonyme: Stephen Harper.

- Corruption -:
LE mot de l'année politique au Québec! S'applique à des pratiques toujours niées par ceux qui s'y livrent allègrement.

- Coalition -:
Concept respecté dans la plupart des parlements, sauf au Canada.

- Toronto -:
L'art de copier des initiatives prises à Montréal, de les financer avec l'argent d'Ottawa et de «clencher» Montréal en bout de piste.

-Jacques Parizeau -:
Dans une société mature, serait considéré comme un vrai «grand bâtisseur», mais souvent traité ici comme un lépreux tout juste bon à faire enfermer.

- Se faire passer un «Rousseau» -:
Se dit d'un magicien connu mondialement pour sa capacité unique à faire disparaître 40 milliards de dollars, à empocher malgré tout une généreuse prime de départ et à atterrir sur de beaux gros coussins de satin brodés à l'effigie de Power Corporation.

- Avoir les deux mains sur le volant -:
Récupérer sa majorité tout en laissant la population sans ceinture de sécurité.

- Commémoration de la bataille des plaines d'Abraham -:
Activité récréo-touristique très prisée à Ottawa.

- Amir Khadir -:
Seul député de «gauche» à l'Assemblée nationale, mais aux déclarations souvent «adroites». Aussi: athlète reconnu pour son redoutable lancer de la pantoufle.

- Facturer «à la Mulroney» -:
En toute impunité, fournir un travail imaginaire en échange d'épaisses enveloppes d'argent comptant impossibles à retracer et reçues d'obscurs lobbyistes corrompus. Synonyme: rire du monde.

- Jean Chrétien -:
Ancien premier ministre honoré de l'Ordre du mérite par la reine Elizabeth II pour: le rapatriement de la Constitution sans le Québec, le scandale des commandites, le pelletage du déficit fédéral dans la cour des provinces, sa quasi-défaite au référendum de 1995, l'envoi de troupes en Afghanistan et la création d'une nouvelle langue combinant un mauvais français à un anglais approximatif: le canadien. Comme dans: «Que voulez-vous? Moi, je parle canadien, la plus meilleure langue du monde!»

- Mafia & Hells Angels -:
Sous-traitants très «recherchés» pour la construction d'infrastructures payées par les contribuables. Leur maxime: »On lave votre argent plus blanc que blanc!». Leurs livres préférés: Comment se faire des amis et Les plus beaux yachts du monde. Leur émission préférée: Les Anges de la rénovation.

- «C'est pas moi, c'est les autres!» -:
Voir Henri-Paul Rousseau, Gérald Tremblay, Frank Zampino, Brian Mulroney, etc.

BRAVO David pour ces perles !!!

Êtes-vous certain de bien comprendre la langue québécoise ? Vous voulez vérifier ? Allons-y.

http://www.linternaute.com/voyager/questionnaire/fiche/8668/1/d/f/

Vous avez obtenu combien ?