Livres avec des mots, des signes de ponctuation, des lettres

m'en fout je réécrirai pas tout ce que j'avais écrit sur le premier message (je sais pas où il est parti)...
je crois que ça marchait pas parce qu'il n'y avait pas assez de caractères (il me connaît même pas comment il peut dire ça ? je sais même pas qui est cet "il" mystérieux)

Après "American psycho" -idéal pour vous plonger dans la peau d'un tueur pervers, puis "geôle" -parfait pour pénéter les monologues interieurs d'un cinglé en prison, j'ai commencé Flac de Serge André ... splendide pour se laisser envahir par les monologues interieurs d'un pervers...
Vivement le prochain livre que je sorte de toute cette m...
J'envisage "Fight Club"...

Mais oui, voila, tu l'as lancé, ton sujet, et il tres bien, tres lettré, sobre (parfumé à la Heineken ?), j'ai vu que tu savais meme inserer les tetes jaunes (ah ça, le foie, apres les fêtes...)

Je viens de terminer pour la deuxieme fois en 20 ans "La guerre des mondes", de Wells, et vous ne savez pas ? C'est bien.


Mab, qui ne tient pas pour autant à rencontrer un martien

Bof.. j'ai repris l'énorme Journal de Jules Renard, livre de chevet de ma mère. Avec la feme intention de vous ne faire profiter, de temps en temps.

Plutôt décevant ce « Journal », que j'ai obtenu sous la forme numérique (quatre fichiers). Rien à voir avec « Poil de carotte ». Renard n'a jamais été aussi surprenant que dans le recueil de ses citations, où je l'ai découvert, anxieux de le lire dans le texte.

Les perles sont éparpillées dans un monceau de cailloux.

http://abu.cnam.fr/BIB/auteurs/renardj.html

Oui, mais il se lit vite

« Oui, mais il se lit vite »

Je te l'accorde, Voisine. Le hic est que je ne lis pour passer le temps (c'est peut-être une navrante limite de ma passion d'être, se peut-il ?), mais pour être inspiré.

Ce qui passe vite le fait au-dessus de ma tête, je n'en ai pas trop conscience, mais alors à quoi ai-je occupé mon temps si je ne retiens rien de mon projet initial ?

J'ai lu quelques « journal » et celui de Jules me parut différent des autres, sans que cela lui soit positif. Il y avait apparemment des jours de sa vie tellement vides d'intérêt qu'il n'avait pas de mots pour le formuler, mais il y avait néanmoins une entrée dans son journal. Cela me déconcertait. Se croyait-il obliger de donner un sens aux heures qui passaient ?

Si le PC avait existé à son époque, lors des heures creuses, il aurait joué ? Oooh, le vil imitateur de mon moé-mingue !! (Mais je le féliciterais en silence, reconnaissant en lui un frère existentiel pratiquant comme moi l'autothérapie. Parce que confier ses déraisons à un psy, ça te vide un compte en banque sans isoler mieux ton âme que les courants d'être enrhumaient.

Mon doux Jésus, si Jacques Lacan avait été mon voisin, quelle aurait été ma destinée et ma rose au bois ?! J'aurais peut-être été aussi idiot que maintenant, mais fier de l'être.

Si lui, Kog, il lit pour être inspiré, moi c'est probablement pour être surpris.

J'en suis aux dernières pages d'un roman qui m'a beaucoup amusé et que je vais regretter d'avoir fini tou à l'heure, Croco-Deal, de Karl Hiaasen.

Denoël prétend que c'est un thriller, moi je dis que ça sent le pot à plein nez !

« Si lui, Kog, il lit pour être inspiré, moi c'est probablement pour être surpris. »

'coute donc, mon Snif-snifeur, quand tu es inspiré, du-toi, tu n'es pas surpris par des impressions et même des idées nouvelles ? C'est ça, l'inspiration : sortir des sentiers battus (et même violés) de la comprenure ordinaire. Faudra-t-il que je te raconte Bukowski, Charles de son prénom, et ses contes de la folie ordinaire ? M'a crère, oui.

Avoue que te voilà surpris ! Je t'aurais donc inspiré...

Résumé pris sur le Net, pour les liseux en vous.


Honey, militante écolo un brin
siphonnée, a développé une sensibilité extrême aux enquiquineurs de
tout poil. Lorsque dans la même journée elle perd son job à la
poissonnerie du coin après avoir boxé son triporteur de patron,
Mr Piejack, et se retrouve harcelée en plein dîner par Boyd Shreave, un
télémarketeur texan sans scrupule qui l’insulte copieusement au
téléphone, le sang d’Honey ne fait qu’un tour. Bravant les réserves de
son fils Fry et de son ex-mari Perry, elle entreprend de retrouver
l’odieux casse-pieds et de lui infliger une bonne leçon.


L’entêtement de la turbulente jeune
femme finira par l’entraîner, elle et sa petite famille, dans un
incroyable imbroglio. Au cœur de la Floride sauvage, dans le territoire
inviolé des Mille Îles, un pêle-mêle de succulents personnages viendra
compliquer les affaires d’Honey.


Un polar écolo bourré d’humour et de critique sociale comme seul Hiaasen sait nous les concocter.

Elle est pas si jeune que ça, Honey. Elle a 39 ans et Fry, son fils, en a 13. Elle est bi-polaire en plus et c'est d'un coup de marteau à écailles dans les couilles qu'elle a repoussé son harceleur de patron poissonnier...

Son ex-mari, elle est divorcée la demoiselle, est un ancien trafiquant de cannabis devenu adjoint au maire du village. Il est pècheur de crabe et toujours gaga de sa moitié séparée...

À part le marteau à écailles, l'accessoire le plus important du roman est une guitare Gibson ayant appartenu autrefois à Mark Knopfler des Dire Straits, chapardée dans un casino amérindien à la Hard Rock Café par un métis aux yeux bleus du nom de Sammy Queue de Tigre qui parle aux morts...

J'avais rien vu venir, moi !

Dire que c'était que le titre qui m'avait attiré.

hi hi en voilà un que je vais illico chercher sur les etageres barnes-&-noblières demain matin !! on n'a pas tellement d'occasion de se marrer, dans la vie, alors, quand il y en a une qui passe à la ronde, faut pas la louper ! merci, els petits copingues voisingues !!!

De Kog: Parce que confier ses déraisons à un psy, ça te vide un compte en banque sans isoler mieux ton âme que les courants d'être enrhumaient.

Mais nooon euh... t'as rien compris pffff...
C'est rien d'aut' qu'une sublimation acceptable (ça fait marcher l'économie et ça fait plaisir à NBP qui en a bien besoin avec tous ces youpins et ces bougnoules qu'arrêtent pas de l'embêter ici et ailleurs)..;; donc je disais: c'est rien d'aut' qu'une sublimations socialement acceptable du plaisir , certes infantile, mais tellement romantique (cadeau à môman), de faire popo... voilà ... faut pas chercher midi à quatorze heures

(je trépigne d'impatience de pouvoir lire "félicitations !!! vous avez réussi à poster votre message, bravo!!! voulez vous le relire encore une fois ? merveilleux!!!")

Il est vrai, Lillois, que de passer de MSN à Forumactif, j'ai eu la même impression que de quitter XP pour Vista. C'est encore « Windows », sous un emballage parfois bien différent, on ne retrouve plus les ustensiles dans le même tiroir, mais ils existent encore, et voilà que je ne retrouvais plus sous la pile du linge à vaisselle mes Playboy essentiels à me faire « sublimer socialement », comme dirait un lacaniste (qui ne mélange pas les notions comme nous les gens normaux, qu'il entend guérir de leur différence).

Quelqu'un m'a expliqué comment insérer une image, j'ai... oublié le modus operandi ! Me rappèle vaguement que ce n'était pas très intuitif. Sont bizarres les concepteurs, des fois. Tiens, juste un chti exemple concernant GIMP, le gratuitiel qui revampe la fable de la grenouille et du boeuf. Je voudrais faire un cercle, un tout petit cercle, un cerclet, un rien, juste pour dire que j'ai produit un cercle. Dans l'aide, on dit comment faire une ligne droite : ça prend une touche et deux clics (nul besoin de presser l'icône « ligne », elle n'existe tout simplement pas, ni d'ailleurs les icônes « cercle - carré - polygone ». Mais l'aide ne dit pas comment faire un cercle, l'icône « ellipse » sert à délimiter une zone, comme le carré ou les « ciseaux ».

Si tu veux une oeuvre d'art, avec des effets qui laissent même Hollywood pantoise, tu PEUX !!! Dessiner sans risquer l'apoplexie un échiquier, par exemple, ça demande... j'ignore quoi encore ! Il semblerait qu'il soit plus facile d'imiter Picasso clavier et souris en mains que de représenter les formes géométriques de base.

Sont fous ces progressistes !

« Tiens, juste un chti exemple concernant GIMP, le gratuitiel qui revampe la fable de la grenouille et du boeuf »

Éh misère, utilise PAINT pis on en parle plus. PAINT, pour un paléontologiste, c'est dans le ton, non ?

Je viens d'essayer et le rouge m'a légumé à en faire de la salade.

ÇA MARCHE !!!

Je ne savais que penser à NeoPaint ou à Paint.Net, oubliant le très basique Paint.

Quel oublieux je fais ! Pourquoi m'étonnè-je d'avoir une vie tellement plate que je ne voudrais pas en changer ? (Merdouille, kossé je raconte ? Je dois être possédé par les images horrifiantes que Mab a postées avec un sourire chtonien - que fait la censure ???)

« que fait la censure ? »

Rien, évidemment ! C'est KaBoum ici...

"Je dois être possédé par les images horrifiantes que Mab a postées avec un sourire chtonien - que fait la censure ???"

Depuis que David me prend pour une poule, c'est moi la censure.
D'ailleurs, fais attention à ce que tu ecris, quand meme...


Mab, gros yeux

« Depuis que David me prend pour une poule »

Faut dire que ce gars-là a une vision qu'on ne peut pas berner. Moi, il me prend pour ce que je suis, c'est te dire.

« c'est moi la censure. »

... Ah, ok, cen-su-re. J'avais lu « sangsue »... La Censure, c'est moi ! déclara Louise XIV.

« D'ailleurs, fais attention à ce que tu ecris, quand meme... »

Déjà que je l'écris sans regarder où tapent mes doigts volages, si je dois faire attention en plus, je serai trop occupé pour être productif. Je ne suis qu'un mâle, faut pas trop m'en demander. D'ailleurs, si l'évolution conférait à l'Homme le pouvoir de faire simultanément deux actions, il se trouverait à en saloper souvent deux à la fois. Laissons-le handicapé, ça permet d'espérer un peu.

« Mab, gros yeux »

Doux Jésus ! Des gratifiés ont droit à une égérie, moi c'est à une gyrie, d'où les spasmes oculogyres dont je suis affecté quand elle me fait des yeux gros.

Promis, je ferai attention à ce que j'écris. J'ai déjà commencé, d'ailleurs.

On n'allait pas abandonner dans le vieux vaisseau KaBoum en train de couler, la bibliothèque de notre bon cher Quantat, n'est ce pas ?

Voici donc les oeuvres complètes de "Martine en chti", avec des lettres, des mots, un accent qui feraient passer le quebecois du père David pour un parler cucul la praline.


Martine : cha pue de l'carbonnat' au maroilles



Mab, pour la preservation du patrimoine linguistique

Quo qu'ché qu'euch' berdoule ? j'voulo raviser eul' Martine in chti et pis s'n'imach e vient po et ch'cad' i veute pu ch'in aller

bref j'ai testé le lien de Mab et ça bug...

Peu à voir, Cousin, sinon des couvertures de livres de « Martine » avec des titres en tchi/mi.

Je signale le tort de comparer le parler québécois TEL QUE PRATIQUÉ dans l'oral avec le tchi, qui est du picard plus ou moins abâtardi. Il s'agit ici d'un dialecte, qui aurait pu devenir une langue nationale, mais l'« autre » français à prédominé.

Le québécois de nos arrières-parents, selon la région d'où ils provenaient, était plus mystérieux que le québécois actuel parlé, mais néanmoins, nos aïeuls se faisaient comprendre assez vite - et ils ont adopté les mots de leur nouvel entourage, conservant leur patois entre eux, et encore, ce n'était plus aussi « pur » dans bien des cas. J'ai entendu le québécois de mes parents évoluer. Ils pouvaient entretenir une longue discussion avec les « indigènes » sans aucun problème, contrairement à l'époque de leur arrivée, ils se faisaient reprendre souvent. Mais ça ne ressemblait pas au tchi qui offre des phrases complètes, en fait des paragraphes, même toute une conversation dont on ne saisit pas grand-chose, surtout s'il y a un accent en plus, si c'est mal articulé (on dit « avoir une patate chaude dans la bouche ») ou si c'est débité à toute allure. Un Louis-José Houde (humoriste) parle le québécois à une telle vitesse, si fébrilement, que ce n'est pas assuré qu'on va tout saisir, même si tous ses mots ont un sens connu.

Qui en France met de l'avant ce dialecte minoritaire ? Dans quel but ? C'est politique, d'une politique propre à complexifier plutôt que d'unifier mieux ?

Qui en France met de l'avant ce dialecte minoritaire ? Dans quel but ? C'est politique, d'une politique propre à complexifier plutôt que d'unifier mieux ?

Tu parles du chti ?

En fait quasiment plus personne ne le parle... à part dans certains milieux pas super favorisés... et puis y'a aussi le prêtre de l'Eglise St Pierre St Paul qui fait une fois par an une messe en chti...
C'est devenu une langue qui fait rire..., qu'on utilise avec un mélange d'humour et de mépris finalement... beaucoup de nordistes croient que le chti c'est du mauvais français...
Et puis y'a eu ce film de Danny Boon qui a pulvérisé presque tous les records d'audience... ce qui fait qu'un peu partout il s'en trouve pour imiter notre accent ... enfin quand je dis "notre"... personnellement je n'ai pas cet accent, pas plus que ma famille ou mes amis... à la grande décéption des parisiens qui nous demandent comment ça se fait qu'on parle pas comme Danny Boon...

Sinon la volonté politique est bien d'imposer le parisien partout en France... c'est fait... les politiques n'ont même plus besoin de lutter contre les autres dialectes... ce ne sont plus que des langues de musée

« Sinon la volonté politique est bien d'imposer le parisien partout en France »

Et qui a créé chez nous le mythe du « maudit français »!

C'est quand même étrange quand on considère qu'on a ici de la misère avec l'identité québécoise ou canadienne française... Et si c'est de langue qu'il sagit, je dirai que le cht'i, c'est de la petite bière à côté du chiac acadien qui ne se parle même pas pareillement de canton en canton !

quantat a écrit:

Sinon la volonté politique est bien d'imposer le parisien partout en France... c'est fait... les politiques n'ont même plus besoin de lutter contre les autres dialectes... ce ne sont plus que des langues de musée

Fais tout de meme attention à ce que tu dis, il ne faudrait pas confondre la France et mon canton; ici, on ne parle pas comme à Paris, d'ailleurs, c'est une insulte.
En puis avec ta reflexion bizarre, maintenant, j'ai l'impression de mâcher une momie...

Cela dit, l'Occitan est depuis quelques années en augmentation comme option au bac (facile !) et dans les universités; les chroniques occitanes sont bien presentes dans les canards du païs (non, David, pas ceux qu'on plume, ceux qu'on lit); mais je suis assez d'accord avec la vision de Kog, on fait de plus en plsu ressortir les regionalismes, linguistiques compris.
C'est l'effet mondialisation, Kog, qui donne envie aux gens de se reconnaitre de quelque part et de se cramponner à leurs traditions; le grand bateau tangue, on ne s'accroche pas forcement au mât mais à ce qu'on a de plus proche (le bras de mémé, par exemple). Il me semble qu'on en fait, à tort, porter la responsabilité à l'Europe, alors qu'elle n'est pas assez forte pour provoquer de tels replis...


Mab, embêtée avec son musée sa langue

c'est de la petite bière à côté du chiac acadien qui ne se parle même pas pareillement de canton en canton !

Il y a moins d'un siècle (disons un demi.... huummmm un demi, enfin bref) le patois pouvais changer d'une rue à l'autre ..; A Roubaix c'était le cas: à moins de 20 mètres l'un de l'autre deux gars ne se comprenaient pas.. Ce n'était pas non plus le même parler qu'à Tourcoing ou encore à Lille ...Il y avait aussi des patois sans quasiment aucun rapport avec le français, très proche de l'espagnol paraît il (j'avais une grand tante qui le parlait, elle en est morte)
Le chti d'aujourd'hui a été grandement "banalisé"

Tu parles l'occitan Mab ? une demo! une démo!

Je ne crois pas trop à ce revival des langues régionales... pourtant je trouve ça souhaitable..
En Bretagne (chez nos copains alcooliques... les chti et les bretons s'entendent très bien derrière un verre; d'autant que les bretons nous piquent jamais nos bières, ils préfèrent le calva et le cidre) aussi ils peuvent passer le breton au bac, des cours sont dispensés... mais en réalité personne ne le parle dans la vie quotidienne (je tiens ça d'un breton sobre), c'est pour ça que je parlais de langue de musée
je sais aussi que ces cons de catalans français (je dis ces "cons" parce que on a failli se faire trucider par des catalans dans un bal...ils étaient 40, on était 3... on s'est pas dégonflé jusqu'à ce qu'un catalan sympa nous expliquent que ces tarés avaient pas vraiment de limites et que ça craignait pour nos vies) se battent pour leur langue, mais je ne sais pas s'ils la parlent quotidiennenment