Ces lettres qu'on aurait voulu ecrire

... Ne vous fiez pas à la douce nostalgie du titre, pour ma part, ce sont principalement des lettres d'insultes. Ou bien des lettres ecrites trop tard -je n'avais pas l'adresse du destinataire dans l'au-dela-, mais certains, plus chanceux, ont poussé l'audace ou le fantasme jusqu'au bout.

Ainsi, la belle lettre d'amour de Laurent...





Mab, attendrie

Les impôts sucitent beaucoup de courriers d'admirateurs.

Parue dans le New York Times, la lettre d'une cliente de 86 ans, excédée des abus sa banque...


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"Cher Monsieur,

Je vous écrit pour vous remercier d’avoir refusé le chèque qui m’aurait permis de payer le plombier le mois dernier.
Selon mes calculs, trois nanosecondes se sont écoulées entre la présentation du chèque et l’arrivée sur mon compte des fonds nécessaires à son paiement.

Je fais référence, évidemment, au dépôt mensuel automatique de ma pension, une procédure qui, je dois l’admettre, n’a cours que depuis huit ans. Il faut d’ailleurs vous féliciter d’avoir saisi cette fugace occasion et débité mon compte des 30$ de frais pour le désagrément causé à votre banque. Ma gratitude est d’autant plus grande que cet incident m’a incité à revoir la gestion de mes finances.
J’ai remarqué qu’alors que je réponds personnellement à vos appels téléphoniques et vos lettres, je suis en retour confrontée à l’entité impersonnelle, exigeante, programmée, qu’est devenue votre banque. A partir d’aujourd’hui, je décide de ne négocier qu’avec une personne de chair et d’os.

Les mensualités du prêt hypothécaire ne seront dorénavant plus automatiques mais arriveront à votre banque par chèques adressés personnellement et confidentiellement à un(e) employé(e) de votre banque que je devrai donc sélectionner.
Soyez averti que toute autre personne ouvrant un tel pli consiste en une infraction au règlement postal.

Vous trouverez ci- joint un formulaire de candidature que je demanderai à l’employé(e) désigné(e) de remplir. Il comporte huit pages, j’en suis désolée, mais pour que j’en sache autant sur cet employé(e) que votre banque en sait sur moi, il n’y a pas d’alternative. Veuillez noter que toutes les pages de son dossier médical doivent être contresignées par un notaire, et que les détails
obligatoires sur sa situation financière (revenus, dettes, capitaux, obligations) doivent s’accompagner des documents concernés. Ensuite, à MA convenance, je fournirai à votre employé(e) un code PIN qu’il/elle devra révéler à chaque rendez- vous. Il est regrettable que ce code ne puisse comporter moins de 28 chiffres mais, encore une fois, j’ai pris exemple sur le nombre de touches que je dois presser pour avoir accès aux service téléphonique de votre banque. Comme on dit : l’imitation est une flatterie des plus sincère.

Laissez-moi développer cette procédure. Lorsque vous me téléphonez, pressez les touches comme suit :
- Immédiatement après avoir composé le numéro, veuillez presser l’étoile (*) pour sélectionner votre langue
- Ensuite le 1 pour prendre rendez-vous avec moi
- Le 2 pour toute question concernant un retard de paiement
- Le 3 pour transférer l’appel au salon au cas où j’y serais
- Le 4 pour transférer l’appel à la chambre à coucher au cas où je dormirais
- Le 5 pour transférer l’appel aux toilettes au cas où je coulerais un bronze
- Le 6 pour transférer l’appel à mon GSM si je ne suis pas à la maison
- Le 7 pour laisser un message sur mon PC. Un mot de passe est nécessaire.
- Ce mot de passe sera communiqué à une date ultérieure à la personne de contact autorisée mentionnée plus tôt.
- Le 8 pour retourner au menu principal et écouter à nouveau les options de 1 à 7
- Le 9 pour toute question ou plainte d’aspect général. Le contact sera alors mis en attente, au bon soin de mon répondeur automatique.
- Le 10, à nouveau pour sélectionner la langue. Ceci peut augmenter l’attente mais une musique inspirante sera jouée durant ce laps de temps.
Malheureusement, mais toujours suivant votre exemple, je devrai infliger le prélèvement de frais pour couvrir l’installation du matériel utile à ce nouvel arrangement.

Puis-je néanmoins vous souhaiter une heureuse, bien que très légèrement moins prospère, nouvelle année ?

Respectueusement,


Votre humble cliente."


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C'est qu'elle ne s'en laisse pas conter, la brave dame...


Mab, mmmppffff

Lettre retrouvée dans les affaires d'une vieille dame irlandaise, après son décès...



LA VIEILLE FEMME GRINCHEUSE

QUE VOIS-TU, TOI QUI ME SOIGNES,
QUE VOIS-TU ?
QUAND TU , ME REGARDES,
QUE PENSES-TU ?

Une vieille femme grincheuse, un peu folle
Le regard perdu, qui n'y est plus tout à fait,
Qui bave quand elle mange et ne répond jamais,
Qui, quand tu dis d'une voix forte "essayez"
Semble ne prêter aucune attention à ce que tu fais
Et ne cesse de perdre ses chaussures et ses bas,
Qui docile ou non, te laisse faire à ta guise,
Le bain et les repas pour occuper la longue journée grise.
C'est ça que tu penses, c'est ça que tu vois?
Alors ouvre les yeux, ce n'est pas moi :
Je vais te dire qui je suis, assise là si tranquille
me déplaçant à ton ordre, mangeant quand tu veux:
Je suis la dernière de dix, avec un père et une mère,
Des frères et des soeurs qui s'aiment entre eux.
Une jeune fille de 16 ans, des ailes aux pieds,
Rêvant que bientôt, elle rencontrera un fiancé.
Mariée déjà à 20 ans. Mon coeur bondit de joie
Au souvenir des voeux que j'ai fait ce jour-là.
J'ai 25 ans maintenant et un enfant à moi
Qui a besoin de moi pour lui construire une maison.
Une femme de trente ans, mon enfant grandit vite,
Nous sommes liés l'un à l'autre par des liens qui dureront.
Quarante ans, bientôt il ne sera plus là.
Mais mon homme est à mes côtés qui veille sur moi.
Cinquante ans, à nouveau jouent autour de moi des bébés;
Me revoilà avec des enfants, moi et mon bien-aimé.
Voici les jours noirs, mon mari meurt.
Je regarde vers le futur en frémissant de peur.
Car mes enfants sont tous occupés à élever les leurs,
Et je pense aux années et à l'amour que j'ai connus.
Je suis vieille maintenant, et la nature est cruelle,
Qui s'amuse à faire passer la vieillesse pour folle,
Mon corps s'en va, la grâce et la force m'abandonnent,
Et il a maintenant une pierre là où jadis j'eus un coeur.
Mais dans cette vieille carcasse, la jeune fille demeure
Dont le vieux coeur se gonfle sans relâche.
Je me souviens des joies, je me souviens des peines,
Et à nouveau je sens ma vie et j'aime.
Je repense aux années trop courtes et trop vite passées,
Et accepte cette réalité implacable que rien ne peut durer.
Alors ouvre les yeux, toi qui me soignes et regarde
Non, la vieille femme grincheuse,

Regarde mieux, tu me verras !

Lettre d'une Gourde



Cher Père Noel,


C'est la première fois que je t'écris.
J'ai une dizaine d'années et je suis une gourde. On ne connait pas la date exacte de ma naissance parce-que j'ai été abandonnée très jeune, peut-être oubliée, sur la table d'un refuge des Alpes Suisses.
Recueillie par un berger qui partait pour l'été se faire paître avec son troupeau, j'ai grandi au grand air, en compagnie d'une cruche de mon âge, constamment ébrechée, qui partit un beau jour rejoindre un pichet toujours plein dans le sud de l'Italie.
Je passe mes journées accrochée à mon maître, de peur de le perdre. Je travaille dur; le soir, je suis vidée.
Je ne crains pas d'être ballotée de refuge en nuit sous les étoiles, et parfois, je rêve de ma maman; je l'imagine romaine, amphore ou fontaine, et d'elle je tiendrais ma peau de velours. Mon maître sait un peu mon histoire, puisqu'il m'a dit un jour que nous croisions une outre : "C'est une cousine à toi".
Je l'ai en vain supplié de me raconter ce qu'il savait, je ne fuis pas la vérité, j'étais pendue à ses lèvres, avide, mais il m'a laissée en carafe.
Depuis, de temps à autre, je laisse couler quelques larmes pour l'attendrir, mais rien n'y fait : il reste hermétique.

Cher Père Noel, je prends de la bouteille; 10 ans pour une gourde, c'est déjà vieux.
Mon passé m'interesse de moins en moins, l'eau a coulé sous les ponts, et je vois venir le jour où je ne serais plus utile à personne. Avant que ça n'arrive, pourrais-tu s'il te plaît m'apporter un petit bouchon ?

Merci beaucoup d'avance,


Ta petite gourde affectionnée,


Mab

Mesdames,


Je vous connais mal et je ne vous rencontrerai jamais, la chose s'explique facilement : les dernieres d'entre vous ont disparu à la fin des années 1940.
Vous êtes les oubliées de l'histoire de la colonisation, les niées de la guerre, vous êtes les amazones du Dahomey.
On parle fort peu de vous -et lorsque c'est le cas, de manière quasi folklorique- et vous fûtes pourtant un des corps d'armée les plus valeureux d'Afrique. Les français vous ont vaincu parce qu'ils étaient mieux armés, vous êtes restées anecdotiques parce que vous étiez des femmes.
Ce sont pourtant des hommes, noirs, africains, rois et polygames -la totale, dirait on aujourd'hui- qui vous ont nommées garde d'élite et vous confiaient leurs vies. De nos jours, comme une insulte à l'honneur d'antan, on doit au plus moche et au plus dépravé des dictateurs d'entretenir une garde féminine : Kadafi, une sorte de guignol terroriste qui possède la rare faculté de faire tomber le pantalon des dirigeants occidentaux dès qu'il cligne de la paupière -qu'il a fort laide, elle aussi.
Ce n'est pas vraiment faire honneur aux amazones que d'aligner cette comparaison, mais je n'en vois pas d'autre.

J'ignore si le Bénin d'aujourd'hui (pleonasme) vous fait une part dans son histoire et je n'ai pas assez le goût de la misère, ni celui du tourisme pour le vérifier moi-même. J'ose espérer qu'il n'y a pas que les papelards moisis des comptes-rendus du colonialisme pour vous faire exister.

Il parait que vous n'étiez pas toutes belles, loin s'en faut -nous sommes entre femmes, apres tout, meme si je suis infiniment moins douée que vous pour faire passer un mâle de vie à trépas, du moins au sens littéral du terme. Les cartes postales de la fin du XIXe siècle n'étant pas des modèles de justesse, je ne saurais dire. Mais on ne peut vous imaginer aussi vilaines que ce que les photographes de l'époque ont rendu.
Je suppose que si nous nous étions rencontrées au détour d'un fourré, je n'aurais pas fait long feu. Votre peuple avait un certain goût pour le cannibalisme jusqu'à quelles années, à peu près ?
Vous sacrifiiez la maternité et la féminité à la guerre, de quoi faire s'entendre machos et feministes de notre siècle. Quelle que soit la façon d'appréhender votre histoire, elle ne colle pas au politiquement correct.

Ne serait ce que pour cela, je vous punaise, si j'ose dire, au panthéon de mes fascinations. Vous y serez en bonne place, près de cathares européens aussi pacifiques que vos aspirations furent violentes, et pas très loin des mérovingiens qui bercèrent mon enfance très près du mur,


Respectueusement,



Mab

6 -

Citation :

Ce n'est pas vraiment faire honneur aux amazones que d'aligner cette comparaison, mais je n'en vois pas d'autre

De mon côté j'en verrai une autre. Il y a des années déjà, nous nous étions étonnés qu'un ami de notre père (qui selon certain est aujourd'hui aux cieux) qui était d'âge avec lui arborait une dépigmentation précoce de sa chevelure encore bien fournie, bien qu'ayant gardé la trace du képi.

L'homme, qui à l'époque de notre interrogation était "vorace" à Saint-Cyr (instructeur) nous raconta avoir blanchi en une nuit à l'occasion d'une soirée rave très animée vécue en Annam du temps où la France coloniale guerroyait avec un succès mitigé dans le Sud-Est asiatique.

Lieutenant il avait la charge d'un de ces postes-fortins qui marquaient comme les cailloux du Petit-Poucet le tracé d'une route coloniale célèbre la RC4. Un jour alors qu'il faisait nuit, le poste fut violemment pris à partie par une forte troupe vietminh qui s'était glissée subrepticement jusqu'aux palissades et qui les ayant pulvérisées investit en hurlant stridemment l'intérieur de la place tuant au coupe-coupe toute bonne viande encore vivante mais pas trop éveillée qui se présentait au fil des lames meurtrièrement stakhanovistes.

Ce type de camp militaire n'était qu'un village existant depuis la nuit des temps que l'on avait transformé en château-fort féodal surmonté d'un drapeau tricolore du plus bel effet en pays jaune dans l'espoir incongru d'apporter le progrès bienfaisant de la civilisation européenne grâce à des recettes sécuritaires du temps des hallebardes. La population dans la journée vaquait aux rizières et une fois le labeur terminé regagnait en soirée le village fortifié dont on verrouillait la grande porte à 19 heures juste avant d'assister au déluge d'artillerie qui s'abattait avec une précision métronomique tout autour du camp, à valoir tir de barrage préventif anti-viets que les artilleurs du Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient (CEFEO) offraient aux autochtones ébaubis afin de les rassurer sur l'efficacité martiale de la mémère Patrie veillant au grain de riz.

Ainsi lors de l'épisode que je relate ici, quand les pyjamas noirs du vietminh se répandirent dans le camp les premières victimes furent les autochtones, nhà quê mâles, femmes, vieillards, enfants et cochons, les soldats de la garnison et leur boyesse étant abrités derrière une seconde enceinte à l'intérieur du camp.

Quand l'heure d'en découdre au corps-à-corps sonna, les soldats européens de la place et les quelques tirailleurs de l'on ne sait d'où ils étaient les indigènes de la République se rendirent compte dans l'obscure clarté en regardant leurs ennemis dans les yeux qu'il s'agissait exclusivement de femmes, tant il est prouvé que ce sont les yeux que les hommes reluquent en premier chez une femme et ils furent submergés d'incrédulité. Il se produisit un flottement que les cadres de la garnison s'efforcèrent de subjuguer immédiatement en encourageant par l'exemple leurs subordonnées à tailler des croupières sans merci aux furies qui émasculaient, étripaient, amputaient, égorgeaient et "canigoulaient sans ronronner" les bonhommes qui leur tombaient sous le kriss.

L'état-major vietminh, jamais en reste pour les bonnes farces et attrapes, avait mis sur pieds des bataillons de guérilléros exclusivement composés de femmes, tablant d'abord sur le fait culturel européen qu'un homme en principe hésite à zigouiller une femme (c'était bien avant les taliban, sinon ça n'aurait pas valu la peine de monter un coup pareil) et qu'ensuite la panique devrait succéder au choc de la surprise qui saisirait le bon plouc de bidasse blanc voyant arriver sur lui une horde de harpies ivres de sang armées d'armes blanches et qui en voulaient aux bijoux de la famille.

Pour notre lieutenant la nuit fut rude et après des heures de combats surréalistes dans des mares de sang et de barbaque écrasée dans des cris et des râles infernaux, les coupe-coupeuses furent refoulées à l'extérieur du bastion, puis poursuivies par les hommes valides de la garnison puisqu'il n'était pas question de laisser l'ennemi reconstituer une phalange féminine qui ne manquerait pas de semer la panique dans la contrée.

L'hallali fut un morceau choisi d'horreur et de démence assassine sans borne. A la fin de la matinée, les dernières amazones qui n'avaient pu se fondre dans la jungle furent proprement très salement mises en pièces. On retourna leurs propres machettes ramassées sur les cadavres des consœurs contre elles, c'était l'abominable histoire gore de l'énerveur de viande énervé à son tour...

Quand la fin des combats fit planer un silence âcre de cordite et d'hémoglobine décomposée sur le terrain d'abattage, un des soldats regarda son chef et lui dit : "Mon lieutenant, vos cheveux !". L'officier en une nuit dantesque était passé sans nuance du châtain foncé au blanc le plus pur !

Ce n'est pas bénin non plus les guerrières viets !

Eddie, correspondant de guerre à travers les âges, a écrit:

(...) Quand l'heure d'en découdre au corps-à-corps sonna, les soldats européens de la place et les quelques tirailleurs de l'on ne sait d'où ils étaient les indigènes de la République se rendirent compte dans l'obscure clarté en regardant leurs ennemis dans les yeux qu'il s'agissait exclusivement de femmes, tant il est prouvé que ce sont les yeux que les hommes reluquent en premier chez une femme et ils furent submergés d'incrédulité. (...)

Au corps à corps, un homme se sert il beaucoup de ses yeux, je vous le demande ?

Ce que vous narrez confirme bien ce qui se dit à propos des guerrieres du Dahomey et de leur eradication; l'homme français met facilement entre parentheses sa culture et s'adapte aux moeurs locales.

... Transition qui m'amène à relater le paragraphe d'un livres d'Olivier de Kersauson que j'ai trouvé irresistible -le paragraphe, pas l'Amiral encore que...- sur les differences culturels entre français et anglais :
" Nous, Français, quand on envoyait un gouverneur en Polynésie, il quittait la métropole en uniforme sur lequel ne manquait pas un bouton. Puis rentrait en métropole en paréo. Eux [les anglais] envoyaient leur gouverneur à Fidji, droit comme la justice. Quand le gouverneur quittait le Pacifique, la moitié de Fidji s’habillait comme lui. C’est tout la différence entre eux et nous ".



Mab, amazone du casse-pied seulement

[/quote]Ce n'est pas bénin non plus les guerrières viets ![quote]

Non c'est pas bénin les amazones...


Pour l'ami de ton père, çà ne m'etonne pas le blanchiement de ses cheveux en une nuit.
Un gamine à perdu tout son sytème pileux en quelques jours, après un choc.
Elles haissaient les mecs les amazones?

nathnomade a écrit:

Elles haissaient les mecs les amazones?

Ca depend lesquelles.
Les grecques étaient plutot chaudes. Cela dit, elles avaient la reputation de mutiler les homme -elles n'enlevaient rien de bien vital, un bras par ci, une jambe par la- parce que selon elles, les estropiés faisaient de meilleurs amants (ah les bonnes recettes de grand mère !).

Toujours sous condition de prendre la chose avec des pincettes (de toutes façons, il vaut etre tres prudent avec les femmes en général et les femmes armées en particulier), on raconte que chez les Mongols, au temps jadis de Pierre et Gladys, les filles qui naissaient blondes -elles existent, ce n'est pas une légende- etaient affectées à des bataillons guerriers.
On ne dit rien de leurs tendances saphiques ou heteros.

En Amerique du Sud, les types transformés en batterie de casseroles, là, avec un nom impossible, voyons... Comment les appelait on ? Les Conquistadores, voilaaaa, bref, les conbiduletadores ont raconté avoir affronté des nanas hyper suceptibles qui leur flanquaient de belles raclées. Les hommes prisonniers etaient collés en cage et voués à la reproduction et aux menus travaux à une epoque où on n'avait pas encore inventé la machine à laver -ce qui vous donne une idée du tragique de leur existence.
Mais on ignore si la copulation etait purement hygiénique ou un rien sentimental.
De toutes façons, depuis, on appelle le plus grand fleuve d'Amerique du Sud "Amazone", ainsi que des oiseaux tres bruyants.

Au Dahomey, il parait qu'elles restaient vierges jusqu'à ce qu'elles tuent leur premier homme.
Oui, il y a des moeurs sympas, comme ça, qui se perdent...

Et comme je ne connaissais pas l'existence des premieres feministes viets dont Eddie a parlé, je n'ai aucune idée de la façon dont elle apprehendaient le mâle autrement qu'avec un coupe-coupe.


Mab -ah, ma zone rurale...-

Mais on ignore si la copulation etait purement hygiénique ou un rien sentimental.
De toutes façons, depuis, on appelle le plus grand fleuve d'Amerique du Sud "Amazone", ainsi que des oiseaux tres bruyants

Heureusement que tu habites en zone rurale, sinon tu pourrais lever une armée d'amazones pour entourer Sarko qui prendrait son trou, veut veut pas ... Ca lui ferait du bien

Peut-être ferais-je partie de l'armée mais tu n e me feras pas enlever le sein droit pour mieux appuyer mon arc. Ah ça, c'est non ! Pas de mutilation pour la gloire de , de , de qui donc ?

Karoli a écrit:

Peut-être ferais-je partie de l'armée mais tu n e me feras pas enlever le sein droit pour mieux appuyer mon arc. Ah ça, c'est non ! Pas de mutilation pour la gloire de , de , de qui donc ?

Non, tu peux même garder le gauche, Karoli (ne me remercie pas), tu es une copine; maintenant, pour l'arc, je ne sais pas ce qu'il en est de toi en tous cas pour ma part, va falloir s'entrainer.

C'est epuisant les guerres, est ce qu'on ne pourrait pas se contenter de se disputer avec les garçons ?
Au final, on sort notre arme secrete : les larmes. Ce n'est pas tellement qu'ils y soient sensibles mais ça les agace tellement qu'ils cèdent pour qu'on arrete de geindre, ai je cru comprendre.


Mab -sinon, il parait que la crise de nerf, ce n'est pas mal non plus-

Les amazones, les larmes, geindre...

Ouais bon, peut-être à Prunalognol mais c'est moins certain en Afrique du Sud, dans les provinces du Cap-Oriental et du Kwa-Zulu Natal où le Conseil de recherche médicale d'Afrique du Sud a mené une petite enquête.

En Afrique du Sud, le quart des hommes interrogés ont admis avoir déjà commis un viol. Parait aussi que la moitié des violeurs avaient plus d'une victime à leur actif.

Si 75% de ces hommes ont commis leur premier viol à l'adolescence, 20% ont admis avoir abusé sexuellement de quelqu'un au cours... de la dernière année! De plus, l'étude indique aussi que les viols commis en groupe ne sont pas un fait rare.

Mais l'Afrique du Sud... c'est tellement loin des bancs de parc de Montréal ou des champs de Prunalagnol. Là, l'homme reconnait la juste signification de la larme et du gémissement. Oui, oui, c'est certain!

DMaudio a écrit:

Mais l'Afrique du Sud... c'est tellement loin des bancs de parc de Montréal ou des champs de Prunalagnol. Là, l'homme reconnait la juste signification de la larme et du gémissement. Oui, oui, c'est certain!

Certains jours (soirs), tu me laisses extremement perplexe, David.


Mab, planete Terre

DMaudio a écrit:

Mais l'Afrique du Sud... c'est tellement loin des bancs de parc de Montréal ou des champs de Prunalagnol. Là, l'homme reconnait la juste signification de la larme et du gémissement. Oui, oui, c'est certain!

Ça, c'est difficile à lire... Justement, monsieur entend la vraie signification des larmes, du désarroi d'une fille qui est à sa merci et, et monsieur n'est pas atteint par ces pleurs. Il les entend et il continue ... quelle bête il faut être pour agir ainsi. Les animaux ne se violent pas, l emâle séduit la femelle. Le monsieur jouit de sa force, de sa dite supériorité des muscles et de sa tête de linotte. C'est triste à pleurer. Va voir Millenium. La nerd arrange le c.. de son tordu de mec qui a abusé d'elle. J'ai eu le goût d'applaudir au ciné.

Non, tu peux même garder le gauche, Karoli (ne me remercie pas), tu es une copine; maintenant, pour l'arc, je ne sais pas ce qu'il en est de toi en tous cas pour ma part, va falloir s'entrainer.

Moi aussi, il m efaudrait un certain entraînement ! et je conserve mes deux seins, absolument.

C'est epuisant les guerres, est ce qu'on ne pourrait pas se contenter de se disputer avec les garçons ?

C'est que cela est désormais devenu un jeu ennuyant : il n'y a plus de grands défis à relever auprès de nos mecs si c e n'est que d'avoir la patience de les endurer sans capoter le-temps-qu'il-dure-sans-les -étrangler.
Au final, on sort notre arme secrete : les larmes. Ce n'est pas tellement qu'ils y soient sensibles mais ça les agace tellement qu'ils cèdent pour qu'on arrete de geindre, ai je cru comprendre.

Les larmes ? J,en ai plus ! Les larmes, c'est bon quand on veut les laissser faire au fond. On les laisse continuer et on pleure de temps à autre pour la forme, mais cela ne règle rien. Une fois qu'on a pleuré, notre homme peut recommencer. Le jeu du chat et de la souris ! Cela se passe un peu comme au confessionnal : je pèche joyeusement, je demande pardon à Dieu et, ensuite, j e peux recommencer ! Les diètes fonctionnent sur le même principe : on veut maigrir pour pouvoir réengraisser !!! On est comme les oignons, les prunes, on a plusieurs couches d'épiderme.


Mab -sinon, il parait que la crise de nerf, ce n'est pas mal non plus-
Cela manque d'originalité, Mab ! Et le manque d e contrôle de nous-mêmes nous nuit.

Citation :

En Afrique du Sud, le quart des hommes interrogés ont admis avoir déjà commis un viol. Parait aussi que la moitié des violeurs avaient plus d'une victime à leur actif.
Si 75% de ces hommes ont commis leur premier viol à l'adolescence, 20% ont admis avoir abusé sexuellement de quelqu'un au cours... de la dernière année! De plus, l'étude indique aussi que les viols commis en groupe ne sont pas un fait rare.

On voit où réside la force de l'homme !!!
Mab, comment appelles-tu la maladie de l'homme qui a un gros bouton sur le pénis ?

Un cancer au cerveau !!!

On se calme!

Faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.

Premièrement, ce ne sont pas tous les hommes qui sont violeurs ou agresseurs. Deuxièmement, aucun ne nait ainsi. Ce comportement n'est pas inné mais acquis. Faudra se demander qui les aura éduqués, en passant !

Premièrement, ce ne sont pas tous les hommes qui sont violeurs ou agresseurs. Deuxièmement, aucun ne nait ainsi. Ce comportement n'est pas inné mais acquis. Faudra se demander qui les aura éduqués, en passant !

Ça paraît David que tu as passé une nuit blanche ! Ce ne sont pas les mères qui rendent leurs fils violeurs ! Ils sont inhibés de ... de... par... à cause ....

Karoli a écrit:

Ça paraît David que tu as passé une nuit blanche ! Ce ne sont pas les mères qui rendent leurs fils violeurs ! Ils sont inhibés de ... de... par... à cause ....

Interdisons la biere pour limiter les degats; et toutes sous la burka pour ne pas tenter les diables.


Mab -pour la mienne, chaleur tournante l'hiver et clim l'été, siouplé-

Citation :

Faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.

Premièrement,
ce ne sont pas tous les hommes qui sont violeurs ou agresseurs.
Deuxièmement, aucun ne nait ainsi. Ce comportement n'est pas inné mais
acquis. Faudra se demander qui les aura éduqués, en passant !

david, çà..... nous ne savons pas..
tant de violeurs, criminels, ont des parents loin de tout celà...
Et qui ont fait de leur mieux, à part qq uns qui ont faire vivre l'enfer au mome...
et encore, tous répètent pas les enfers vécus.
C'est bien compliqué çà.
mais non c'est pas que acquis, ya souvent de l'inné et qui vient pas des parents, ni de l'education.
C'est là.... que je me pose la question du pourquoi sommes nous nés ici bas...
ya des gens supers cons, qui ont des familles supers sympas et ouvertes.
le modèle que donent les adultes qui eduquent compte pas mal, mais, s'il n'y avait que çà...
Il n'y aurai pas tant de jeunes à lé dérive, qui peut etre finieront en prison dans quelques années pour viol, agressions, etc...
Et les parents ont fait ce qu'il fallait pour les eduquer, meme si on passe toujours à coté de qq chose...

En parlant de violeurs, c'est très grave...
pour une main aux fesses, sur le jean d'une fille, quand le mome avait 11 ans.. cette année, de ses 13 ans.. c'est passé en jugement car plainte... de la moman de la fillotte..(le gamin d'amis)
= fichage delinquant sexuel sur les volets 2 et 3 ou 1 et 3.. je sais plus, du casier...
la denomination étant la meme que pour qq qui à violé et tué...
super pour trouver un boulot...
Pi parait on lui mal parlé.. facile à un mome qui fait encore 11 ans..
je me souviens que les juges parlaient un peu trop bien, aux pédophiles tueurs.
Un peu comme les keufs, qui se la jouent avec les jeunes sérieux, à plusieurs sur un banc, pour se retyrouver afin de papoter entre eux, sans rine faire de mal, et ces memes keufs qui osent pas l'ouvrir face aux gros trafiquants connus de certains quartiers..
voilà.... j'ai dis ce que je pensais.
Et çà va empirer ces deux poids deux mesures avec
des faux culs au gouvernement.
Un guy georges on le vouvoie.... oui lui je l'ai en travers.... et apelllé par son nom..
un mome qui pour embeter les filles à mis sa main sur une fesse à travers le jean, est tutoyé,terrorisé.... et traité comme un criminel...
je me souviens la mère de celui qui à tiré sur le conseil municipal à nanterre, une femme "normale", effondrée de ce que son fils avait commis..
je pense qu'il faut accepter que pas mal de choses nous echappent.
et que nos enfants , ne sont pas nous....
Pas dans cette part.. qui nous echappe.
Pas chaque fois.
C'est bien connu les momes de flics font pas mal de conneries..
pourtant ils sont serrés souvent... et ont l'exemple..
de la loi à la maison.
pas forcement avec violence, mais avec autorité, et vécu.
l'education est souvent, mise en cause, quand des attitudes nous depassent...
les psy, les enseignats, chacun y va de la faute des parents...
Tout le monde oublie qu'il n'y à pas que l'acquis et l'inné, il y à l'innexpliqué.
bises
nath

Tout le monde oublie qu'il n'y à pas que l'acquis et l'inné, il y à l'innexpliqué.

Ben justement... l'inexpliqué et surtout l'inexplicable. On reste bouche bée devant certains phénomènes, certaines situations.

Il y a l'hérédité aussi et cela va chercher loin en arrière ... et que dire des influences malheureuses et des frustrations mal digérées ou sans cesse renouvelée.

Quelqu'un a déjà dit que la vie se déroule sur un tapis de roses ?

nathnomade a écrit:

pour une main aux fesses, sur le jean d'une fille, quand le mome avait 11 ans.. cette année, de ses 13 ans.. c'est passé en jugement car plainte... de la moman de la fillotte..(le gamin d'amis)
= fichage delinquant sexuel sur les volets 2 et 3 ou 1 et 3.. je sais plus, du casier...

C'est vrai, Nath ?

C'est de la folie furieuse... Un gamin de 11 ans n'est pas un violeur parce qu'il met la main au panier d'un gamine, quand meme.
D'ailleurs, ce n'est pas la main aux fesses qui mene au viol, c'est l'abus de pornographie ou l'interdiction absolue de touche-pipi.

Ce que tu dis de vrai, quelques lignes au-dessus, c'est que l'education ne fait pas tout; il y a des assassins dans des familles où on s'aime et des Roses qui poussent sur des tas de fumiers. Au dela des ahurissantes "excuses" qu'on trouvent parfois aux criminels, je trouve souvent tres penible la confusion entretenue entre famille et coupable. Si la famille n'est pas là pour soutenir, alors personne ne le fera -les psys et avocats sont payés et interchangeables-, ça ne signifie pas qu'elle soit responsable...


Mab

les psy, les enseignants, chacun y va de la faute des parents...

Salut Nath... Effectivement j'ai pu l'observer aussi bien pour les uns que pour les autres...C'est commode d'avoir un coupable à porté de la main, ça permet de ne pas avoir à aller au delà... c'est de la fainéantise doublée d'inconsistance...

Si ces gens là avaient un tant soit peu de cohérence, il devraient reconnaître que l'argument qui vaut pour l'enfant ou le criminel vaut aussi pour les parents...(on peut remonter jusqu'à Gougourde et Couillon, pardon: Eve et Adam )
J'ai déjà entendu mon psy faire ce rappel auprès de membres de l'Ecole: "vous faîtes comme si les parents étaient hors de la société"... C'est à dire que les parents font ce qu'ils peuvent dans un contexte qui les détermine, eux aussi...en portant eux aussi le poids de leur propre histoire... Nous ne sommes que des vecteurs... mais nous avons la possibilité de prendre conscience de ce qui nous détermine comme tels, et éventuellement de nous en libérer ... dans certaines limites...

Je peux vous apprendre la meilleure ? !

Ajourd'hui, dans le journal, on a trouvé une solution pour motiver les élèves à aller à l'école et à travailler serieusement : on les paiera 500 $ par année, ça fera 2500 $ à la fin du cours secondaire !!!! L'élève qui termine le secondaire a environ 16-17 ans.

Non... mais ... expliquez-moi quelqu'un. Je me sens étrangère sur cette terre !

Karoli a écrit:

Ajourd'hui, dans le journal, on a trouvé une solution pour motiver les élèves à aller à l'école et à travailler serieusement : on les paiera 500 $ par année, ça fera 2500 $ à la fin du cours secondaire !!!!

Voyons, j'ai trois enfants dans les divers degrés de la scolarité... Je vais peut etre les inscrire au Canada ?
Karoli, ta fille est rentrée du Sénégal, n'est ce pas ? Et elle reprend "l'ecole" en septembre, j'espere ?


Mab -vous avez envisagé, sur le drapeau, de changer la feuille d'erable par celle de cannabis, dans la foulée ?-