Livres avec des mots, des signes de ponctuation, des lettres

« On veut un programme qui convienne à nos attentes. Et le jeu, c'est de virer le bonhomme si le programme n'est pas tenu. »

Et il faut habituellement 4 ans, à moins d'un gouvernement tellement inefficace que l'Opposition forcera prématurément une autre campagne électorale.

Je disais simplement que le vote n'interdira jamais d'être trompé dans ses attentes. Si par contre on n'aime pas comment les économiques nous traitent (comme des vaches à lait), on peut se dispenser de les enrichir en changeant nos habitudes consuméristes. Le boycottage est une arme sociale qui fait réfléchir autrement plus que les lamentations. Quand on touche aux profits, les amenant à la baisse, on fait réfléchir nos grands avides, c'est direct et rhumatismal. Un Sarkozy déboulé peut en cacher un autre. L'histoire de la politique le montre à l'envi. Allons à l'essentiel, l'argent, il est plus frileux que les idées, dès qu'on dénude le corps capitaliste de son manteau vert, il frissonne et recherche notre affection. Vouloir attenter à la pudeur du capitaliste en faisant rougir le politicien qu'il manipule, voilà ce qui me parait peu productif, le politicien est facilement interchangeable, tout en ayant un haut taux de récidive.

Citation :

Formellement, on peut choisir.

Tout à fait vrai. Entre le menu des partis McDo, BurgerKing et A&W...

Dans les pays plus progressistes, on a ajouté à la liste électorale les partis Subway et PFK/KFC.



Qu'on parle de VBP ou de Harper, Bush ou Obama, dans le monde occidental on en revient toujours à un embranchement: le point Thatcher/Reagan, l'avant et l'après...



Au Québec on dira l'avant et l'après Bouchard. Avant Bouchard, on avait un PQ progressiste. À son arrivée on a assisté au virage presqu'ultra conservateur de la même formation politique. Entre Charest et Marois, on perçoit une différence? Pas moi...



La démocratie devait offrir la possibilité de choisir entre différent menus, voir choisir à la carte... Tout n'est que blanc bonnet, bonnet blanc depuis la fin des années '70.

Un Sarkozy déboulé peut en cacher un autre

Impossible il est Unique... et je m'excuse de nouveau auprès des très Honorables Observateurs des Libertés Numériques de n'avoir pas immédiatement dit il est L'Unique

Tout n'est que blanc bonnet, bonnet blanc depuis la fin des années '70.

C'est la bourse qui gouverne... nous avons troqué un Dieu parfois castrateur contre un dieu aveugle... Et NBP est son Prophète

« Entre Charest et Marois, on perçoit une différence? Pas moi... »

Le plus évident est du premier degré de l'entendement : le visuel. La différenciation sexuelle. En fouillant un peu, comme dirait Karoli, on réalise que Charest met en pratique ce qu'il peut faire tandis que Pauline (Marois) nous parle de ce qu'elle voudrait essayer de pouvoir faire, advenant qu'on l'élise.

L'évènement se produirait, nous réaliserions alors ceci : au pouvoir, Marois ferait comme jadis Charest, tout ce qu'elle peut faire - càd ce qui lui est autorisé de réaliser avec ses moyens du bord, tant humains que monétaires, et selon le bon vouloir de ceux qui détiennent le nerf de la guerre, le fric.

Il n'y a que les dictateurs pour faire leurs petits caprices égocentriques, à la condition expresse de les commettre sans jouer dans les plates-bandes des Grands. Les dictateurs ne sont pas plus libres que nous, les moutons (de se faire tondre - à moins de sortir du « circuit », de vivre en marge de la Société, son petit bonheur d'occasion). Saddam a trop voulu en commettre, il n'avait plus de Grands pour protéger ses arrières, il s'est fait enfoncer le devant que ça n'a pas trainé. Il en est même rentré sous terre, c'est vous dire !

Citation :

Il n'y a que les dictateurs pour faire leurs petits caprices égocentriques, à la condition expresse de les commettre sans jouer dans les plates-bandes des Grands

Faudra préciser ce que tu entends par dictateur car dans les faits, ceux que tu qualifies de « Grands » en sont précisément, des dictateurs. On devrait donc à l'avenir distinguer l'infra-dictateur du supra-dictateur !

Le dictateur est un politicien, les gens qui l'observent en coulisses (ou pas - s'il ne dérange pas, on le laisse dans son carré de sable) sont des manipulateurs qui ne pratiquent pas publiquement la politique, s'offrant en clowns derrière un micro, sous les feux de la rampe.

Les Mystères ne sont efficaces que dans les cavernes - demande à Quantat, ce héraut grec qui nous annonce Saussure aux pieds. (Je devrais arrêter de le taquiner, il va se consoler contre un mur de gare, son Mur des Libations (il n'y a pas ici esprit plus religieux que le sien).

Pas encore Kog, pas encore... mais c'est bientôt l'heure de la bière (l'heure de la libERation) alors les murs pourront craindre...
All in all it was just an...other piss on the Wall (hommage que m'a dédié Pink Floyd à moi tout seul)

Citation :

Le dictateur est un politicien, les gens qui l'observent en coulisses (ou pas - s'il ne dérange pas, on le laisse dans son carré de sable) sont des manipulateurs qui ne pratiquent pas publiquement la politique, s'offrant en clowns derrière un micro, sous les feux de la rampe.

Pas d'accord. Je parle de l'essence alors que tu chipotes sur les moyens. Peut importe comment un dictatorat est instauré, la main-mise du pouvoir reste la main-mise du pouvoir. D,ailleurs, en quoi par exemple un roi ou un empereur de droit divin peut-il être un politicien ? Il laisse aux sous-fifres l'exercice de la politique pendant qu'il tranche dans le gras ou la chair.



Tu veux que je te raconte Hiro-Hito ou Léopold II, roi belge de la patate et équarrisseur de congolais?

« D,ailleurs, en quoi par exemple un roi
ou un empereur de droit divin peut-il être un politicien ? Il laisse
aux sous-fifres l'exercice de la politique pendant qu'il tranche dans
le gras ou la chair. »

Il assume la charge, alors politique, de gérer/représenter un peuple (qu'il le serve ou le desserve). Les manipulateurs n'assument pas publiquement leurs échecs, n'ont pas à le faire car ils n'ont de compte à rendre à personne sauf à leurs pairs, ils ne sont pas élus, ils n'ont pas à séduire mais à tromper en vue uniquement du projet à atteindre.

Ouais bon, m'est avis que t'as décidé de donner dans le gnagnanisme et de noyer le poisson!

La qualité première du supra dictateur est qu'il applique formellement la loi de « la fin justifie les moyens », qu'il soit à l'avant ou l'arrière plan, en infiltration profonde ou en sublimal...

Sublimââââââââl... T'a pognes-tu ?

Koganwel a écrit:

UMP : si tu insistes, ma rastaquouère, je mande Quantat pour qu'il t'explique saussurément ce paradoxe chomskyste du verbe lacanisé. Une fille avertie tu es devenue, tu n'en reviendras plus.

N'empêche, j'ai causé de "liberté" et vous repondez "dictateur"... Moi j'dis, il n'y a pas de hasard.
Laisse Quantat tranquille, depuis que j'ai appris qu'il avait eu les cheveux longs, je l'imagine comme le petit garçon de votre Celine national et j'en ai les larmes aux yeux.


Mab -d'emotion, bien sur-

Parlant infra-dictateurs, en voilà un ? Oui?

« Laisse Quantat tranquille, depuis que j'ai
appris qu'il avait eu les cheveux longs, je l'imagine comme le petit
garçon de votre Celine national et j'en ai les larmes aux yeux. »

Tu te moucheras dans sa couette.

J'eus aussi, à une brève époque, les cheveux longs. Puis j'ai tout laissé tomber. Mon crâne exhibitionniste (et jamais puni pour cette impudeur, démonstration par l'absurde que les miracles existent) témoigne de la pureté de mes intentions. Je n'ai rien à cacher de mes idées, sauf quand il fait frette plutôt que froid, le port de la chapska me donne un air... étranger ; il ne me resterait plus qu'à parler polonais !

La « chapelle rit » (elle nargue tout ce qui n'est pas « mode »), aussi ai-je troqué ma foi, et de bouffer des hosties collant au palais, pour l'étole buissonnière de l'École de la Vie, et sucer des groseilles (on dirait des couilles d'anges - comme Quantat, dans mon athéisme inventé, je reste donc fidéiste).

(Si vous n'avez rien compris à mes mots, signes et lettres, vous n'avez rien perdu. Moi si, mes cheveux, afin de ressembler davantage à mon père. Comment voulez-vous que je crois en l'ÉVOLUTION, bon yeu de bonsoir ?? Pis savez-vous-tu quoi ? Mon fiston asseille itou de me ressembler !! Pôv p'tit ! Il s'y prend plus de bonne heure encore que moi, comme s'il se dépêchait d'« évoluer » en devenant en apparence mon égal. Mais est-ce Dieu possible ?

Chu par Sarko, mais ne méritè-je pas, cherrrrrrrrrrrrrrr ami Lillois, d'être Unique à mon tour ? Fais un effort de tétage, j'apprécierai - sans te croire toutefois, c'est ma part nihiliste - celle qui croit que tout vient de la conception de l'esprit, comme le définissait Victor Hugo in Les Misérables ; il ne croyait pas au dialogue, ce génie ?

À noter que Hugo est d'une époque antérieure à l'acceptation moderne, càd politique, de « nihilisme », qui se veut libertaire à tous les prix, donc subversif, à combattre croute que croute (Lénine le fit, afin d'installer plus confortablement sa dictature). Quand le terme devint politique, Hugo pensait plus à bander encore, pour honorer les belles, que de revamper sa philosophie - même s'il fut génial jusqu'au boutte. Mon poète préféré. Que je lis peu. Ça vous donne une idée du combien je ne lis pas les autres poètes !)

C'est la bourse qui gouverne...

Ah oui ! oui, oui, Quantat, tu veux dire les pendants masculins...mais c'est là que l'homme cache son cerveau. Tu ne savais pas ?

Mais quel lacanien tu fais !... As-tu des préjugés favorables envers les femmes ? !

Mais, peut etre est ce l'effet de mon incurable optimisme, je suis moins inquiete que toi pour les vingt ans à venir; je ne crois pas qu'on redresse la barre en claquant des doigts, mais je suis persuadée que rien n'est irremediable et que nous ne suivons pas une voie tracée, en matière politique.

Tu vois, Mab, ta réflexion toute logique est celle d'une femme qui appartient à un peuple de 60 millions et, moi, à celui d'un peuple vulnérable de 7 millions et demi qui s'est battu pour survivre. Le poids, le poids fait toute la différence et te permet d'être plus sereine. Je me retiens de te faire une crise de jalousie, Quantat pourrait me trouver des travers inguérissables et me faire plonger dans l'abîme et j'ai tellement peur du noir !


Concernant le feminisme... Tant qu'il existera, ça voudra dire que nous ne sommes pas considérées, nous femmes, de façon egalitaire. Assurément.

Parce que je ne me fais pas de souci, quand une femme a goûté à la liberté, on en trouve toujours pour y revenir (si si, Kog, la liberté existe, c'est celle qui remplace les obligations que nous n'avons pas choisies).
Comme c'est bien dit !

Non... tout dégringole depuis que Dieu s'irrite de la tiédeur avec laquelle les Français et les Etrangers, qui forment quand même les deux principales nations du monde, accueillent ses désirs pleins de bon sens et ses volontés éclairées

Quantat, remercie ton Dieu que je ne te connaisse pas beaucoup parce que je t'en aurais servi une sur un plateau d'argent, mais je me retiens, je me retiens

Le plus évident est du premier degré de l'entendement : le visuel. La différenciation sexuelle. En fouillant un peu, comme dirait Karoli, on réalise que Charest met en pratique ce qu'il peut faire tandis que Pauline (Marois) nous parle de ce qu'elle voudrait essayer de pouvoir faire, advenant qu'on l'élise.

Tu m'as très bien deviné, Kog, BRAVO !

Chu par Sarko, mais ne méritè-je pas, cherrrrrrrrrrrrrrr ami Lillois, d'être Unique à mon tour ?

Si tu veux mais je te préviens, tu vas t'emmerder si tu te retrouve seul avec toi même, immanent à toi même, dans la pure identité... c'est beaucoup plu drôle d'être nombreux (j'ai bien aimé "Fight Club", tiens)

Karoli a écrit:

Non... tout dégringole depuis que Dieu s'irrite de la tiédeur avec laquelle les Français et les Etrangers, qui forment quand même les deux principales nations du monde, accueillent ses désirs pleins de bon sens et ses volontés éclairées

Quantat, remercie ton Dieu que je ne te connaisse pas beaucoup parce que je t'en aurais servi une sur un plateau d'argent, mais je me retiens, je me retiens

Mais ... je suis agnostique Karoli

Et puis je dis beaucoup de conneries... ...

(Nicolas Maffiozy n'est pas tout à fait mon copain)

quantat a écrit:

(Nicolas Maffiozy n'est pas tout à fait mon copain)

OH !
Quantat, ma parole, tu as bu ?



Mab -ça me fait mal de denoncer un copain, mais le devoir avant tout-

Je comprends bien Mab.. Je crois qu'inconsciemment je cherche la punition...

Merci, en tous cas, de m'aider à retrouver le chemin du Beau, du Vrai et du Bien...

« Si tu veux mais je te préviens, tu vas
t'emmerder si tu te retrouve seul avec toi même »

Si j'avais compter le nombre de fois où je me retrouve seul avec moi-même, le graphique serait une hyperbole. Et c'est ainsi que nait l'alchimie, cette magie de la transformation, une sublimation en fait. L'hyperbole est caractérisée par une excentricité supérieure à 1, cela démontrant quelle vie drolatique je mène en me fiant à ta conclusion : « c'est beaucoup plu drôle d'être nombreux. » Je suis non seulement plusieurs mais tous sont excentriques. Te dis, moé, je ne me couche pas la nuit pour récupérer, mais pour me fuir, est-ce une vie que de s'amuser autant avec et de soi-même ? Ça ne fait pas sérieux, en tout cas. Je suis censé souffrir aussi afin que vienne à moi la compassion et sa siamoise l'indulgence (faut bien que ma nature « immanente » goute au sexe aussi, afin d'avoir un pied-à-terre dans la nature humaine - on crucifie le divin, ne l'oublions pas).

« immanent à toi même »

Il chausse son pied-de-nez de la même Godasse... (cf « principe d'immanence »). Ah non, Cousin, je ne me suffis pas à moi-même, je suis plutôt tangentiel à moi-même. La fuite, te dis-je, la fuiiiiiite ! Je me tue à me fuir, ne sois pas surpris si un jour j'en meurs.

«
dans la pure identité... »

Impensable, j'ai fréquenté trop jeune la métaphysique, découvrant le silence effrayant de la profondeur des Choses - pascalien déjà.