Pensée du jour

On s'est peut-être débarrassé « de la plus imposante merde présidentielle de l'Histoire moderne » mais dans le détour j,ai perdu 5-6 « amis » américains pour avoir osé en 2001 puis en 2004 leur dire que leur gouvernement était un sac de serpents, un sac à merdes...

J'imagine qu'ils font partie de ceux qui maintenant on honte du passé démocratique des huits dernières années des États-Unis d'Amérique et sont tout feu tout flammes derrière cet Obama qu'ils voient demi-blanc bien plus qu'afro-américain, ce qu'il est par nature et by the book très exactement. Le produit de deux continents...

Je l'ai quand même en travers de la gorge, d'avoir eu raison et d'avoir été repoussé pour cela...

ah, David, si nous savions TOUJOURS combattre les idées, tout en respectant l'être humain qui les énonce, il n'y aurait plus de guerre.

Tes amis étaient de faux amis, esaie de ne pas les regretter - je sias, faicle à dire, ça fait deux ans que j'essaie de "ne pas trop regretter" les anciens miens.

Allez, zou, pour te consoler, regarde, depuis le temps que nous nous bagarrons toi et moi et mab et kog sur les forums .. ( ça fait bien 5 ou 6 ans, non ? ) nous aurions pu tous nous blesser mortellement ( la mort sur le Net = le silence) s'il n'y avait pas l'amitié.

Y'a Kog qui va s'arracher les cheveux si nous partons sur ce terrain là....

Mon cher Cousin, vous allez donc avoir la visite Obamesque ?? ET bien, je suis contente. Contente qu'il mettes rapidement ses projets à exécution : il l'a dit la semaine dernière : priorité au rapprochement avec nos voisins immédiats. Rétablir de bonnes relations Canada-USA, cela ne peut faire de mal à personne.

Sa quote de popularité grimpe de jour en jour.

« On s'est peut-être débarrassé « de la
plus imposante merde présidentielle de l'Histoire moderne » mais dans
le détour j,ai perdu 5-6 « amis » américains pour avoir osé en 2001
puis en 2004 leur dire que leur gouvernement était un sac de serpents,
un sac à merdes... »

Justement, tu écris « amis ». Si d'être toi-même, sans fioritures, te vaut d'être rejeté pour ta sincérité, que valait donc l'« amitié » que tu te méritais ? Elle fallait corroborer l'opinion de qui t'« aimait » ? Hypocrisie, ou manipulation. On dit ce qu'on est et les autres le prennent ou le rejètent. Ils ont le droit de rejeter. On fait avec.

« Je l'ai quand même en travers de la gorge, d'avoir eu raison et d'avoir été repoussé pour cela... »

Take it easy, my friend. Quelle considération donner à qui n'a pas su se dépasser, préférant à une vérité qui dérange un mensonge qui rassure ? Je dois être une nesti de bête, mais personnellement n'ai-je rien à foutre de qui préfère son confort intellectuel à l'aventure de la découverte. Les fois où je me suis trompé, pour X et Y raisons, je n'ai pas tenu la compilation, c'est arrivé trop souvent, qu'ai-je d'affaire alors à considérer les affres de ceux qui se sont trompés et que cela affligent ? Qu'ils en prennent conscience et s'adaptent, évoluant alors. On n'est pas obligé, personne, d'avoir tout le temps raison. On a le droit aussi de se tromper. Et un droit égal de le reconnaitre, sans être lapidés pour ça.

Je chie sur ceux qui ont toujours raison, les premiers à rire de nos errances. De pauvres quonnards.

Quelqu'un avait le droit de faire confiance en Bush. Mais une fois sa désastreuse administration officielle, à son terme, si le « quelqu'un » maintient encore que Bush fut parfait, ou presque, c'est son putain de problème de deux-neurones. Qu'il ne se mette pas à mépriser qui n'a pas ses limites mentales ! Mais voilà, les deux-neurones ont toujours raison, peu importe ce qui est arrivé. J'ai aimé, j'aime encore ! Tel est leur crédo de mouton qui bêle à la vie à la mort.

Qu'ils disparaissent avec leur idole rejetée ! La Planète ne s'en portera que mieux.

Un « ami » que tu perds faute de l'avoir bien servi, bien rassuré, bien corrobé, c'était un « ver » que tu avais invité à ton insu dans ton ordinateur. Réinstalle ton Windows. Un ami est qui t'épaule pour évoluer à deux, pas qui t'espères te le corroborer.

Défoix, toé, tu me désespères, sais-tu !

« Mon cher Cousin, vous allez donc avoir la visite
Obamesque ?? »

Oui, Voisine du Sud, c'est ce que j'ai entendu aux nouvelles. Son Voisin du Nord sera le premier visité. Il est bienvenu, je t'assure. La bibitte Bush vint, et on s'en krissait déjà. La Gendarmerie veilla à sa sécurité. Mais QUI voulait se salir les mains à le toucher, ce cowboy d'un siècle précédent ? Personne. Il vint et on s'en fouta.

« ET bien, je suis contente. Contente qu'il mettes
rapidement ses projets à exécution : il l'a dit la semaine dernière :
priorité au rapprochement avec nos voisins immédiats. Rétablir de
bonnes relations Canada-USA, cela ne peut faire de mal à personne. »

Au contraire du mal, ça devrait faire du bien. À part trois-quatre « texans » égarés au Canada, sa venue devrait valoir mieux que la visite de la Reine (ce futile symbole d'un âge dépassé). Pour ce que j'entends autour de moi, Obama est bienvenu. On voit son titre, pas sa couleur de peau.

« Sa quote de popularité grimpe de jour en jour. »

Avec raison. À lui de la mériter. Je pense qu'il le saura. On a tant besoin d'oublier BaBush ! Comme vous, d'ailleurs. La Planète respire déjà mieux. D'où la popularité mondiale d'Hussein Obama. On compte sur lui. L'« Arabe » NOIR !

Géniale, cette élection. Tant pis pour les importé(e)s que cela agresse, qui compulse chaque défaut de cette Administration qui commence à peine, mais qui oubliait (les quons) les outrages évidents de leurs favoris.

Les quonnards déçus, faut les laisser déconner. C'est dans leur nature.

Si Dieu était providentiel, il aurait empêché leur éclosion de bibittes agitées et bruyantes. Mais Dieu n'est pas providentiel. Alors les bibittes bruisent - surtout sur Internet.

CQFD

« Défoix, toé, tu me désespères, sais-tu ! »

T'as la désespérance bien facile, l'Ours! C'est vrai que les blancs, d'ours, on ne s'entend pas entre les spécialistes et les premiers nationalistes è savoir s'ils sont en danger ou pas! Cré-moé, les ours comme toi, faudrait les protéger d'urgence avant de s'occuper des pandas et des baleines !

Bon, premièrement, je ne suis plus si sûr de déyousque c'est qu'il vient ce ver. Il était gluant, oui, mais mon ordi l'aura finalement vômi, totalement écoeuré qu'il était. Et en scannant les fichiers de la clé présumée fautive, on n'y a pas trouvé de .barbu ceinturé d'explosifs à ordis. Je suis perplexe. Par contre, il nous a bien fallu s'y mettre à deux, Avast et moi, pour éradiquer ce cheval de Troie du nom de WIN32... et le bouter hors de Windows!

Pour revenir à mes moutons électeurs... Il y a un parallèle à faire entre le Bush de 2004 et l'Obama d'aujourd'hui. Pour beaucoup, ce sont des sauveurs, à leur moments respectifs. De plus, les deux dialoguent sans honte avec le même dieu qui ne semble pas du tout leur tenir le même language... et dans les languages enployés par ces faux démocrates républicains pourris jusqu'à la moëlle par un argent sale qui les alimente ou alimentait par intraveineuse sont tout aussi de bois.

Voici un étrange discours servi par une alliée d'Obama:

« Je l'ai quand même en travers de la gorge, d'avoir eu raison et d'avoir été repoussé pour cela... »

Savais-tu que celui que l'on déteste le plus dans la vie est celui qui nous ramène les deux pieds sur terre et nous empêche de rêver ? Ce n'est pas peu dire ! Autrement dit, ce n'est pas parce que l'on pose une question que l'on veut nécessairement avoir la réponse vraie.

Lise a raison, ces gens-là n'étaient pas de vrais amis. Oui, oublie-les le plus vite possible.


Je chie sur ceux qui ont toujours raison, les premiers à rire de nos errances. De pauvres quonnards.

Je fais presque la même chose à ceux dont l'assurance dans le discours, issu de la plus grande ignorance crasse, leur permet d'affirmer des dogmes d'hérétiques. Bla ,bla, bla.

Cependant, il y a des gens, plus informés que d'autres, qui sont en mesure d'avoir une opinion éclairée.

Quelqu'un avait le droit de faire confiance en Bush. Mais une fois sa désastreuse administration officielle, à son terme, si le « quelqu'un » maintient encore que Bush fut parfait, ou presque, c'est son putain de problème de deux-neurones. Qu'il ne se mette pas à mépriser qui n'a pas ses limites mentales ! Mais voilà, les deux-neurones ont toujours raison, peu importe ce qui est arrivé. J'ai aimé, j'aime encore ! Tel est leur crédo de mouton qui bêle à la vie à la mort

« Au fond, Obama,
je ne l'aimais pas il y 6 mois, mais je dois reconnaître qu'il a
beaucoup de mérite, pour reprendre cette héritage pourri ! »

Je suis de plus en plus contente de voir ce grand bonhomme à la tête des EU. Il est là depuis quelques jours seulement et il a pris à mon avis de bonnes décisions : fermer Guantanamo et permettre à la Californie d'aller de l'avant, à l'encontre de son prédécesseur, pour contrer la pollution.

Il a l'air de vouloir rétablir les liens avec le Canada. J'ai bien hâte qu'il vienne. Si je suis disponible cette journée-là, j'irai à Ottawa.

On est enfin débarrassés de la plus imposante merde présidentielle de l'Histoire moderne. Que ses idoles se torchent. En silence si possible, les flatulents du cortex.

Absolument !

Citation :

Savais-tu que celui que l'on déteste le plus dans la vie est celui qui nous ramène les deux pieds sur terre et nous empêche de rêver ?

Même s'il s'agit d'une créature de rêve ?

EddieCochran a écrit:

Citation :

Savais-tu que celui que l'on déteste le plus dans la vie est celui qui nous ramène les deux pieds sur terre et nous empêche de rêver ?

Même s'il s'agit d'une créature de rêve ?

Assurément, Eddie. Qui disait que la perfection n'a pas besoin d'exister, il suffit seulement que l'on croie qu'elle existe ! Et l'humain est parti à sa recherche, comme le Fou de l'île cherchait le bonheur avec son cerf-volant !

Mais que dirait Quantat de mes propos, vus sous l'angle de J.Lacan ?

« Je chie sur ceux qui ont toujours raison, les premiers à rire de nos errances. De pauvres quonnards. »

Me revoilà pexplexe. Perplexe parce si j'en connais quelques-uns qui ont souvent raison ou qui sont souvent plus prêts de la vérité que du mensonge ou de l'erreur, j'en connais une multitude qui ont toujours torts ou qui déconnent à flots... C,est bête mais j'ai la bizarre impression que ce sont eux qui mènent le monde.

*********

Je me ferai pas d'amis avec ce commentaire-ci mais j'ai zéro confiance en Obama. Ce n'est pas une question de compétence ou d'intelligence, qualités qui étaient définitivement absentes de la personnalité du président précédent, mais une question d'intentions. Pour les seusses derrière Bush ( oui Mab, Pétard parle encore de BaBush ! ), l'intelligence ne manquait pas. Bien au contraire. Quand je constate que ces ceusses-là reconnaissent Obama comme l'un des leurs ainsi que plusieurs de ses collaborateurs ( Lise, je ne mentionnerai pas Hillary, promis ! ), je ne peux que hausser les sourcils...

Quand à la visite de Barack au Canada comme premier déplacement à l'extérieur, ce n'est pas très hors de l'ordinaire, BaBush avait fait de même et c'est d'ailleurs une tradition depuis un certain temps. Faut se souvenir de l'importance du Canada au yeux de la Maison-Blanche, importance stratégique tout autant qu'économique. Le Canada partage le même continent et est le PREMIER partenaire économique des ÉU. Le Canada est aussi le principal, numero uno, fournisseur d'énergie à la patrie des Yankees. Sont pas fous les Yankees...

Citation :

j'ai zéro confiance en Obama

Les apparences peuvent être trompeuses mais ceci constitue un point de départ encourageant. En effet le "fidéimètre" du Professeur helléniste Pistis ou instrument de mesure de la confiance ne comporte aucune graduation sous le zéro. On ne peut en effet pas avoir moins de confiance que pas de confiance du tout (càd zéro confiance). Si la confiance venait à s'installer elle passe par 4 niveaux croissants : Nulle, faible, normale, exceptionnelle et sans limite.
Il reste 4 ou 8 ans pour revoir la copie. De toutes façons le zéro est interdit par la discrimination positive.

« De toutes façons le zéro est interdit par la discrimination positive. »

Zut! Pourtant, après inventaire, je suis bien obligé de constater que je suis en rupture de stock pour ce qui est de « Confiance Obama ».

Je vais donc de ce pas régulariser cette situation délictueuse en allant visiter le Wal-Mard le plus près. Parait que le PCC manufacture une contrefaçon de la chose à un prix imbattable, à moins que ce ne soit une version trafiquée distribuée par le MATSADA en partnership avec le holding saoudien du prince Abdallah ben Abd al-Aziz ben Abd al-Rahman Al Saoud.

M'a ouère !

Quand à la visite de Barack au Canada comme premier déplacement à l'extérieur, ce n'est pas très hors de l'ordinaire, BaBush avait fait de même et c'est d'ailleurs une tradition depuis un certain temps...

Oui, David, c'est une tradition pour le présidnet des EU de visiter le Canada en premier, mais, ton Babush a voulu se distinguer en faisant épais et il est allé d'abord au Mexique et, un peu plus tard, il est venu ici. Rappelle-toi qu'une députée ou ministre l,avait traité d'imbécile ou idiot, enfin, si je n'ai pas le mot exact, j'en ai l'esprit.

Elle avait été perspicace !

"Ce qui nous empêche souvent de nous abandonner à un seul vice est que nous en avons plusieurs."
François de La Rochefoucauld

Mab-mara-des-bois a écrit:

"Ce qui nous empêche souvent de nous abandonner à un seul vice est que nous en avons plusieurs."
François de La Rochefoucauld

y'a au moins 4 verbes dans ta phrase... c'est de lélitisme

"lélite est tentré san pré venir... devant sechar dassault vous navié que vo zidéééé"
Trust

quantat a écrit:

y'a au moins 4 verbes dans ta phrase... c'est de lélitisme

Ce n'est pas ma phrase, c'est celle de François -il l'a signée, quand meme.
Quantat, tu es lent de la comprenote, depuis que tu parles vrai; tu devrais te remettre à la psychanalyse (je n'aurais jamais cru ecrire un jour un truc pareil, mais la sarkozyte est tellement atroce...)


-------

" La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers."
Malraux


Mab -non, poussin, n'essaie pas de comprendre-

Mab-mara-des-bois a écrit:

Quantat, tu es lent de la comprenote, depuis que tu parles vrai; tu devrais te remettre à la psychanalyse (je n'aurais jamais cru ecrire un jour un truc pareil, mais la sarkozyte est tellement atroce...)


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" La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers."
Malraux

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T'imagines pas comme c'est reposant la sarkozyte: tu n'utilises plus qu'un centième de tes capacités cérébrales et t'as l'impression de baigner dans un doux rêve où tout est possible à condition que tu courres très vite...
Et puis ça stimule le Désir: j'avais envie de regarder TF1 ou un match de foot...

En revanche je ne comprends pas vraiment ce qu'il veut dire Malraux.. en quoi la culture constituerait elle une preuve que nous ne sommes pas un épiphénomène ?

quantat a écrit:

En revanche je ne comprends pas vraiment

Oh mon Dieu, tu es atteint de la forme virulente de sarkozyte -et non, ça ne signifie pas qu'elle manque de vitesse...

Citation :

... ce qu'il veut dire Malraux.. en quoi la culture constituerait elle une preuve que nous ne sommes pas un épiphénomène ?

Elle ne se pose pas sur toi avec la pluie, ne croise pas ton chemin à cheval sur une meteorite...
Attends, je vais te parler en sarko : elle est pas livrée avec ta Rolex, il faut aller la chercher, et tu peux pas envoyer la bonne ou le chauffeur. Tu dois faire l'effort de l'obtenir, elle n'est pas le fruit d'un hasard mais un heritage (que les anciens ils ont construit, ils l'ont pas trouvée dans les fondations de la residence secondaire, tu vois ?) que tu dois meriter. Pile poil le contraire d'un accident.


Mab -que c'est facile à expliquer mais tellement pas clair-

putain j'ai la trouille: je comprends toujours pas !!! soit je cherche trop compliqué, soit c'est la maladie qui s'est installée...

Tu veux dire que sa formule insiste moins sur le caractère épiphénoménal de notre présence que sur le fait que par la culture nous échappons au déterminisme ?


bordel, j'ai peur .... parce qu'en revanche je trouve ça incroyablement beau et limpide : -que c'est facile à expliquer mais tellement pas clair-


Aidez moi !

quantat a écrit:

putain j'ai la trouille: je comprends toujours pas !!! soit je cherche trop compliqué, soit c'est la maladie qui s'est installée...!

(J'espere que ce n'est pas à moi que s'adresse ton intitulé, petit ?)
Tu es un homme jeune, tu suis quotidiennement un traitement contre-poison à base de houblon, donc : tu compliques à plaisir -un effet secondaire de la sarkozyte.

Citation :

Tu veux dire que sa formule insiste moins sur le caractère épiphénoménal de notre présence que sur le fait que par la culture nous échappons au déterminisme ?!

C'est basique à mourir, mais sous la plume d'un litterateur de talent, ça prend des allures de philo.
Si je comprends du premier coup, ce n'est pas de la philosophie; et je comprends du premier coup

Citation :

bordel, j'ai peur .... parce qu'en revanche je trouve ça incroyablement beau et limpide : -que c'est facile à expliquer mais tellement pas clair-


Aidez moi !

Merde (j'assume... non, j'ai honte, pardon, pardon), c'est difficile de discuter avec un refoulé de l'UMP, hein !


Mab, gromotiste sous l'influence Quantatoire

« Mab -que c'est facile à expliquer mais tellement pas clair- »

Au contraire, l'analogie est percutante, on a envie de l'adopter et y voir la vérité ultime. Cependant n'est-ce que l'avers de la médaille, le côté adret de la montagne, sa part carte postale, propre à recevoir l'aval de nos sentiments et de sortir les sous pour la collectionner (la carte postale).

L'épiphénomène est un figurant, au mieux un acteur pourvu de quelques lignes de texte. Le déterminisme est dans la Nature, pas dans les intentions des êtres pensant. Notre meilleure science ne pourra pas empêcher le Soleil de mourir à son heure, se transformant en poussières d'étoile, on ne pourra qu'essayer de fuir l'explosion pour aller orbiter autour d'un autre soleil, plus jeune et plus stable. De fait, on a déjà là un déterminisme : il FAUT un soleil à la vie humaine, ni trop proche ni trop loin (ou alors ni trop gros ni trop petit, ou ni trop énergétique ni trop peu). Notre viabilité est inscrite dans une fourchette, entre deux extrêmes relativement rapprochés.

Le déterminisme humain est réel, l'Histoire le montrant bien - et elle le montrerait mieux si les « téléphones » caméras existaient du temps des pharaons et même des gros mignons qui taquinaient le mammouth. À voir se conduire la Planète des Singes actuellement, qui prétendrait encore que l'Homme puisse évoluer - aller du pire au mieux ?

Si environ 6-7 milles ans d'Histoire ne démontre pas la chose, ne devrait-on pas y voir un déterminisme ? C'est très joli d'exposer de jolies phrases remplies de promesses future, faudrait mieux les faire attenir au présent, pour que l'acte soit témoin de la pensée, pour que s'installe une réelle continuité.

Dès que la part coercitive de l'autorité se relâche, les instincts s'épivardent. Pourquoi donc ?

Koganwel a écrit:

À voir se conduire la Planète des Singes actuellement, qui prétendrait encore que l'Homme puisse évoluer - aller du pire au mieux ?

Heu... Moi.

On ne fait pas QUE du mieux, mais globalement, les choses vont mieux -qu'il y a 200 ans, par exemple- et l'irrefutable preuve en est la demographie mondiale.

Pour la tradition de nos desaccords forumesques (aussi celebres que ceux de Danton et Robespierre, César et Pompée, George et Oussama, Talon et Lefuneste ), je te ferais remarquer, à propos des relations de causes à effets, que les etres pensants en sont aussi sinon plus responsables que la Nature : nous savons souvent les consequences de nos actes, et lorsque nous les ignorons faute d'experience, nous les imaginons facilement. Nous nous donnons meme la peine d'envisager plusieurs possibilités de resultat à une demarche, tellement nous detestons etre pris au depourvu.
La Nature, aux dernieres nouvelles, s'en fiche imperialement. Les faits s'imbriquent selon une logique qu'elle ne se donne pas la peine de modifier. Nous, si.

On n'empêchera peut etre pas le Soleil d'eteindre la lumière mais si nous sommes encore là, nous en aurons certainement trouver un de rechange.

Et contrairement au Soleil, la culture renaît chaque fois qu'un homme met en musique ses questionnements et ses apprentissages.


Mab -le present ne dure que le temps des plaisirs immediats-