KaBoum! Ça Boume!
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| Le Droit à la Betise | |
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+4quantat DMaudio Karoli Lise2cc 8 participants | |
Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Dim 22 Fév - 15:34 | |
| - Koganwel a écrit:
La vieillesse n'est pas une maladie en soi, on ne doit pas la mettre dans la liste. Dans nos Sociétés, ces devenus-vieux ont payé toute leur vie affairée pour obtenir des soins, advenant que leur vieillesse soit laborieuse. Et pourquoi non ? On parlait bien de ressources, de moyens financiers, de productivité. Les personnes âgées sont aujourd'hui de plus en plus nombreuses en occident (et pas seulement), au nom de quoi les jenes moins nombreux qui vont profiter de moins de confort, de moins d'allocations, de moins de "securité" que leurs ainés devraient trimer pour les faire vivre, si ce n'est pour ces valeurs qu'Alandel et toi semblez considerer comme depassées dans le monde qui s'annonce ? Kog, tu ne peux pas raisonnablement bricoler un justificatif pour les vieux qui ont bossé toute leur vie (ils meritent, donc) et jeter la pierre aux nouveaux venus qui n'ont pas eu le temps de causer du tort à qui que ce soit (ils ne sont pas responsables de leur handicap, comme le rappelle Karoli, ils sont d'une innocence totale). Poussons la reflexion un jet de pierre (à lapider) plus loin : les anciens ont vécu, ils ont profité, ils ne seront plus utiles. Ceux qui arrivent en revanche n'ont encore eu le temps de goûter à rien. L'enfant à naître, meme avec une tare connue des parents, peut etre desiré par les dits parents. Pourquoi la solidarité jouerait pour les seniors et pas pour les actifs qui veulent leur bébé ? Ne penses tu pas qu'une société qui condamnerait des innocents serait tres tres inquietante pour n'importe lequel de ses membres, y compris un mâle dans la force de l'âge et en pleine possession de ses moyens physiques et mentaux ? Mab, avocat vinaigrette du Diable du dimanche |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Dim 22 Fév - 15:38 | |
| Elle est quand meme adorable, Karoli...
Mab -qui se retient rarement de battre le Genie des Carpettes, il adore que je le chatouille- |
| | | Lise2cc
Nombre de messages : 312 Localisation : De l'autre coté de la Grande Mare Date d'inscription : 01/01/2009
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Dim 22 Fév - 15:47 | |
| oui, te rends-tu comtpes ? non seulement elle brosse Kog dans le sens du poil, mais elle ose lui DIRE à haute en intelligible voix qu'il est sensible. On va en entendre !!! mais c'est bien, hé, c'est bien : au moins, la prochaine fois qu'on va le lui murmurer dans la trompe d'Eustache, avant de ruer, il fera mieux de se souvenir qu'on est TROIS au moins, du même avis ...... | |
| | | alande
Nombre de messages : 142 Age : 58 Date d'inscription : 04/01/2009
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Dim 22 Fév - 15:59 | |
| Mab,
Je concède volontiers qu'il faut protéger les personnes les plus fragiles dans notre société mais cela n'est valable que dans une période d'abondance de ressources. L'histoire est cyclique et l'humanité a connu ces périodes d'abondances puis de vache maigre (encore elle, nath démarre la tronçonneuse !). Or force est de constater que se sont ces populations fragiles qui ont trinqué pour le bien-être de la majorité. Nous arrivons dans une de ces périodes de frugalité. Il n'est pas question dans mon esprit de supprimer qui que se soit mais juste d'empêcher leur naissance. Non pas pour créer une race "supérieure" mais juste pour laisser à la nature le soin d'améliorer les caractères génétiques de la race humaine. Bref, de faire en sorte que l'homme revienne dans le processus d'évolution naturelle. C'est de l'eugénisme, je l'avoue et je ne m'embarrasse pas de considération philosopho-religieuse. Sur ce point, je suis assez décomplexé. Au grand dam de mes amis et intimes qui me considère comme un monstre dénué de sentiments, ce qui est faux. J'ai bien conscience que de telles idées peuvent dériver et l'étude du nazisme nous le rappelle.
Pour ce qui est de la solidarité nationale à laquelle je tiens, il n'est pas normal que des adultes responsables imposent au plus grand nombre le financement d'un enfant dont le handicap aurait été diagnostiquer durant la grossesse. Ils peuvent mener à terme cette grossesse mais, je ne vois aucune raison pour leur allouer des prestations. Ce devrait être à leur charge. | |
| | | Karoli
Nombre de messages : 1677 Localisation : Montréal Date d'inscription : 06/01/2009
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Dim 22 Fév - 16:16 | |
| Alande, je comprends très bien ton point de vue. Il est très matérialiste, mais il est vrai que l'histoire de l'homme est assez violente, mais aussi le respect de l'homme, de son mieux-être a évolué â peu près dans les mêmes proportions. L'homme a souvent constitué seulement de la chair à canon ! Il me semble qu'on a atteint d,autres idéaux, enfin ... Si on savait quand l'homme pourra se regénérer, on serait mieux lotis pour faire des choix dans les services sociaux. Poursuivons notre réflexion... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Dim 22 Fév - 16:47 | |
| « mais elle ose lui DIRE à haute en intelligible voix qu'il est sensible. On va en entendre !!! »
À peine le murmure d'un « Rousseau » qui chahute cristallin et cascadant dans un après-midi champêtre sous un Soleil bucolique qui réchauffe le cuir des chauves et l'interrogation dorsale des naïades callipyges. Si j'OSE à mon tour DIRE, avec ce que les filles (ces entourloures) appèlent de la « sensibilité ». Elles s'entendent pour l'assumer bien, avec un confort qui interpelle les mâles qui appréhendent la « sensibilité » avec un angle de vision rempli à ras bord de... femmes.
C'est bête en mautadit (et quelle place adéquate pour parler de bêtise !) de posséder autant de vocabulaire mais une sémantique pas intégralement adaptée. Les mots ne sont pas sexistes, mais l'esprit qui les reçoit a un sexe ! De sensibilité à sensiblerie, la dérive est pédagogique. Pis le plus drôle (car je suis bête et riant), c'est que je ne manque pas de sensiblerie. Si je n'étais pas moi-même, je me tournerais le dos. Dans le fond, c'est peut-être parce que je me suis découvert de la sensiblerie que je reçois escorté de mes gardes du corps seulement ce mot de « sensibilité ». Valéry disait que la sensibilité a tant horreur du vide qu'elle court après les excitations (je l'interprète, ici). Moi qui parle à l'occasion du Désir (avec le D majuscule, hein !) et itou de la Quête de la Joie (et tout cela n'est que peu sexuel, le Désir est une orientation, pas une obsession), pourquoi donc suis-je un tel pèlerin constamment en chemin ? Sans doute par... sensibilité. Je réalise le vide et l'exorcise.
Pis la sensibilité, c'est encore d'être vexé dans le tréfonds de son âme sans pour cela en devenir choqué, exalté, l'arme à la main et lustrant son soulier car un pied est destiné ! Faut pas confondre sensibilité et susceptibilité. Mais voilà, où Karoli parla de sensibilité, d'autres me parlèrent de susceptibilité. Moi qui ai horreur naturel des susceptibles... Serais-je étranger à mon moé-mingue ? (Merde, y peut ben être corniaud, le vieux Je !! Ce que mon frère, dont j'ai eu la maladresse de faire plutôt un ami, appèle « être tarla », prétendant même que je serais le tarla de toutes les tarlatitudes. Quand on m'aime autant, je préférerais être haï, me semble que je me rapprocherais alors de l'idée que j'ai de moi-même. Peut-être suis-je tarla jusqu'à me réinventer, afin de m'aimer un tsi peu plusse ? Allez sawère !!
Que disais-je avant de convoler en justes noces avec mon associativité d'idées qui me fait penser à trois choses en même temps et à écrire quatre idées dans la même phrase ? Des tarlateries. (Mon cher fraternel ami me reprocha aussi d'avoir trop d'idées dans un espace aussi restreint. Il me le fit connaitre parce que le bédéiste avait besoin d'un scénario, qu'il ne savait plus mettre en page ! aussi parce qu'il était metteur en scène et mon texte multicouche lui rendait peu probable une heureuse relation entre les planches et les sièges, la Scène et le Public. Il fut donc le premier à m'aider à corriger, en certaines circonstances, ce discours qui ne part pas dans toutes les directions, comme l'ont supposé les pas-fins qui l'ont qualifié de logorrhéique, mais qui joue tout spontanément avec les degrés de l'entendement.
OK, je le sais alors je l'avoue d'emblée, ici et là, ce processus m'échappe comme on fait une tache malencontreuse avec sa plume trop abondamment trempée. Quand je pars du premier degré pour sauter follement dans le quatrième, et parfois même dans le cinquième, l'écart est trop grand pour être « artistique », le danseur de ballet ne fait pas la split, il s'est enfargé dans la craque du plancher, et na !
Mais oui, il y a cinq degrés de l'entendement : 1) formel (un chat est un chat, 2) psychologique (le chat a des attributs), 3) philosophique (le chat a un but), 4) métaphysique (le chat a une fatalité) et 5) transcendantal (krisse, chu pogné à faire ses caprices !!).
Euh... aurais-je foutu 3-4 idées dans le même billet ?
C'est la faute de Lise ! (Car Dieu confia à Satan la création de la Femelle pour faire oublier les bogues de son programme Mâle - grossièrement fait à son image, ce qui donne une certaine idée de cet artiste-là...) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Dim 22 Fév - 16:56 | |
| « L'homme a souvent constitué seulement de la chair à canon ! Il me semble qu'on a atteint d,autres idéaux, enfin ... »
Comme j'aimerais le croire, Karoli ! Dieu est témoin de ma sincérité.
Mais voilà, les dernières décennies, depuis l'odieuse Guerre du Vietnam tout particulièrement, la chair à canon est très recherchée.
Comment croire que nous aurions des idéaux différents de l'époque médiévale où les guerres (surtout des escarmouches locales, débordant parfois, surtout quand le monarque du coin le prenait personnel... il prenait quoi de personnel ? que le seigneur en guerre, étant victorieux, gagne de l'influence et que son pouvoir à lui soit menacé), où les guerres, disais-je, étaient aussi naturelles que les lever et coucher du Soleil. La vie humaine ne valait pas chère le régiment. On est retournés là, il me semble. Et nos Sociétés arrogantes de plus en plus risquent de ressembler aux Sociétés médiévales, à son organisation politique et à son pis-aller moral. La seule différence spécifique réside, selon moi, dans le fait que nos villes modernes sont infiniment plus populeuses que les Paris, Londres et Madrid du temps de ces siècles belliqueux. Si nos villes très populeuses éclatent, ô merde et sainte merdouille priez pour nous !!
UMP : Alande a écrit ce que je n'avais pas écrit encore. Je contresignerais - mais qu'il me paie d'abord. Restons matérialistes, quoi !! |
| | | Karoli
Nombre de messages : 1677 Localisation : Montréal Date d'inscription : 06/01/2009
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Dim 22 Fév - 18:07 | |
| Allô Kog,
On dirait que tu es tout retourné ... j'espère ne pas avoir agravé le problème. Tu es ému ... ou tu te lapides pour rien ? T'es pas masochiste, quand même ?
C'est bête en mautadit (et quelle place adéquate pour parler de bêtise !) de posséder autant de vocabulaire mais une sémantique pas intégralement adaptée. Les mots ne sont pas sexistes, mais l'esprit qui les reçoit a un sexe ! De sensibilité à sensiblerie, la dérive est pédagogique...
Kog, j'ai utilisé le mot sensibilité à bon escient et je n'ai pas confondu avec sensiblerie, na, na, na. Oh oui, il y a des mots sexistes ... si je te disais que tu es une mémère, cela signifierait que tu es très bavard, incapable de garder un secret. Si tu me dis que je suis une mémère, cela signifierait que je suis une vieille femme et selon le contexte et non selon l,esprit de celui qui le reçoit, cela signifierait le bavardage non contrôlée. Pourrais-je te dire que tu es une belle d'autrefois ? Non ! C'est sexiste et cela se dit d'une femme !
De sensibilité à sensiblerie, la dérive est pédagogique dis-tu ? La compréhension de cette phrase est d'ordre intellectuel (faut connaître la différence entre les deux mots) et surtout d'ordre émotionnel parce que tu t'arrêtes plus à sensiblerie, ce qui te chagrine. Pédagogique relève de la théorie, des sciences de l'éducation pour les enfants, une méthode quelconque.
Dommage. Arrête de te culpabiliser pour rien et reste comme tu es, moi, je vais m,adapter. Tu vois, tu avais remarqué que je t'ai moins parlé depuis deux semaines... Tu t'es préoccupé de cela, ça te chicotait. C'en est une manifestation de la sensibilité, hein, j'ai rien inventé !
Mais oui, il y a cinq degrés de l'entendement : 1) formel (un chat est un chat, 2) psychologique (le chat a des attributs), 3) philosophique (le chat a un but), 4) métaphysique (le chat a une fatalité) et 5) transcendantal (krisse, chu pogné à faire ses caprices !!).
Ah ! fallait le dire ! les degrés de l 'entendement. Ma formation philosophique n'a pas été jusque là. Mais en écriture, ce n,est pas la même chose et on ne va pas entrer là-dedans.
Kog, j e ne voulais pas te remuer les tripes, seulement t'expliquer mes limites. C'est ça, Kog, on a chacun nos limites. OUi. Ça, c'est juste. Voilà ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Dim 22 Fév - 20:08 | |
| « On dirait que tu es tout retourné ... j'espère ne pas avoir agravé le problème. Tu es ému ... ou tu te lapides pour rien ? T'es pas masochiste, quand même ? »
J'étais au moment de l'écriture en possession de mes moyens, sachant quoi écrire, comment l'écrire. Êtant retourné, j'aurais fait au petit bonheur, me relisant et voyant quelqu'un d'autre - que celui que j'aurais voulu être. Est-ce important de deviner (ou de diagnostiquer) comment se sent l'auteur pour apprécier ou pas ses écrits ? Quand je lis, et que je ne LIS pas des sentiments bien accrochés, je me contente de l'écoute intellectuelle, et du comment les mots de l'auteur résonne en moi. Les filles semblent accorder beaucoup d'importance à l'humeur psychologique (ou même physique) de la personne qu'elles lisent.
« Kog, j'ai utilisé le mot sensibilité à bon escient et je n'ai pas confondu avec sensiblerie, na, na, na. »
Je te parlais du ressenti du lecteur. Comme toi tu sembles m'avoir senti « retourné » à me lire, l'auteur avait un autre regard sur ses agitations intérieures. Quand je suis vraiment retourné, agité plus que nécessaire, depuis 2-3 ans, j'évite alors d'aller sur le Net. Pas pour me cacher, parce que je sais que je pourrais écrire ce que je n'assumerais plus, une fois redevenu plus équilibré. Mais faut bien l'assumer encore ! Assumer des bêtises, en somme. Le plus simple est d'éviter d'en faire. Forumesquement, c'est très facile : on n'écrit pas. Dans le réel, face aux gens, c'est moins aisé, on ne peut pas se « débrancher », « déconnecter » avec la même simplicité.
« De sensibilité à sensiblerie, la dérive est pédagogique dis-tu ? La compréhension de cette phrase est d'ordre intellectuel »
J'avais hésité à commettre le mot « pédagogique », j'aurais été mieux inspiré d'écrire « éducationnel ». La pédagogie nous renvoie surtout à la réalité scolaire. Pourtant, élever un enfant au foyer est pédagogique. Pis ce n'est pas immédiatement intellectuel - pas autant qu'en classe, où là aussi le pédagogue diplômé va se servir autant de ses « instincts » que de ses études théoriques. Quand même, le prof est face à une bonne quinzaine, sinon vingtaine d'élèves, et ce ne sont pas ses enfants. Le parent est dans une toute autre situation. Chez nous, une grosse famille, nous ne fûmes jamais plus que 9 en même temps à la maison, et les ainés pouvaient s'occuper des bambins. Le prof est seul avec sa trollée... d'étrangers.
« Pédagogique relève de la théorie, des sciences de l'éducation pour les enfants, une méthode quelconque. »
La méthode vient toute seule à celui qui n'a pas appris la méthodologie. On développe ses méthodes, à l'aune de sa propre éducation et de son caractère. Un caractère créatif sublimera ce qu'il a appris, et le caractère statuquotiste (plus majoritaire que le premier) va répéter ce que fut son éducation.
« Arrête de te culpabiliser pour rien et reste comme tu es, moi, je vais m,adapter. »
J'ai beau avoir développé une aptitude psychologique et philosophique, je ne vois pas sur quoi tu te bases, dans ce que j'écris, pour ressentir une quelconque culpabilisation. On m'a reproché à l'occasion de manquer de culpabilisation, justement. Fataliste, je considère que ce qui a été fait ne peut pas être défait, mais qu'on a apprendre à ne pas répéter la bêtise - si ça se peut. Bien sûr, ici et là, je ressens quelque regret, sinon de la surprise d'avoir été aussi con, ça magane son auto-idolâtrie, ça !! Mais là encore, force est de constater que Ç'A ÉTÉ, essayons de mieux faire la prochaine fois. Je ne m'attarde pas longtemps sur mes fautes, beaucoup moins longtemps que ceux qui en furent victimes ! Je sais les rassurer en ne retournant pas dans mes vieilles bêtises - le moins possible. Les ceusses qui sont rancuniers, ils m'ont affecté un temps, je l'avoue volontiers, à retourner le fer dans la plaie. Comme, non, je ne suis pas maso, je n'ai eu comme choix que de les ignorer au mieux, de les éviter ensuite. J'ai appris jeune à tourner la page - ce qui n'implique pas d'oublier, mais de faire comme si et de le manifester dans ses réactions.
« Tu vois, tu avais remarqué que je t'ai moins parlé depuis deux semaines... Tu t'es préoccupé de cela, ça te chicotait. »
Je ne suis pas indifférent aux gens vers qui je vais de mon propre chef. J'aime comprendre. Et à 60 ans, j'ai accumulé des milliers de circonstances qui peuvent être appareillées, catégorisées, je me demande alors à quoi se réfère ma nouvelle expérience. Ça ne m'empêche pas de dormir, ça m'interroge. Quand un lien, réel ou virtuel, change, que ce n'est pas ce qu'on (je, tu, nous) voulait, il y a de quoi s'interroger un peu. De là à croire que j'étais « retourné », youkaïdi, youkaida !
« C'en est une manifestation de la sensibilité, hein, j'ai rien inventé ! »
Moi le corniaud qui pensait que tu définissais la sensibilité comme étant le rapport de mon discours aux vraies choses, le plus loin possible de la facilité théorique. Comme quoi nos définitions diffèrent.
« Ah ! fallait le dire ! les degrés de l 'entendement. Ma formation philosophique n'a pas été jusque là. »
Quantat va te parler d'Hobbes. Je ne pourrais pas le faire, ne l'ayant jamais lu. J'ai rencontré cette classification lors d'une lecture, apprenant par la suite qu'Hobbes avait écrit sur l'entendement, son premier fondement serait psychologique. Normal, une pierre qui n'en a pas, même un iota, n'entend rien (voilà expliqué à Mabyca pourquoi les pierres ne lui font pas de confidence).
« Mais en écriture, ce n,est pas la même chose et on ne va pas entrer là-dedans. »
J'ignore ce que les spécialistes disent de l'écriture, moi qui l'ai pratiquée par oreille (disons) je concevais que j'écrivais à la hauteur de ce que je comprenais, de qui j'étais. Si l'entendement guide l'esprit, le situe, la plume est tenue par la main que télécommande l'esprit.
« Kog, j e ne voulais pas te remuer les tripes, seulement t'expliquer mes limites. »
Ma foix du bon Yeu, elle se prend pour une cuiller et moi pour de la soupe à touiller !! Si j'étais une soupe, laquelle serais-je ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Lun 23 Fév - 2:55 | |
| - alande a écrit:
- Sur ce point, je suis assez décomplexé. Au grand dam de mes amis et intimes qui me considère comme un monstre dénué de sentiments, ce qui est faux.
J'ai bien conscience que de telles idées peuvent dériver Je ne trouve pas que tu sois un monstre d'insensibilité, peut etre ta radicalisation de ce côté vient elle de tes choix de vie Oui, Alande, ce sont les derives qui sont d'autant plus effrayantes qu'on sait qu'elles sont quasi naturelles quand on a mis un doigt dans l'engrenage. °°°°°°°°°°°°°°°° Heu, Kog... Je trouve Karoli plutot courageuse de prevenir d'eventuelles incomprehensions en expliquant qu'elle n'a peut etre pas tous les outils pour suivre tes meandres bondissants et essayer de tenir compte de ta sensibilité (pas sensiblerie, comme écrit un peu plus haut...) Moi, j'aurais dit emotivité, tu es une petite (ou une grande) cocotte minute. MINUTE, pas cocotte tout seul, je t'en prie, non, je ne t'ai pas insulté, pose immediatement ce tromblon, tu vas te blesser. Ce qu'elle a ressenti et qu'elle a essayé de traduire mi-figue mi-raisin, c'est que le ton de vos discussions risquait de devenir plus difficile, non ? Alors dans la serie "mieux vaut prevenir que guerir", elle en parle. Enleve tes lunettes laser psychologiques deux minutes et lis plus... simplement, elle a ecrit sur un ton taquin et gentil une chose importante : ne nous heurtons pas sur des malentendus. Karoli me semble avoir un bon bagage pour comprendre ta dialectique -moi, je t'ai prevenue à l'epoque où tu etais jeune et beau, dès que tu depasses trois idées dans la meme phrase, je lâche-, il n'y a pas de raisons que la quebecoise de bon niveau et le quebecois autodidacte ne s'entendent pas. Retourné, retourné... mais je suis sure qu'un belle brune te retournerait comme une crêpe, tiens. Les hommes, ça se croit plus forts que tout et ça degouline devant un battement de cil Mab -qui fait ventilateur avec les siens- |
| | | Lise2cc
Nombre de messages : 312 Localisation : De l'autre coté de la Grande Mare Date d'inscription : 01/01/2009
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Lun 23 Fév - 8:13 | |
| - Citation :
- mais je suis sure qu'un belle brune te retournerait comme une crêpe, tiens
ça tombe bien, c'est pas le Mardi gras, demain ? Lise, crépière sinon brune. | |
| | | quantat
Nombre de messages : 867 Date d'inscription : 05/01/2009
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Lun 23 Fév - 9:00 | |
| - Mab-mara-des-bois a écrit:
- quantat a écrit:
- et ma prime de missionnaire (pourvu qu'Eddie traine pas dans le coin) va me passer sous le nez
Oh pardon, je vais tâcher de reparer les degats.
1 - ... Et selon toi, sans Dieu, pas de Bien ?
2 - Eddie ? Hou hou ! Quantat evoque une position delicate qui pourrait bien lui echapper et souhaite connaitre votre opinion sur -ou sous- le sujet (il parle aussi de nez, je ne sais pas, vous comprendrez surement)
Mab (non Quantat, je t'en prie, ne me remercie pas, c'est avec plaisir...) C'est pas tout à fait ça... mais si quand même... Si le Bien n'est qu'une idée inventée par l'homme, je peux absolument douter de sa réalité.. le Bien ne peut être tenu pour réel que s'il existe idépendemmement de nous et s'il est universel Agir en vue du Bien n'est cohérent que si j'admet son existence (s'il est transcendant donc) Comme cette existence ne se démontre pas, agir moralement implique la foi dans ce Bien... Le Bien n'est alors qu'un nom donné à cette réalité postulée et à laquelle on donne aussi le nom de dieu | |
| | | quantat
Nombre de messages : 867 Date d'inscription : 05/01/2009
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Lun 23 Fév - 9:27 | |
| - Karoli a écrit:
Si nous ne pouvons pas ne pas juger, c'est, me semble t'il, que nous croyons à ce vieux machin qu'est le Bien... Pouvons nous ne tenir ce Bien que comme une pure invention humaine sans aussitôt lui retirer tout fondement qui expliquerait pourquoi nous lui sacrifions les désirs qui dérogent aux principes qui s'y enracinent?
Je trouve que le mot «Bien» avec le B majuscule est trop majestueux. Peut-être serait-il préférable de lui accoler le mot « mieux» dans certains cas. Tout ne relève pas du Bien philosophique, certaines fois, oui. Dans le courant de la vie, au milieu de la quotidienneté, mes jugements personnels me disent que ceci est mieux que cela, tout simplement. Nous jugeons des choses de seconde importance dans la vie. Quand on parle des jugements qui concernent un choix de vie, de carrière, d'avoir ou pas des enfants, de décider de comment terminer sa vie, oui, on peut certainement chatouiller la foi si on est croyant. Ces choix se font d'apès nos valeurs, qui, elles, sont en accord avec le Vrai, le Bien selon l'idéologie qui nous anime dans la vie.
Je pense que si on est croyant, notre foi doit orienter nos jugements, oui. Dans le cas contraire, nous avons tous un code d'éthique, une morale qui doit suppléer à la foi. Non ?
Je doute beaucoup, beaucoup, que cette idée de Bien ne soit le vocable de la foi. Peut-être. Je continue d'y réfléchir. Quand tu pose un "mieux", ce n'est rien d'autre que quelque chose qui est plus proche du Bien qu'un autre chose (ceci est mieux que celà= ceci est plus proche du bien que celà)... tu as éliminé le mot bien, mais pas l'idée Donc si tu crois à l'existence du bien, alors que ce bien n'est pas observable bien qu'il te permettes d'évaluer le monde observable, c'est un acte de foi, puisque rien ne peut en prouver l'existence... (au fait Karoli, tu n'es pas au courant... Je suis agnostique, ce qui ne m'empêche pas de dire que si je vise le bien j'agis en croyant) | |
| | | quantat
Nombre de messages : 867 Date d'inscription : 05/01/2009
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Lun 23 Fév - 9:31 | |
| Nous avons deux concepts bizarres appelés le bien et le mal. Concepts judéo-chrétiens ? Ca je n'y crois pas du tout... les hommes n'ont pas attendu le christianisme pour élaborer des échelles de valeurs... Il semble même que le bien et le mal se soient imposés aux hommes dès l'instant où ils ont dû s'organiser (dès le moment où ils ont travaillé) | |
| | | Lise2cc
Nombre de messages : 312 Localisation : De l'autre coté de la Grande Mare Date d'inscription : 01/01/2009
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Lun 23 Fév - 10:43 | |
| - Citation :
- les hommes n'ont pas attendu le christianisme pour élaborer des échelles de valeurs...
je suis bien contente de te le voir écrire : de4puis le début de l'ère Chré webbique, je me retiens de parler d'écrire sur la notion du bien et du mal, car lorsque je le faisais ( au début, dans l'innocence de mon ignorance) , il se trouvait immédiatement quelqu'un dans l'assemblée pour me stigmatiser du cliché : " voilà bien une réflexion de catho ! " ce qui, évidemment me renvoyait à mon cher chapelet, et me baillonait pour de longs jours. J'ai bien essayé parfois, de leur répondre ce que tu dis ci-dessus ; mais basta : en ce temps là, des balbutiements internautes, il aurait fallu crier très fort pour faire passer une telle idée. Qu'est ce que je veux prouver ? Et bien, que c'est beau, et que nous avons fait des progrès dans les groupes - ou peut-être, ça prouve tout simplement que j'ai fini par comprendre qu'il y a des groupes dans lesquels il est dangereux de discuter, et d'autres qui acceptent et respectent ce que nous écrivons ? Va savoir ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Lun 23 Fév - 10:57 | |
| « Moi, j'aurais dit emotivité, tu es une petite (ou une grande) cocotte minute. »
Peu importe le mot qu'on choisirait, on lui découvrirait au moins deux définitions - et si on se sent généreux, on monte facile à trois comme dans un ascenseur électrique (à pied, on y songerait un peu plus...).
Si les filles ont raison, je pourrais découvrir une certaine explication au ralentissement de ma créativité littéraire, qui ne s'explique pas par un affaissement de la force imaginative, c'est autre chose, il y a un grain de sable dans l'engrenage, l'entendre tourner en grinçant ne m'est plus agréable, much ado about nothing, disait Shakespear, alors la mécanique tourne moins. Ne sachant me sevrer de l'apprendre et du comprendre (je dépérirais ! l'âme anorexique), je me tourne vers d'autres projets qui ont un autre avenir que de m'occuper simplement.
Quand j'ouvre mon encrier, j'ai un projet en tête et la plume va l'actualiser. Si le « client » considère voir ce que je ne désirais pas construire, voilà quelque chagrin (d'artiste ! ne sortez pas vos mouchoirs et vos poutous). C'est trop facile de céder l'odieux de la preuve aux autres et constamment, à toujours le décharger, l'âne n'acquerra pas de la résistance au travail (est-ce que le métaphoriste digresserait déjà ? il ne lui semble pas...).
L'ému et l'excité originent de la même source : l'émotion. Mais les rôles diffèrent, et le public réagit différemment de l'un à l'autre. Une plume à la main, serais-je petit acteur ? Je constate en tout cas un désintérêt grandissant pour ce que j'ai fait pourtant toute ma vie : l'oeuvre romanesque. Et même l'écriture, en vue du public. Voilà pourquoi je me tourne peu à peu vers autre chose, avec pour seul but immédiat de ne pas me sevrer de ce qui est le plus vital : l'apprendre et le comprendre. Me semble que nous sommes tous emportés par une mouvance sociale dont je ne sais toujours pas espérer grand-chose de constructif : plus on s'outille pour communiquer (lire bâtir ensemble, en principe) et moins on s'entend bien. La politique le démontre à l'envi.
Me semble, en définitive, qu'il y a trop à comprendre, et si peu à digérer bien, pour nourrir à la Sisyphe cet estomac sans fond. Je préfère l'efficacité à l'agitation, remettre constamment son ouvrage sur le métier ne remplit pas la caisse du projet. Autant changer de projet. On dirait que j'en suis là depuis quelques années. Le temps de se faire à ce changement, si c'est possible encore. |
| | | quantat
Nombre de messages : 867 Date d'inscription : 05/01/2009
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Lun 23 Fév - 10:59 | |
| ça prouve tout simplement que j'ai fini par comprendre qu'il y a des groupes dans lesquels il est dangereux de discuter, et d'autres qui acceptent et respectent ce que nous écrivons ?
Je crois qu'il y des personnes qui, sans être forcément bêtes, ne peuvent remettre en question certaines fausses évidences sans qu'elles vivent ça comme une menace... Il en est pour qui certaines opinions consituent le reflet de ce qu'ils croient être leur identité... mais comme il n'est pas d'identité substancielle ("Descartes s'est tout gourré " Quantat à 2 grammes) en dehors de l'image qu'on en donne , sacrifier l'image devient l'équivalent de la mort... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Lun 23 Fév - 11:00 | |
| [quote="Lise2cc"] - Citation :
- Qu'est ce que je veux prouver ? Et bien, que c'est beau, et que nous avons fait des progrès dans les groupes - ou peut-être, ça prouve tout simplement que j'ai fini par comprendre qu'il y a des groupes dans lesquels il est dangereux de discuter, et d'autres qui acceptent et respectent ce que nous écrivons ?
Toutafé d'accord avec ta seconde hypothèse, Lise, il me semble aussi qu'à l'usage, les gens se sont regroupés par affinités, et la possibilité d'exprimer des idées (meme tres farfelues du moment que dénuée de haine ou agressivité) sans se faire moquer publiquement ou salir en privé est aussi le point commun d'adeptes de la tchatche qui se retrouvent sur un forum. Il n'y a pas que les partis politiques ou le macramé qui reunissent les gens. Cela dit, il existe des cathos qui devaient se faire les ongles à la distribution des cerveaux; je pense à ce pretre, en France, qui a refusé de baptiser un bébé parce que les parents n'envoyait pas leur fille aînée au catechisme. Celui ci, il s'en tient une couche qui n'a rien de sacrée. Mab -à mon avis, vu le nombre de mecreants dans le quartier, ce curé la ne s'egarera pas chez nous- |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Lun 23 Fév - 11:06 | |
| - Koganwel a écrit:
- Me semble, en définitive, qu'il y a trop à comprendre, et si peu à digérer bien, pour nourrir à la Sisyphe cet estomac sans fond. Je préfère l'efficacité à l'agitation, remettre constamment son ouvrage sur le métier ne remplit pas la caisse du projet. Autant changer de projet. On dirait que j'en suis là depuis quelques années. Le temps de se faire à ce changement, si c'est possible encore.
Est ce que ta reflexion ne prouve pas que justement, tu mutes ? Tant que tu n'es guetté que par tes orages, et pas la senilité, tu n'as pas grand souci à te faire. C'est tout de meme utile, les filles, moi j'dis. Mab - c'est tres mechant aussi parfois, surtout les mal-aimées - |
| | | alande
Nombre de messages : 142 Age : 58 Date d'inscription : 04/01/2009
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Lun 23 Fév - 12:23 | |
| Est ce que ta reflexion ne prouve pas que justement, tu mutes ?
C'est bon signe. Cela prouve qu'il fait partie de la nature et ne s'oppose pas à elle !
Alande Darwin
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Lun 23 Fév - 12:48 | |
| « Est ce que ta reflexion ne prouve pas que justement, tu mutes ? »
Je suis sans doute encore trop rationaliste (note que je n'ai pas écrit « rationnel »), et même cela ne me réussit peut-être pas très bien, s'il faut en croire Bachelard qui dit que le rationalisme n'a rien de naturel, mais qu'on a à devenir rationaliste. Toutes les petites filles ne deviennent pas Cendrillon et tous les garçons... mettons Brad Pitt.
Trop rationaliste encore pour ne pas changer ton mutin « mutes » en « évolution ». Spock, vile tentatrice alienne à trois quenoeils ? C'est le capitaine Kirk qui l'affirme, roulant la mécanique en plus.
Mais si je réussis à insérer entre les volets de ma thébaïde philosophique le bout d'un nez sensible aux chocs (et toute cette agitation brownienne autour... ça craint ! euh... mouvement brownien, tu connais ?), je veux bien parler d'évolution en me fiant à « ce qui semble ». Mon taquin rationaliste pencherait plutôt pour : le bonhomme ne sait plus à quel seing se vouer, alors il tâte de différentes authenticités (étymologiquement parlant). S'il parvient à se reconnaitre (ou devrais-je dire à se rencontrer), aura-t-il tout à fait évolué ?
Les mots ont tellement de sens, quand on ajoute un contexte, le diable est aux vaches ! Il faudrait revenir à une heureuse simplicité. Hé là, la papatte sur la Bible je le jure sans conteste : ce n'est pas mon principal défaut !! Voulant être simple, il apparaissait simplet (au premier degré : il marchait à côté de ses souliers). J'opte ici pour parler de moi au IL gauliste, ça me gêne un poil d'émeu d'être celui-là. Mais faut ben que je le pâtisse, chu pogné avec, à le chevaucher sans inutilement l'éperonner - faut avoir pitié des petites bêtes, elles ne font pas exprès, elles sont. Su son fait, ça devient moins salé. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Lun 23 Fév - 13:01 | |
| « C'est bon signe. Cela prouve qu'il fait partie de la nature et ne s'oppose pas à elle ! »
Voilà un Cousin qui mérite son sexe !
(Néanmoins, ma part féminine regimbe. J'avion-tu voulu faire partie de la nature, moua ? Pas une miette de pain rassi. Mais rassis-toé pareil !)
Bon, je vais retourner au DarkBasic, Lyonnais, là-bas où les mots n'ont qu'UN sens. MouseX() est si peu différent de MouseY() au regard affairé donc peu attentif, mais qu'on les confonde et c'est « Game Over » à la seconde même.
Karoli se demandait si je n'étais pas un tantinet maso ; y songeant mieux, le doute me saisit. J'ai bien plus de chance, avec du bagout, de me sortir d'un guêpier où les sens vont dans toutes les directions, même contraires, que de me risquer dans un couloir étroit qui n'autorise même pas de reculer, on est poussé par le mur derrière. Pis je ne déteste pas ça. Je ne sais pas trop où je m'en vais, sinon que je m'en vais bel et bien quelque part. On dirait une aventure !
(Il existe de tels couloirs dans les abattoirs... Hé ben ! Le masochiste est son propre sadique ! On n'arrête pas le progrès.)
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Lun 23 Fév - 13:14 | |
| - Koganwel a écrit:
- Mais si je réussis à insérer entre les volets de ma thébaïde philosophique le bout d'un nez sensible aux chocs (et toute cette agitation brownienne autour... ça craint ! euh... mouvement brownien, tu connais ?), je veux bien parler d'évolution en me fiant à « ce qui semble ».
J'ai cherché brownien (j'avais lu "Brownies", tu m'etais soudain sympathique comme jamais). Figure toi que parmi les premiers mots de la definition de "mouvement brownien", il y a "mathematique"; houla... Pour peu que ça mousse, c'est un truc pour Quantat. Il est beaucoup plus prudent de ne rien laisser approcher de moi qui soit siglé "mathematique" (sauf si c'est un prof de qui serait devenu Cendrillon... Pardon, Brad Pitt). Par acquis de conscience, je suis allée au bout de la phrase. Il y est question d'une grosse particule (c'est toi ?) qui se cogne à des petites particules (ça, ce sont surement des gonzesses) et zigzague benoitement. Il y a un type que ça a rendu super celebre de decouvrir le mouvement des auto tamponneuses, et il s'appelle Robert Brown -Brown... brownien... Il y a vraiment de curieuses coincidences... En fin de compte, je me demande si tu as voulu dire que tu n'etais pas retourné mais choqué (par les contacts repetés et desordonnés avec les petites particules) ou si des abeilles bourdonnent autour de ton nez, et la, oui ça craint ? Mab -nous en France, les abeilles, ce n'est pas avant avril- |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Lun 23 Fév - 14:13 | |
| « En fin de compte, je me demande si tu as voulu dire que tu n'etais pas retourné mais choqué »
En effette, ma rouquine blondinette. Pour payer de mine au Lillois, allons-y pour un synonyme de « choqué » : dérangé. L'agitation parfois me dérange, parfois m'énArve, parfois ceci et parfois cela.
Serais-je sensible parce que, comme bille dans un pinball, je vais de-ci de-là ?
Branche-toé, Toto !
Mais alors, plutôt qu'excité, serais-je électrisant ? (Faut bien que je me ménage un peu...)
Bon, j'ai toujours à programmer ma souris - à ne pas voler le fromage de mon babeur... labeur, labeur ! |
| | | Karoli
Nombre de messages : 1677 Localisation : Montréal Date d'inscription : 06/01/2009
| Sujet: Re: Le Droit à la Betise Lun 23 Fév - 21:04 | |
| Quand tu pose un "mieux", ce n'est rien d'autre que quelque chose qui est plus proche du Bien qu'un autre chose (ceci est mieux que celà= ceci est plus proche du bien que celà)... tu as éliminé le mot bien, mais pas l'idée
Oui, en effet. Je me soucie d'agir ou de choisir pour un meilleur .... choix ou acte : un résultat meilleur pour moi ou pour un autre. Je ferai le meilleur choix pour favoriser mon enfant parce que je l'aime, tout simplement. Au diable Dieu et la cohorte de....
Donc si tu crois à l'existence du bien, alors que ce bien n'est pas observable bien qu'il te permettes d'évaluer le monde observable, c'est un acte de foi, puisque rien ne peut en prouver l'existence...
Ben, pour moi, le mot «foi» réfère au catho : on est certain qu'il y a un au-delà ; un Dieu-père qui veille sur nous. Si tu veux dire que foi signifie croire sans voir, cela me convient mieux. Je ne comprends pas pourquoi tu associes d'emblée Bien et foi et Dieu. Le Bien, le «mieux» bien qu'étant des mots abstraits se traduisent dans la réalité. Si je choisis soigneusement un présent pour toi et qu'il te rend heureux, il y aura manifestation de ce bonheur et je verrai les manifestations dans la réalité, même si le mot bonheur est abstrait. Et cela n'a rien à voir avec Dieu et la foi. Bref, le bien est observable quelquefois, dans certaines circonstances.
En fait ce qui me gêne dans ta démonstration, c'est que je crois que tu te situes seulement dans l'absolu pour définir le bien et moi je pense que le bien a sa place dans les petites choses de la quotidienneté. Et parfois, le bien n'a rien à voir avec la foi et Dieu. Enfin ... | |
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| Sujet: Re: Le Droit à la Betise | |
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