Ô Cannaba... bis

J'étais passé à côté sans vraiment remarquer. Maintenant je fais remarquer...

Je trouve délirant d'avoir un message à communiquer, intéressant à lire, mais de céder une place cacophonique à la musique, les paroles nous échappent à cause du bruit et de l'articulation plus ou moins précise.

C'est mon oreille qui est en faute ou mon éducation théâtrale qui me rend moins preneur ?

Au théâtre, le metteur en scène déclarait aux novices : « Vous avez un texte à rendre au public, il vient voir et écouter. Faites-vous voir et entendre, ar-ti-cu-lez vos paroles, et am-pli-fiez vos gestes, ceux de la dernière rangée paient le même prix que ceux de la première. »

Ça fait longtemps que t'es pas descendu dans la rue, toé.

En soi, je suis techniquement d'accord avec ta remarque... mais « so what ? », l'important c'est le message, pas la forme.

Retourne donc lire trois-quatre San-A. Lui, il avait pas vraiment de message mais toute une forme... inventée...

Faut aussi noter que ce Rap n'est pas passé inapperçu et que même André Pratte, fidèle supporteur de Charest et digne représentant des intérêts Démaraisques, a compris chaque mot de « Libérez-nous des Libéraux »...


Éditorial d'André Pratte

Réplique de LocoLocass

On est pas gouverné. On est trompé.

Ah oui, j'oubliais.

Charest et Bolduc, les grans promoteurs du PPP !!!!

Faudra m'expliquer pourquoi un CHUM en PPP alors que le privé veut maintenant une garantie financière ? Pour faire encore monter les coûts ?

Quelle arnaque!

C'est la sanité mentale des libéraux qui devrait être sous enquête !!!

« En soi, je suis techniquement d'accord avec ta remarque... mais « so what ? », l'important c'est le message, pas la forme. »

Où situes-tu le message et la forme ?

Quand c'est parlé, le message est dans la parole, la forme est la manière de rendre le tout. Non ?

Quand c'est écrit, le message est dans le texte, la forme est syntaxique et tient aussi au médium - papier, écran, couleurs, format...

Dans le cas du RAP (forme du médium chant que j'ai appris à apprécier), ton attention est éparpillée, par la voix, la musique et l'environnement visuel (les rappeurs bougent beaucoup, ils chantent/dansent, rien à voir avec Nana Mouskouri, par exemple). Le RAP, ce me semble, veut passer un MESSAGE, des paroles.

Ça me fait penser à ces films où les dialogues sont enregistrés à 10 et la musique et/ou les sons à 20-30. Si tu ne veux pas déranger les voisins, garde la télécommande à portée de la main !!

Le message a bien semblé être compris. Il en a agacé d'autres pour autre chose que ce qui t'as, comme moi de la même génération, agacé.

Par contre il a atteint son objectif, a fait réagir d'autres que la clientèle habituelle du rap.

En communication, on ne peut pas faire mieux que mouche. Pour faire réagir jusqu'à la plus grosse pointure éditoriale du Québec sur le message et non la forme, on ne peut que lever son chapeau devant la prestation de ces joyeux lurons.

C'est insensé de croire qu'un système social abandonné en tout ou en partie à des investisseurs privés va couter moins cher. C'est absolument l'inverse qui se produira, la débâcle de Wall Street a démontré par A+B l'avidité indécente des investisseurs, le danger de les laisser manoeuvrer la barque économique à leur seule manière, en vue du seul profit qui doit nécessairement augmenter de fois en fois.

The sky's the limit. Mais ce n'est pas humain.

L'argent ! l'argent ! l'argent ! On en oubliera quasiment de vivre.

« Par contre il a atteint son objectif, a fait réagir d'autres que la clientèle habituelle du rap. »

J'aurais dû préciser la position où je me tenais.

Je parlais de MOI qui ÉCOUTE/REGARDE les rappeurs qui livrent leur message dans la cacophonie musicale ou à travers une mauvaise articulation. À CE MOMENT-LÀ, je ne reçois que très peu de message.

On peut après obtenir le texte du message, le LIRE, et en discuter/analyser tout son soul. Mais au moment de l'écoute, de seul à seul, le message n'est pas aussi évident - et parfois même pas du tout.

Voilà ce dont il était question.

Ça fait longtemps que t'es pas descendu dans la rue, toé.

En soi, je suis techniquement d'accord avec ta remarque... mais « so what ? », l'important c'est le message, pas la forme.


C'est vrai, David, Kog a totalement raison. Quand on ne comprend pas les paroles comment veux-tu qu'on les apprécie ? Leur message passe dans le beurre ! André Pratte s'est dépassé pour écouter cela !



Moi aussi j'ignorais ce texte qui livre tout un message. Je me dis que si les gens comprenaient bien cette chanson, ils réagiraient autrement et il en serait un peu comme à l'époque de chansonniers : Pauline Julien et les autres qui ont grandement contribué à créér l'atmosphère propice pour les élections de 1976 !

Merci David ! C,était pas ma préférée, mais j'y vois un grand désir de me plaire !!

Je ne sais pas si tu es allergique aux overdoses .... Moi, je vais le devenir ..... As-tu entendu hier à Enquête l'histoire de Jocelyn Dupuis , j'espère que c'est le nom exact, en tout cas le no 2 de la FTQ qui s,en est mis plein les poches? Y a que nous qui sommes trop idiots pour mettre la main dans la caisse .... C'est vrai aussi que la caisse n'est pas à ma portée .... saint misère à poil !

La Caisse de Dépôt et Placement, bis et re-bis...

Hier soir, je lisais dans Voir une chronique signée Josée Legault, que je trouve presque toujours pertinente, qui traitait de la perte en 2008 de 39.8 milliards de dollars de cette « précieuse institution » à la barre de Québec inc. Elle notait alors qu'alors que son rendement se trouve ainsi amputé de 25% mais aussi, oh surprise, que ses pertes sont supérieures à celles des autres caisses de retraite canadienne.

« La question qui tue: pourquoi les autres caisses, malgré la crise mondiale, ont-elles fait mieux? Le verdict: les dirigeants de la CDP ont acheté trop de papiers commerciaux. Une perte de 22.4 milliards de dollars. Bon. Mais ça c'est l'arbre. Voyons maintenant ce qui se cache dans la forêt, soit l'AUTRE facteur.


Même si les dirigeants de la Caisse l'ont identifié comme le « premier » facteur de cet écart, il a moins retenu l'attention. Je parle ici du « coût de la couverture contre le risque de change » - une assurance prise pour protéger, en entier ou en partie, des investissements faits à l'étranger en cas de fluctuation des devises. Ce qui arriva au dollar canadien en 2008. Résultat: la Caisse a payé un montant record de 8,9 milliards de dollars pour cette couverture, dont la majeure partie est comptabilisée dans ses pertes.

Mais si elle a déboursé autant, c'est que, selon ses propres mots, elle détient « une proportion nettement plus importante de placements privés et immobiliers hors Canada
» que les autres caisses canadiennes. Traduction: la CDP, forte d'un actif de 155 milliards de dollars en 2007, a placé une proportion plus grande de notre argent à l'étranger que les caisses du reste du pays ne l'ont fait avec l'argent de leurs propres déposants! Cherchez l'erreur. »

Voilà pour l'équation démontrait le total des pertes mais ce que l'on ne nous avoue pas c'est que l'investissement accru à l'étranger vise le rendement à court terme. Mme Legault cite Robert Laplante, de l'Action Nationale, qui dans le Devoir du 3 mars notait que la part de placement de la CDP au Québec serait passée de 46% à un petit 17%.

« Dans cette boîte de Pandore se trouve aussi la nouvelle Loi sur la Caisse, adoptée sous bâillon en 2004. En 1965, Jean Lesage donnait une double mission à la Caisse: faire fructifier les avoirs des Québécois ET contribuer à l'économie d'ici. En 2004, cette mission fut modifiée pour « rechercher le rendement optimal du capital tout en contribuant au développement économique du Québec ». Sur son site, la Caisse précise que ses « investissements sont répartis au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde, partout où des occasions d'affaires intéressantes se présentent ». Investir ici ou ailleurs importe donc moins que le rendement immédiat. Ce « virage rendement » fut suggéré entre autres par Henri-Paul Rousseau, ex-pdg de la Caisse, nommé par le PQ et parti chez Power Corp l'an dernier. Ce virage tourne le dos à la logique première de la Caisse. Pour M. Rousseau, c'est en obtenant un meilleur rendement, où que ce soit dans le monde, que la Caisse peut contribuer à l'essor du Québec, et non l'inverse. Et pas un mot sur le risque à long terme d'investir autant hors Québec. »

Parti chez Power Corp, M. Rousseau ? Oh mais quelle surprise!

« En décembre 2004, Yves Séguin, alors ministre des Finances, a discuté avec le critique péquiste François Legault d'un amendement à la nouvelle loi. Plutôt qu'une mission visant le rendement « TOUT en contribuant » à l'économie québécoise, il suggérait de placer rendements et développement sur le même pied. Malheureusement, M. Séguin n'aurait pas réussi à convaincre Jean Charest. Demandant ce qui arriverait alors si Bombardier recevait une offre d'achat étrangère, François Legault prédisait que le rendement optimal intéresserait plus la Caisse que d'aider à garder Bombardier au Québec! C'est bel et bien ce qui s'est produit depuis dans le cas d'Alcan, entre autres. Bref, la mission de la Caisse n'est PAS un faux débat. »

Pas réussi à convaincre M. Charest ? M. Charest, l'autre bénéficiaire des bons conseils de M. Desmarais ( Power corp ) comme Nicoléon VBP, celui qui l'a décoré de la Légion il y a peu ? Pourquoi donc est-ce que mon nez pique ?

« Cette nouvelle loi a également changé le mode de gouvernance de la Caisse. Elle a retiré à l'Assemblée nationale le droit de démettre le pdg; mis fin à la présence statutaire à son C.A. des grandes centrales syndicales; et interdit au Vérificateur général d'examiner sa gestion dans son entier. Ce qui, notait Jacques Parizeau, n'a pas rendu la Caisse plus « indépendante » du politique. Au contraire! C'est le premier ministre qui a vu son pouvoir renforcé puisqu'il peut démettre le pdg et nommer les membres du C.A. selon son bon vouloir. »

Alors moi, si je n'ai toujours pas d'atomes crochus envers le PQ et Mme Marois, c'est la bande à Charest, une bande de menteurs boss-des-bécosses mégalomane, que j'ai en totale aversion.

On est pas gouverné, on est fourré, on est crossé...

On se souvient chez nous par-ailleurs aussi, de l'intervention du gouvernement péquiste - via la caisse de dépôt - lors de la mise en vente de Vidéotron. Ce geste pseudo-nationaliste a été sévèrement accueilli, suite au dégonflement des telcos qui a rapidement suivi. Les pertes financières, bien que moindre que les actuelles, sont encore aujourd'hui coincées dans la gorge des contribuables...

À l'époque, faut crére que Power Corp regardait ailleurs !

J'imagine que tout aurait été mieux sous la coupe de Rogers...

On veut une enquête car on n'est pas gouverné !

Quelle belle journée !

Je lis ce matin que l'ONU vient de publier un rapport très critique sur la manière dont le Kakanada s'assure du respect du droit au logement, lors de la 10e session du Conseil des droits humains de l'ONU à Genève.

Le document, qui fait suite à une visite d'observation au Kakanada réalisée en octobre 2007, s'inquiète du nombre de sans-abri, de la hausse des prix dans le secteur du logement et de la décroissance du logement public.

À Montréal, 22 000 ménages attendent actuellement un logement dans un HLM, alors qu'aucun HLM n'a été construit depuis 1994...

Mais cela n'empèche pas le Gouvernement Fédéral d'octroyer deux contrats totalisant plus de 500 $Millons pour moderniser le Systéme de soutien du commendement de la force terrestre ( SSCFT ), un réseau de communication interne que le minitriste de la Défense, Peter Mackay, a décrit comme l'« internet de l'armée sur le champs de bataille.»

Yessir, les gences en uniformes auront leur internet à eux pour s'envoyer d'impotents SMS en Afganistan... jusqu'en 2010!

Les copains d'Harper et ses harpistes General Dynamics Canada et Thales sont très haureux, le premier recevant 348 $M et le second 184 $M. Dans le contexte de la déprime économique actuelle on saluera la création de 340 nouveaux emplois. Oui, oui! 340 nouveaux emplois. N'est-ce pas fantastique ? Fantasmagorique ?

J'en pleure d'émotion !

J'en pleure d'émotion !

Arrête ça, David, il fait froid et tes larmes vont geler. Ça fera des rides de plus.

Au fond, t'as bien raison de faire de la dérision, que peut-on faire de plus ?...

Hier, j'entendais dame rumeur nous dire que Charest serait invité à retourner à Ottawa pour remettre sur pied le parti conservateur -québécois- car Harper ne nous rejoint plus et ce parti est celui des gens de l'Ouest. Nous verrons ...

Mais un beaver suicidaire, aussi !! qu'allait-il faire dans cette galère !! et apres, il toussera........ les emissions des voitures ont beau être controlées , n'empêche, c'est nocif pour les poumons des beavers... ( comment c'est déjà, beaver, en français ?)

Superbe video, David, merci !!!

ah oui, le castor, Simone de Beauvoir ..

Dire que ces dingues de french homme des bois les massacraient à la centaine pour en faire des chapeaux ! Y sont même venus jusque dans les forets du nord du Minnesota ( avant le Sieur Duluth)

Maiiiiis non!

En fait, les coureurs des bois ne chassaient pas le castor, ils faisaient du troc avec les amérindiens qui eux échangeaient les peaux contre des produits manufacturés ou des armes... Les britts de la Compagnie de la Baie d'Hudson ( cette compagnie existe toujours sous le nom de The Bay ) faisaient de même dans le nord du Canada...

heu j'avions raccourci ...

En fait, les coureurs des bois ne chassaient pas le castor,

Oh que si, les coureurs des bois chassaient le castor et toutes les bêtes poilues. Maintenant, y avait des coureurs des bois qui «embauchaient» des Indiens et d'autres pour trapper à leur place. Évidemment, quand on s'enrichit, on peut jouer à être le boss. N'oublie pas qu'ils trappaient le castor gras et le castor sec. Le premier valait plus cher que le deuxième. Il ne faut pas oublier que le coureur des bois était soumis à l'autorité du gouverneur, alors il ne pouvait pas trapper plus de peaux que le gouverneur ou l'intendant ! Il y a un chef et des valets...

ils faisaient du troc avec les amérindiens qui eux échangeaient les peaux contre des produits manufacturés ou des armes...

Les Amérindiens vendaient leurs peaux aux plus offrants et ce n'était pas les Français les plus argentés, mais les Britt, qui eux offraient 10 sols la peau de castor gras, des fusils et des couvertures en plus. C'est pourquoi les Français, voyant qu'ils ne pouvaient pas concurrencer les Britt, ajoutèrent l'eau de vie comme monnaie d'échange ce qui fit des malheurs dans la population et que mgr Laval dénonça.

Je suis en train d'apprendre que les malheurs financiers qui nous affectent ne sont que la continuation de ce que nous étions aux 16e, 17e siècle, malheureusement. On veut ben, mais on peut pas ... à la suite de nos découvreurs ! On est restés français dans la mentalité.