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 En Brassant le Couscous... suite

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Karoli
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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptyJeu 5 Fév - 15:24

Je sais plus lire...

Je suis pas scaphandrier, pas du tout placebeau et jai une peine à l'âme à fendre mon coeur d'animal, soulignerait Cyrulnik!

Çs se soigne, docteure ?
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Karoli

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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptyJeu 5 Fév - 18:00

On s'entend, Kog, sur l'amour masculin ! Ç's'peut pas !!!! Very Happy

La part « femelle ». Je mets les virgules car cette part-là est tributaire des deux sexes. Le gars, autant que la fille, a des attentes (donc des besoins - car qu'ATTENDONS-nous, vous et moi, sinon la résolution des besoins incoercibles ?).

Qu'est-ce que tu entends par des besoins incoercibles ? Ça ressemble à ce que disaient les curés autrefois : c'était seulement les besoins masculins qui étaient intolérables, car les femmes, elles, elles étaient au service des autres et n'avaient point de besoins. On est plus heureux de donner que de recevoir !!!!

Tu doutes, Karoli : ce sentiment est spontané ou structuré (venant peu à peu, comme un mur se monte brique à brique). T'es pas certaine, d'une fois à l'autre. Quand c'est bading-badang, spontané, c'est instinctif. Ne lésinons pas sur les moyens. Lorsque le rationnel, ou déterminé tel, embarque dans l'aventure, c'est une toute autre écriture existentielle. En principe. À la base, oui. C'est la conscience qui s'anime, qui acte. Rien à voir avec l'instinctuel, qui lui ne réfléchit jamais, il est. Un scénario déjà écrit.

D'une part, il faut distinguer une relation sexuelle d'une relation amoureuse bien que que les deux puissent être imbriquées chez un couple. Une femme aussi a besoin de baiser, ne t'en déplaise. Et elle peut le faire sans être amoureuse de son homme d'un sosir. Oui, comme un gars, sans se préoccuper du lendemain.

Au-delà de cette rencontre sexuelle, il y a bien sûr le fait que nos besoins, nos attentes, enfin, les plus importantes soient comblées par notre partenaire quand on veut s'engager à long terme. Le court terme existe, on le sait. Définir ses besoins demande beaucoup de réflexion, de l'aide, parfois. Ce n'est pas évident. Et si l'instinct prend toute la place, c'est plutôt le roman Arlequin, cette vision de la vie en rose qui omnubile notre myopie et le désenchantement risque d'arriver assez tôt dans cette vie de couple. Ô malheur...


Si tu es incapable de reconnaitre le chemin qui s'en vient, ne parle pas de conscience, mais d'instinct. Tu as à deviner, pas à prévoir. Seule l'esprit concient peut prévoir, actant en ce sens, il n'a pas encore vécu mais il prévoit que.

On peut toujours prévoir ... mais la prévoyance est bien courte. Tant de facteurs viennent modifier le cours une vie...

Et puis, j'ai un peu répondu précédemement.

L'amour est cet état de la conscience, inspiré par le biologique, qui détermine l'importance d'une personne, sans préciser encore en quoi cette personne est si bien déterminée, exclue des autres, qui ne mérite pas autant. C'est alors que nous tombons dans le psychologique, qui expliquera plus avant le pourquoi du choix qui fut fait.

EH la, la . T'es savant, toi ! Tu en connais un rayon de l'amour, même sa définition. Moi, je suis incapable de donner une définition de l'amour tellement les facteurs sont imbriqués les uns dans les autres. Quantaaat, t'en penses quoi ????

On aura beau réduire l'amour au plus profond de l'instinctif, ce sera encore conséquent, cohérent, logique. Obéir à ses instincts les plus primaires est encore un acte logique. On fait ce qu'on devait faire. La conscience, si chère à l'animal humain, sert souvent la justification que la rationalisation.

Kog, sapristi, on est pas des bonobos ! Entre la guenon qui préfère son singe et une humaine qui aime son mari, il existe une différence, non ? Une logique, une logique de l'instinct,,, Puis, quand le mâle maltraite sa femme, il est encore très logique qu'elle refuse les avances de son gorille, non ? À moins que la guenon fasse pareil ? Aurait-elle un brin de conscience ?


Sauf s'il demeure dans sa symphonie primaire, l'instinct. Je désire, donc je suis. Si tu vas au-delà, tu commences déjà à te justifier. À justifier non pas ce que tu sais, mais tout ce que tu fais sans trop savoir pourquoi.

Là, j'ai de la misère à te suivre. Serais-tu conseiller matrimonial dans un quelconque recoin de la philosophie nouvelâge ?

Des fois, je me dis que le caractère humain est un viol du copyright de la Nature naturante.

Quand on vole pas trop haut ....
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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptyVen 6 Fév - 10:21

« Qu'est-ce que tu entends par des besoins incoercibles ? »

Qui ne peuvent pas être réduits par un simple acte de volonté ponctuel, exorcisés par un système moral extérieur à la personne, des besoins qu'on ne peut pas gommer en pressant sur DEL ou SUP. Leur tourner le dos ouvre la porte du liminal, et ce seuil psychologique ne mène pas au grand salon accueillant, mais à la cave humide et froide où grouillent les bibittes.

Sublimer l'instinct est une gageure de théocrates - qui sont les premiers à tricher. On donne des leçons souvent pour s'en déresponsabiliser. Pas cons, les « chefs » !

« D'une part, il faut distinguer une relation sexuelle d'une relation amoureuse bien que que les deux puissent être imbriquées chez un couple. »

Il existe une seule aventure humaine (psychologique) qui soit unidimensionnelle ? Un couple sans sexe peut encore pratiquer l'amitié. Le mot est joli, on l'applique sur une situation et on croit avoir tout compris, tout saisi. L'amitié quotidienne est parfois une longue habitude... Ne parle-t-on pas de « familiers » ? Le mot n'est pas innocent : le familier est rassurant, on reconnait son « clan ».

« Une femme aussi a besoin de baiser, ne t'en déplaise. »

En quoi cela serait-il déplaisant ? Quand tu as envie de baiser (ce qui peut se faire avec romantisme aussi) et que tu rencontres l'AMOUR, c'est débandant. Oui, on parle de femmes qui aiment baiser (pourrait-on dire au sens masculin) ; personnellement, entre quatre-z-yeux, je n'en ai jamais connues (se déclarant ouvertement), simplement entendu parler. Mais je ne doute pas qu'elles existent, puisqu'on en entend parler. Serait-ce un fantasme masculin devenu une légende urbaine ?? Assurément pas.

« Définir ses besoins demande beaucoup de réflexion, de l'aide, parfois. Ce n'est pas évident. »

On découvre vite de l'aide quand on manifeste sa... fragilité. Ça fait apparaitre, comme de générations spontanées, toutes sortes d'aidants. Ce n'est pas l'intention qui fait problème, mais l'efficacité de ces « thérapeutes » qui tombent comme manne. D'abord le « patient » doit-il vivre un réel projet, de visiter ses propres catacombes pour les cartographier - bien souvent, ai-je observé, le « patient » s'abandonne à sa fragilité et/ou manipule ainsi l'attention des autres. L'enfant turbulent ou plaintif qui veut qu'on s'occupe de lui. Il ne me semble pas possible d'avoir une réelle connaissance de soi si d'abord on n'apprivoise pas son égo, ce garde de l'âme qui fait beaucoup de zèle. Observer les autres et se dire qu'on est leur semblable. Le miroir des autres n'est pas que leur jugement à l'emporte-pièce, c'est aussi une réflexion. À faire sur soi. À quel pourcentage sommes-nous tous pareils ? Mais voilà, une éducation (faussement) élitiste prétend que nous sommes tous uniques. Comment ne pas accepter une telle caresse ??! On se fait taxidermistes et on l'empaille, trophée égotique. N'est-ce pas naturel d'accueillir sur-le-champ ce qui nous avantage ?

« Tu en connais un rayon de l'amour, même sa définition. Moi, je suis incapable de donner une définition de l'amour tellement les facteurs sont imbriqués les uns dans les autres. »

Une hypothèse de travail n'est pas encore une définition à enchâsser dans une bibliothèque. Pourquoi définir l'amour serait-il d'une grande difficulté ? L'âme, je ne dis pas, on ne sait même pas où la situer, même pas à quoi ça sert, si elle est distinguable du cogitif. L'amour, c'est un rapport à l'autre, vécu dans l'imprécision inhérente à la nature humaine, d'autant plus aléatoire que la conscience s'en mêle, ce dispositif occulte qui balaie tous les canaux de l'entendement, ça griche, ça griche dans les haut-parleurs ! Il ne reste plus qu'à interpréter les paroles ou la musique dans cette cacophonie. Pas étonnant si les Hommes sont séparés par autant d'idéologies. La Nature est plus simple que l'idée que nous nous en faisons. Une « idée » qui veut se l'approprier...

« Kog, sapristi, on est pas des bonobos ! Entre la guenon qui préfère son singe et une humaine qui aime son mari, il existe une différence, non ? Une logique, une logique de l'instinct,,, »

Logique au sens d'enchainement, de cohérence. Des états qui se répètent dans les mêmes conditions. Face au danger (qui est perçu globalement, pas le temps encore de le « raisonner »), l'instinct distille de la peur. Le même danger se répète, l'instinct s'adapte déjà, fort d'une expérience similaire. Ta présence effarouchera l'oiseau jusqu'à ce qu'il réalise que le danger est plus potentiel que réel, il pourra se mettre à chanter même si tu es dans les parages. Lève-toi (déplace-toi) brusquement, son chant cesse. Répète l'expérience, le chant persistera. L'oiseau raisonne à sa façon, l'Homme à la sienne, complexifiant trop vite ce qui pourrait être simple. L'Homme est fou d'Absolu - c'est le plus primitif de ses défauts, il foule le sol de ses pieds mais interroge les étoiles du regard. Un animal aspiré. Quand il dit son angoisse pascalienne, on le dit inspiré. Un autre animal à rassurer. Finalement, les instincts se suivent et se ressemblent. C'est « logique et rhumatismal ».

« Là, j'ai de la misère à te suivre. Serais-tu conseiller matrimonial dans un quelconque recoin de la philosophie nouvelâge ? »

Pourquoi voudrions-nous sublimer l'instinctif ? Ça nous rend meilleurs ? Est-ce à dire que la Nature aurait tort ? Que l'Homme veuille tourner le dos à ses instincts (dits animaliers, ah cet adjectif compromettant !) ne lui interdit pas de massacrer son espèce, non plus par élans instinctifs, mais par conviction idéologique ! Sommes-nous aussi évolués que nous le prétendons à l'envi ?
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Karoli

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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptyVen 6 Fév - 16:46

Voici des besoins incoercibles, à mon sens. Manger, dormir, être en sécurité.... qui, de toutes façons sont généralement respectés par le plus violent des hommes. Maintenant, je reconnais que le batteur de femme puisse indirectement empêcher sa femme de manger, de dormir et de se sentir en sécurité, mais c'est une autre affaire.

Voyons d'autres besoins : celui d'être aimé(e), d'être reconnu(e) dans ce que je sais faire, de pouvoir décidé moi-même de mes buts dans la vie et d'avoir le choix dans les moyens pour y parvenir, d'être respecté(e) dans ma personne, dans mes affaires et dans les lieux qui me sont propres...

Kog, si tu veux qu'il y ait de l'amour dans le couple et qu'il dure, il faut que règnent une certaine distance et du respect. Autrement dit, on ne peut pas toujours avoir envie d'uriner à l'unisson et pendant que l'un astique son char, l'autre peut astiquer ses ongles ou lire ou dormir ou aller voir un film.
Maintenant, d'après toi, quels sont les besoins que l'on peut supprimer ? Où peut-on sublimer l'instinct dans ce que je viens d'énoncer ?


Il existe une seule aventure humaine (psychologique) qui soit unidimensionnelle ? Un couple sans sexe peut encore pratiquer l'amitié. Le mot est joli, on l'applique sur une situation et on croit avoir tout compris, tout saisi. L'amitié quotidienne est parfois une longue habitude... Ne parle-t-on pas de « familiers » ? Le mot n'est pas innocent : le familier est rassurant, on reconnait son « clan ».

Peut-on à la fois être en amitié et en amour avec quelqu'un ? J'en doute fort puisque l'amitié justement permet une longue durée alors que l'amour, tout feu tout flamme, a une vie relativement courte. L'amitié ne requiert pas l'exclusivité comme l'amour.

« Une femme aussi a besoin de baiser, ne t'en déplaise. »
En quoi cela serait-il déplaisant ?


Cela est une nouvelle norme. Les femmes n,ont jamais eu le droit social et religieux de s'accoupler avec n'importe qui n'importe quand. Bon, certaines ont ignorer la loi ... grand bien leur fasse ! Elles ont subi l'opprobe aussi. Il fallait bien que la société contrôle les naissances, que les enfants aient un refuge et des adultes pour s'occuper d'eux.
Il suffisait d'arriver chez le médecin avec une infection vaginale pour être soupçonnée d'une vie de débauche.
Maintenant, il est normal pour les jeunes femmes de vivre leur sexualité comme les gars. On ne compte pas les partenaires et on profite du moment présent. Nous pouvons nous accorder les mêmes droits, nous, les plus vieux et les infections vaginales de toutes les sortes sont tellement nombreuses qu'il n'y a plus de gêne à en parler au médecin.


Quand tu as envie de baiser (ce qui peut se faire avec romantisme aussi) et que tu rencontres l'AMOUR, c'est débandant.

Ben je ne comprends vraiment pas comment il peut être débandant (à moins de bander ben mou et encore...) de rencontrer l'amour lors d'une relation furtive.... C'est du chinois pour moi.
Tu viens de te vendre, Kog : c'est l'homme qui devient amoureux d'une femme qu'il a baisé !!!!! Very Happy Elle, elle devient amoureuse et elle baise ensuite. Pour nous, baiser, c'est se donner à quelqu'un qu'on aime déjà !!! On est moins putes, hein ! Very Happy Very Happy


« Définir ses besoins demande beaucoup de réflexion, de l'aide, parfois. Ce n'est pas évident. »
- On découvre vite de l'aide quand on manifeste sa... fragilité. Ça fait apparaitre, comme de générations spontanées, toutes sortes d'aidants. Ce n'est pas l'intention qui fait problème, mais l'efficacité de ces « thérapeutes » qui tombent comme manne ...


Ok, je ne mets pas en doute l'inutilité des quelconques soi disant thérapeutes. Parfois, un bon ami peut faire mieux dans la définition des besoins.

Disons que, en décidant de vivre avec quelqu'un, je m'attends à ce que mon chum m'amène en vacances tous les ans; qu'il m'achète toujours les derniers vêtements à la mode; qu'il me sorte,bien entendu ; qu'il m'amène au resto plusieurs fois par semaine parce que faire le souper ça devient lassant ; et que le soir, il regarde toujours la télé avec moi et, bien sûr, qu'il m'aime et qu'il m'admire. Qu'est-ce que tu dis de mes besoins ? Lesquels sont incoercibles ? lesquels sont de vrais besoins ? et lesquels sont de la foutaise ?

Une hypothèse de travail n'est pas encore une définition à enchâsser dans une bibliothèque.

Assurément ! mais ce n,est plus une hypothès que tu as, mais une définition, juste en bas.

Pourquoi définir l'amour serait-il d'une grande difficulté ?

Parce que bien des auteurs ont essayé et cela a donné tellement de définitions qu'on ne sait plus à quel saint se vouer pour comprendre et savoir définitivement ce qu'est l,amour.


L'âme, je ne dis pas, on ne sait même pas où la situer, même pas à quoi ça sert, si elle est distinguable du cogitif. L'amour, c'est un rapport à l'autre, vécu dans l'imprécision inhérente à la nature humaine, d'autant plus aléatoire que la conscience s'en mêle, ce dispositif occulte qui balaie tous les canaux de l'entendement, ça griche, ça griche dans les haut-parleurs ! Il ne reste plus qu'à interpréter les paroles ou la musique dans cette cacophonie. Pas étonnant si les Hommes sont séparés par autant d'idéologies. La Nature est plus simple que l'idée que nous nous en faisons. Une « idée » qui veut se l'approprier...

Je te laisse cette réflexion, un peu étendue. L'amour serait-ce le pas de deux ou de Troie ?

Kog, sapristi, on est pas des bonobos ! Entre la guenon qui préfère son singe et une humaine qui aime son mari, il existe une différence, non ? Une logique, une logique de l'instinct,,, »

Logique au sens d'enchainement, de cohérence. Des états qui se répètent dans les mêmes conditions. Face au danger (qui est perçu globalement, pas le temps encore de le « raisonner »), l'instinct distille de la peur. interroge les étoiles du regard. Un animal aspiré. Quand il dit son angoisse pascalienne, on le dit inspiré. Un autre animal à rassurer. Finalement, les instincts se suivent et se ressemblent. C'est « logique et rhumatismal ».

Ce que je voulais dire ... c'est que les humains qui s'accouplent doivent vivre autre chose que les animaux qui s'accouplent instinctivement.. Il me semblait que notre raison doit avoir une part de participation plus grande, que le choix du partenaire a été un peu plus sélectif que celui de l'animal. Non ? Y a une limite à raser la terre.

Quant à nos angoisses pascaliennes, j e comprends mieux les Japonnais qui disent que l'amour est une maladie passagère !!!

Pourquoi voudrions-nous sublimer l'instinctif ? Ça nous rend meilleurs ? Est-ce à dire que la Nature aurait tort ? Que l'Homme veuille tourner le dos à ses instincts (dits animaliers, ah cet adjectif compromettant !) ne lui interdit pas de massacrer son espèce, non plus par élans instinctifs, mais par conviction idéologique !

Ben, justement, en sublimant l'instinctif on acquerrait peut-être un peu plus le sens du noble de manière a civiliser nos penchants animaliers. On y gagnerait en raffinement, il me semble.


Sommes-nous aussi évolués que nous le prétendons à l'envi ?

Ça, c'est une sacrée bonne question !
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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptyVen 6 Fév - 18:23

« Maintenant, d'après toi, quels sont les besoins que l'on peut supprimer ? »

Supprimer, jamais, on le transforme au mieux. Le mot « besoin » dit très bien, même pour les étourdis, ce qu'il signifie : c'est un b-e-s-o-i-n. Ce n'est jamais la personne en besoin qui le remet en question, mais les ceusses incapables de bien se réaliser sinon en se foutant le nez dans les affaires des autres. L'animal obéit à sa nature, sans s'interroger. L'animal évolué qu'est l'Homme a inventé l'éducation, qui est une coche « supérieure » à l'éducation du petit animal : comment fuir le prédateur ou comment être un bon prédateur. L'Homme est un animal pour qui ne parait simple - la simplicité est laissée aux animaux, ses « frères inférieurs ».

« Peut-on à la fois être en amitié et en amour avec quelqu'un ? J'en doute fort puisque l'amitié
justement permet une longue durée alors que l'amour, tout feu tout flamme, a une vie relativement courte. L'amitié ne requiert pas l'exclusivité comme l'amour. »

L'amitié n'interdit pas, mais alors pas du tout, des élans de jalousie. Sauf que l'ami(e) est mal placé(e) pour exiger une quelconque exclusivité, c'est dans nos gènes sociales. Mais il est définitif, suffit d'observer un peu, que les amis peuvent nourrir de la jalousie - une sorte d'exclusivité qui n'en porte pas le nom, voire l'opprobe. Finalement, Montréalaise, pourquoi l'amour aurait-il un droit naturel à l'exclusivité ? Comment défendre ce concept ? En songeant au besoin incontournable de protéger son espèce - chez l'Homme, l'« espèce » est la famille, la communauté et la Nation (et pour le raciste, la couleur de sa peau).
« Ben
je ne comprends vraiment pas comment il peut être débandant (à moins de bander ben mou et encore...) de rencontrer l'amour lors d'une relation furtive.... C'est du chinois pour moi. »

Que ferais-tu, de l'« amour » d'un soir (bref d'une résolution d'un désir sexuel, point) si le gars se déclarait amoureux par la suite, ou en fait DURANT l'acte de résolution ? Tu baises ou tu FAIS L'AMOUR. Si tu veux baiser, tu vas au bout du projet, tu prends un excellent moment et ensuite tu reviens à toi-même, à tes choses. L'amour veut faire durer les choses, c'est dans ses prérogatives, les faisant durer en les renouvelant. Ce n'est pas tous les caractères qui sont prêts à s'investir de la sorte.

« Tu viens de te vendre, Kog : c'est l'homme qui devient amoureux d'une femme qu'il a baisé !!!!! Very Happy
»

Kâmik, va ! C'est ton interprétation qui me vend, pas mes mots. Remarque qu'il est possible de découvrir de l'admiration en recherchant son orgasme. L'amour sans admiration, c'est du besoin animal.

« Pour nous, baiser, c'est se donner à quelqu'un qu'on aime déjà !!! On est moins putes, hein ! Very Happy Very Happy »

Pourtant dis-tu que des femmes peuvent baiser pour baiser. Branche-toé, fille !! Dans le baisage, c'est soi qu'on aime en priorité. L'autre est contingent.

« Disons que, en décidant de vivre avec quelqu'un, je m'attends à ce que mon chum m'amène en vacances tous les ans; qu'il m'achète toujours les derniers vêtements à la mode; qu'il me sorte,bien entendu ; qu'il m'amène au resto plusieurs fois par semaine parce que faire le souper ça devient lassant ; et que le soir, il regarde toujours la télé avec moi et, bien sûr, qu'il m'aime et qu'il m'admire. Qu'est-ce que tu dis de mes besoins ? Lesquels sont incoercibles ? lesquels sont de vrais
besoins ? et lesquels sont de la foutaise ? »

Tu me niaises, hein, la vilaine ?

« Assurément ! mais ce n,est plus une hypothès que tu as, mais une définition, juste en bas. »

Une définition peut être légalement une hypothèse de travail. On m'a déjà reproché d'utiliser une rhétorique où sont absents les « je pense que », « je crois que », « d'après moi », « il semble que ». Je serais trop affirmatif. J'écris (et je parle aussi à) pour des adultes consentants, sachant faire une certaine part des choses. Je note que je peux trouver agaçant aussi la rhétorique assurée de celui que je lis, néanmoins, j'en reviens toujours à faire la part des choses. Ce n'est pas parce qu'un auteur semble être convaincu, en évitant les « je pense que » et « d'après moi », que je dois tout prendre comme argent comptant. La lecture exige plus de souplesse que d'interprétation.

« Parce que bien des auteurs ont essayé et cela a donné tellement de définitions qu'on ne sait plus à quel saint se vouer pour comprendre et savoir définitivement ce qu'est l,amour. »

Fie-toi à tes tripes. L'amour, après tout, c'est pour soi, pas pour épater la galerie ; ce que tu comprends et recherches de l'amour, c'est TA définition de l'amour. Tes actes en sont témoins. On n'a pas à universaliser ce qui doit être assumé individuellement, on sombrerait dans l'éthique imposée, un des péchés mignons des religions, et de cette autre religion qu'est la politique idéologique.

« Je te laisse cette réflexion, un peu étendue. L'amour serait-ce le pas de deux ou de Troie ? »

De Troie. Tu es investi(e), ne le sachant pas encore. L'amour mûrit du moment qu'il sait se critiquer, alors il s'adapte à l'autre et l'autre à l'un, le couple fonde un amour à son égal. Et c'est tout le temps, selon moi, de l'amitié qu'on observe. L'amour, le grannnnnnnnnd amour, c'est un marchandisage (merchandising) qui entraine les partenaires à en montrer beaucoup pour convaincre. Lorsqu'on observe cet amour-là à l'intérieur du couple, on découvre souvent des gens prisonniers d'un schème - dans le sens où l'entendait Burloud : « Le schème est une forme de mouvement intérieur, et non pas la représentation d'une forme. » L'amour nait de l'intérieur, c'est instinctif, mais on en fait une scène pour attirer du public, et ses applaudissements. Les plus beaux amoureux que j'ai connus ne laissaient rien paraitre, sauf si on avait l'acuité nécessaire pour intercepter leurs tous petits gestes qui proclamaient l'attention qu'ils avaient l'un pour l'autre. Un petit rien, mais définitivement construit.

« Ce que je voulais dire ... c'est que les humains qui s'accouplent doivent vivre autre chose que les animaux qui s'accouplent instinctivement.. Il me semblait que notre raison doit avoir une part de participation plus grande, que le choix du partenaire a été un peu plus sélectif que celui de l'animal. »

Quoi, espèce d'antibiologiste ? Les animaux NE CHOISISSENT PAS ? Diable ! Les mâles se battent au sang, ou se poursuivent sur des distances de coyotes, pour épater la belle. Il n'y a pas que le mâle humain qui roule des mécaniques ! La Nature y a vu. La salope ! (Héhé !)
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MessageSujet: CHABADABADA   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptySam 7 Fév - 3:33

"L'amour est cet état de la conscience, inspiré par le biologique, qui détermine l'importance d'une personne, sans préciser encore en quoi cette personne est si bien déterminée, exclue des autres, qui ne mérite pas autant. C'est alors que nous tombons dans le psychologique, qui expliquera plus avant le pourquoi du choix qui fut fait."

Meuh pas du tout. Il n'y a rien de plus inconscient que l'amour.
C'est une bête attirance chimique qui fait poser une loupe sur les qualités de l'Elu(e) et un mouchoir en titane sur ses defauts. Cela dit, au fond du fond, meme l'amoureux eperdu sait tres bien distinguer ce qui est de ce qu'il imagine, mais l'amour fait parfois en sorte que la conscience ne rejoigne jamais la realité, pour n'avoir pas à prendre de decision cruelle.
L'affaire dure environ 3 ans. Ensuite, on s'est attaché ou non. Et selon son temperament, ses faiblesses, ses petites lâchetés ou ses grands espoirs, on s'installe avec le responsable de l'incendie presqu'eteint ou on repart en chasse.



Mab, l'amour expliqué au petit Kog
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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptySam 7 Fév - 9:55

Quand tu es en amour, Occitane, tu le sais ? tu reconnais cet état ? tu admets même tenir une loupe dans une main et un voile dans l'autre ?

Que faut-il de plus pour créer un « état de la conscience » ?

Biologique = chimique. En 2009, on accepte volontiers de parler de phéromones pour les Hommes, on croyait que ce n'était qu'un « déterminisme » animal (inférieur) - mais est-ce que les oiseaux, qui n'opèrent pas avec des phéromones, seraient des « frères supérieurs » ?

Que des pans de l'amour résident dans l'inconscient, ne nous en étonnons pas, l'inconscience est omniprésente. Je connais des enfants les lèvres enrobées de chocolat prétendant encore que « c'pas moé ! », et pourtant la vérité sortirait de la bouche des enfants.

Toi et moi disons souvent la même chose, différemment. Nous sommes séparés par un assent (et c'est de ta faute, of course). C'est ben tannant de naviguer entre philosophie, psychologie, mysticisme, spontanéité, littérature, voire poésie et de se sentir encore entier. Branche-toé, bonhomme ! Les heures sont variables, ainsi que les heurts qui en découlent.

Être soi, je veux bien, mais qui ??? Dilemme quantatique.
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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptySam 7 Fév - 11:54

« ...mais est-ce que les oiseaux, qui n'opèrent pas avec des phéromones, seraient des « frères supérieurs » ? »

C'est pas moi qui l'ai dit mais c'est Kog qui semble le suggérer. Personnellement, pour avoir subi la chose, je crois au phénomène « phéromones » lors de coups de foudre partagés. Et c'est définitivement un événement Biologique = chimique. Est-ce que ça dure 3 ans comme le souligne Mab ? Plus ou moins, il me semble. Le but est de procréer.

Mais à considérer la nature grégaire de sapiens sapiens et le temps énorme nécessaire pour amener les rejetons des phérominisés à maturité, la nature animale du besoin d'affection est-elle concevable dans son cas ?

UMP: je sais pas trop pour les oiseaux en général mais les perros, eux, sont pas courailleux !
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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptySam 7 Fév - 11:59

L'indignation

Pierre Foglia
La Presse



Parler du féminisme, de son histoire, de ses acquis dans un livre scolaire? Bien évidemment. Rappeler que le moyen-âge en ce domaine est tout récent - en 1900, les femmes n'avaient pas le droit de suivre un cours de médecine au Québec et elles n'obtiendront le droit de vote (au provincial) que 40 ans plus tard -, rappeler qui étaient Idola St-Jean, Thérèse Casgrain. Les aspects juridiques. La bataille syndicale. Le droit à l'avortement. Féminisme et pauvreté associés dans la marche Du pain et des roses (1995) pour revendiquer de meilleures conditions économiques et, évoquant cette marche, nommer Françoise David? Forcément.


La photo de Françoise David dans un ouvrage scolaire? On ne voit pas le problème.

On n'en finirait plus de s'interroger sur la pertinence de certains textes, de certaines photos, dont la mienne (1), et de certains sujets abordés dans des ouvrages dits pédagogiques. Mais pour ce qui est de Mme David, à peu près personne au Québec ne s'offusquera de la retrouver dans un cahier d'exercices du cours d'éthique et de culture religieuse destiné à des quatrièmes secondaires.
Attendez! J'ai peut-être été un peu vite. On sait la campagne que mènent les ultra-cathos et autres intégristes de la chrétienté contre ce cours d'éthique. Alors quand je dis que personne au Québec ne conteste la nécessité d'évoquer le féminisme et ses valeurs dans un ouvrage scolaire, ce n'est pas tout à fait vrai. Ils sont quelques centaines, actifs comme des millions, à s'être étouffés en découvrant la photo de Mme David dans le cahier d'exercices de leur enfant. Athée, féministe, laïque, et qui défend le droit à l'avortement, c'est beaucoup. La peste, puisqu'il faut l'appeler par son nom, capable d'enrichir en un jour l'Achéron...


On ne s'étonne nullement que ces intégristes aient alimenté un animateur d'une radio de Québec, lequel s'est empressé de dénoncer le «brainwashage socialiste de profs syndiqués en faveur d'un parti qui s'appelle Québec solidaire». Après avoir traité Mme David de soviétique, l'animateur a organisé un concours, «Déchirez Françoise David», qui consistait à déchirer la page du cahier d'exercices et à l'envoyer à la station de radio. On a fini par procéder au tirage d'un jeu vidéo, gagné par un ado que les journalistes ont joint chez lui alors qu'il était en train de jouer avec son prix. Il a dit qu'il était bien content.

On ne s'étonne nullement que cela se passe à Québec, où Jeff Filion a fait des petits, encore qu'on soit ici devant un phénomène beaucoup moins trash et beaucoup plus idéologique. Derrière ce petit con inculte, il y a une pensée, des intellectuels qui tirent les ficelles et attisent les braises. Il y en avait aussi derrière Filion; ils ont appris à manier l'insulte pour qu'elle reste acceptable. Pas hostie de vache: juste soviétique.

Arracher une page d'ouvrage scolaire, n'est-ce pas dépasser les bornes?

Non. Ce n'est pas un ouvrage scolaire, c'est un cahier d'exercices acheté par l'élève - 17,95$ - sa propriété, donc. À l'évidence, on ne peut pas vandaliser son propre bien.

Mme David est mon amie. Elle ne le sera peut-être plus après cette chronique - tant pis. Elle a porté plainte au CRTC contre l'animateur et contre la station qui l'emploie. Si j'étais le CRTC, je débouterais Mme David.

C'est un vieux débat.

S'il suffisait de censurer la connerie pour qu'elle disparaisse, ça se saurait. Mais surtout, si on se met à censurer la connerie, il va falloir décider de ce qui est con et de ce qui ne l'est pas. C'est là qu'on tombe dans les interdits bien-pensants.

Entre toi et moi, Françoise, que ce jeune homme t'ait traitée de soviétique et ait invité ses auditeurs à déchirer ta photo, c'est débile, c'est sûr, mais ça t'as fait mal où? Ça dérange quoi? Ça influence qui? Sont combien?

Mme David a réclamé que la ministre de l'éducation Mme Courchesne monte au créneau pour défendre «ses» profs, ce que la ministre a fini par faire du bout des dents. Encore là... Dans cette chronique, j'ai parfois traité les jeunes profs d'incultes, et les auteurs de la réforme de quelques noms d'oiseaux. Si un ministre s'était manifesté pour me planter, pas sûr que je ne n'aurais pas crié au loup, je veux dire à la censure.

Et de toute façon, répondre quoi à un imbécile qui ne fait pas la différence entre un syndicaliste et un syndiqué?Faudra-t-il promulguer une loi qui obligera les animateurs de radio de Québec à finir d'abord leur secondaire?

Curieux comme l'indignation - ce carburant hautement inflammable - vient différemment aux gens. Moi, par exemple, je ne m'indigne presque jamais de ce que disent ou font les «gens d'en face», ces gens qui, par nature, par conviction, par disposition naturelle de leur esprit, ne pourraient pas faire autrement que me détester, le voudraient-ils. Je les déteste tout aussi viscéralement et tout est bien, tout est calme. Ils savent. Je sais. Il m'arrive parfois d'en croiser un ou une qui, de bonne humeur de matin-là, me salue par erreur. Je le ramène aussitôt à la frontière: va donc chier, toi, crisse.

Ce que je veux dire, Françoise, c'est qu'il faut garder nos indignations et nos détestations pour nos amis. J'ai essayé d'embarquer dans la tienne pour cet animateur de Québec, j'ai pas réussi. Alors que, dans le même moment, je fulminais contre M. Landry. Un ami, M. Landry? Non, mais la même famille politique élargie (très, très élargie). Je suis souverainiste comme lui, pénétré des mêmes valeurs, je suis quand même plus près de lui que de Lucien, par exemple. Si Lucien avait traversé des piquets de grève, je ne me serais pas énervé ni rien, alors que Landry, j'ai capoté aussitôt.
C'est ce que je te disais, mes sangs ne s'échauffent jamais autant que lorsque la pute est un peu de la famille. Et c'est comme ça aussi que ne n'ai presque plus d'amis. Sais-tu quoi, je pense que je vais aller chercher des amis sur Facebook. Es-tu sur Facebook, toi, Françoise?

(1) 300 ans d'essais au Québec, un appareil pédagogique complet (Beauchemin)
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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptySam 7 Fév - 12:25

Koganwel a écrit:
Quand tu es en amour, Occitane, tu le sais ? tu reconnais cet état ? tu admets même tenir une loupe dans une main et un voile dans l'autre ?

Tu veux une reponse drole ou une reponse sincère ?
Allez, on va changer, pour une fois : figure toi, mon bon, que j'ai rarement su que j'etais amoureuse lorsque la chose me tombait dessus, et que si ça devait m'arriver encore, je serais bien embêtée.
L'amitié m'a tourmentée beaucoup plus que l'amour, qui se regle au lit, lui -au moins, on sait où le trouver.

En revanche, David... D'apres mes observations, les perroquets et les hommes n'ont pas tout à fait la meme approche de la procreation.


Mab -c'est peut etre raciste, mais je prefere les hommes-
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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptySam 7 Fév - 12:46

« Mab -c'est peut etre raciste, mais je prefere les hommes- »

Houlà... Justement le sujet d'une conversation autour d'un café, tôt ce matin.

Ça dépend ce que tu définis par homme. Si c'est sapiens sapiens, vivement le prochain échelon dans la sapienté parce que celui-là, je peux pas dire qu'il me soit sympathique, pas une miette et encore moins chaque jour... alors que les perros...

Faut dire qu'il y a moi. C'est déjà une nette amétioration.
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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptySam 7 Fév - 15:24

Supprimer, jamais, on le transforme au mieux. Le mot « besoin » dit très bien, même pour les étourdis, ce qu'il signifie : c'est un b-e-s-o-i-n. Ce n'est jamais la personne en besoin qui le remet en question, mais les ceusses incapables de bien se réaliser sinon en se foutant le nez dans les affaires des autres.

Tss, tss, tsss, mais qu'ossé ça Kog La Salle ? Tous les b e s o i n s n'ont pas la même importance.
Il y a les vrais et les faux besoins comme il y a les vraies attentes et les fausses. C'est pas évidemment du tout. Et analyser ses besoins avec l'aide d'un autre n'en fait pas un écornifleux, loin de là. Maintenant, recommence ton devoir et choisis, selon toi, les besoins dits essentiels. Tu vas pas t'en tirer comme ça. Et puis j'aimerais te dire que je me considère deux crans au-dessus des animaux, alors les comparaisons avec eux ne m'aident nullement à comprendre.

L'animal obéit à sa nature, sans s'interroger.

Je connais des humains qui vivent ainsi et ils ont moins de problèmes que les autres. Les grandes réflexions de la vie... pfff

L'animal évolué qu'est l'Homme a inventé l'éducation, qui est une coche « supérieure » à l'éducation du petit animal : comment fuir le prédateur ou comment être un bon prédateur. L'Homme est un animal pour qui ne parait simple - ....

L'éducation pourrait nous aider à mieux identifier nos besoins, les vrais, mais pas nécessairement, une illettrée ayant de la jugeotte ferait aussi bien. Il faut un peu de sincérité et de bonne volonté. Quand le monsieur doit avoir le job de papa pour moi ... c'est que je manque sûrement de maturité.


L'amitié n'interdit pas, mais alors pas du tout, des élans de jalousie.

Ben, si la jalousie s'installe, l'amitié ne va pas durer longtemps.

Sauf que l'ami(e) est mal placé(e) pour exiger une quelconque exclusivité, c'est dans nos gènes sociales.

Qu'est-ce qu'on retrouve dans nos gènes sociales, comme tu dis ? Ce serait seulement dans les tiens, par exemple. Depuis quand les amitiés requièrent l'exclusivité ?

Mais il est définitif, suffit d'observer un peu, que les amis peuvent nourrir de la jalousie -

Ben là, j e ne sais pas de quoi tu parles, ce n'est pas de l'amitié dont il s'agit, mais une sorte de préférence maladive, une peur de la solitude, un complexe d'infériorité... Écoute, nos voisins font des choix, prennent des décisions, s'accoquinnent avec l'un, avec l'autre et cela ne relève pas toujours de comportements exemplaires. Non ?

une sorte d'exclusivité qui n'en porte pas le nom, voire l'opprobe. Finalement, Montréalaise, pourquoi l'amour aurait-il un droit naturel à l'exclusivité ? Comment défendre ce concept ? En songeant au besoin incontournable de protéger son espèce - chez l'Homme, l'« espèce » est la famille, ....

Dans les temps anciens, les ceusses de ton espèce ont voulu exiger l'exclusivité sexuelle parce qu'ils voulaient être certains de léguer à leurs enfants (sans qu'il y ait l'ombre d'un doute) leurs trophés de chasse : quelques crocs jaunis qui, mis à bout sur une lanière, arrivaient à faire le tour du cou des hommes ou des femmes. Plus tard, lorsque la civilisation fut un peu plus avancée et que les idées progressèrent, la femelle a eu besoin d'être protégée pendant qu'elle s'occupait de son nourrisson et qu'elle se remettait de ses couches. Elle ne pouvait à la fois vaquer à ses tâches,semer, cultiver, récolter pendant que monsieur fumait le calumet de la paix avec ses chums. Au fil des siècles, les hommes, dépendant de leur nationalité, ont plus ou moins joué leur rôle de mâle protecteur quand la femelle avait vraiment besoin d'aide et de support et, de fil en aiguille, les choses en sont arrivées à être ce qu'elles sont aujourd'hui : un amalgamme de tout ça. Encore aujourd'hui, l'homme ne veut pas élever les enfants de l'autre mec. L'amour requiert l'exclusion ; d'ailleurs, cela se traduit dans le langage : MA femme, SA femme ... elle fait partie des possessions du mari !


Que ferais-tu, de l'« amour » d'un soir (bref d'une résolution d'un désir sexuel, point) si le gars se déclarait amoureux par la suite, ou en fait DURANT l'acte de résolution ?

Je me retiendrais pour ne pas rire. cheers La chose est vraiment réaliste ... mais, mais, j'ai appris depuis belle lurette ce que valent les mots. Je féliciterais mon mec, l'assurant de son choix judicieux, éclairé, et je lui demanderais d'attendre un peu avant d,accepter son offre, étant une fille, j'ai l'esprit beaucoup plus lent et, ensuite, j'en profiterais pour vérifier si ses gestes correspondent à ses mots. Et nous aurions encore des discussions à ce sujet pour voir à quel point il est prêt à s'engager. Mais, sur le moment, je continue à baiser, non, mais, une folle dans une poche !!!!!!!! Tu me sous-estimes, Kog. Des chanteurs de pomme sous la véranda ou dans le lit... pffft Pour le don de soi, j'ai suffisamment donné !!

Tu baises ou tu FAIS L'AMOUR. Si tu veux baiser, tu vas au bout du projet, tu prends un excellent moment et ensuite tu reviens à toi-même, à tes choses. L'amour veut faire durer les choses, c'est dans ses prérogatives, les faisant durer en les renouvelant. Ce n'est pas tous les caractères qui sont prêts à s'investir de la sorte.

Kog, l'amour, la flamme, la passion pour durer a besoin de changements et c'est contraire à l'exclusivité, à la relation qui dure. C'est un sacré problème l'amour. T'es ben chanceux d'en connaître autant.

« Tu viens de te vendre, Kog : c'est l'homme qui devient amoureux d'une femme qu'il a baisé !!!!! Very Happy
»
Kâmik, va ! C'est ton interprétation qui me vend, pas mes mots.

Na, na, na .... Kog, tous les psys populiares le disent : la femme a besoin d'être amoureuse pour baiser et l'homme devient amoureux d'une femme qu'il a baisé. Faut conclure qu'une femme qui a une bonne gueule est armée pour traverser la vie !!!!

Maintenant, entre l'idéal amoureux féminin et le besoin de satisfaire une envie sexuelle, c'est deux choses bien différentes. L'occasion fait le larron. Et je ne suis pas incongruente de profiter d'un moment de plaisir. Si on en demandait autant à nos hommes, hein ?

Remarque qu'il est possible de découvrir de l'admiration en recherchant son orgasme. L'amour sans admiration, c'est du besoin animal.

Je dirais autrement : quand l'admiration est là, l'orgasme est meilleur ! Maintenant, on peut découvrir toutes sortes de choses en cherchant un orgasme. C'est selon. On peut trouver des morpions aussi. Comme je ris ...

« Pour nous, baiser, c'est se donner à quelqu'un qu'on aime déjà !!! On est moins putes, hein ! Very Happy Very Happy »
Pourtant dis-tu que des femmes peuvent baiser pour baiser. Branche-toé, fille !! Dans le baisage, c'est soi qu'on aime en priorité. L'autre est contingent.


J'ai répondu plus haut ! Pis,l'autre n'est pas contingent mais mon complément. Pis, comme Mab, on ne tombe pas en amour drette, net, sec, comme ça. Ah les hommes ! Ils peuvent ben rire du romantisme des filles, y sont pires et ils le cachent ! Twisted Evil

« Disons que, en décidant de vivre avec quelqu'un, je m'attends à ce que mon chum m'amène en vacances tous les ans; qu'il m'achète toujours les derniers vêtements à la mode; qu'il me sorte,bien entendu ; qu'il m'amène au resto plusieurs fois par semaine parce que faire le souper ça devient lassant ; et que le soir, il regarde toujours la télé avec moi et, bien sûr, qu'il m'aime et qu'il m'admire. Qu'est-ce que tu dis de mes besoins ? Lesquels sont incoercibles ? lesquels sont de vrais
besoins ? et lesquels sont de la foutaise ? »


J'attends toujours ta réponse. Tu ne vas pas te défiler, na, na, na.

Tu me niaises, hein, la vilaine ? Pas pantoute !

Une définition peut être légalement une hypothèse de travail.

Roooh, roooh, si une définition peut-être une hypothèse de travail c'est que tu remets en cause la définition elle-même. Bon, on peut toujours se tordre les méninges quand on a rien d'autre à faire.

On m'a déjà reproché d'utiliser une rhétorique où sont absents les « je pense que », « je crois que », « d'après moi », « il semble que ». Je serais trop affirmatif. J'écris (et je parle aussi à) pour des adultes consentants, sachant faire une certaine part des choses. Je note que je peux trouver agaçant aussi la rhétorique assurée de celui que je lis, néanmoins, j'en reviens toujours à faire la part des choses. Ce n'est pas parce qu'un auteur semble être convaincu, en évitant les « je pense que » et « d'après moi », que je dois tout prendre comme argent comptant. La lecture exige plus de souplesse que d'interprétation.

Ben là, mon cher Kog, tu te poses en spécialiste dans les plates-bandes des autres. C'est vrai que c'est trop affirmatif et ça donne moins de place à l'autre pour contre argumenter. Quand tu dis que la lecture exige plus de souplesse que d'interprétation ... c'est TA recette et elle n'est pas généralisable, oh que non.


« Parce que bien des auteurs ont essayé et cela a donné tellement de définitions qu'on ne sait plus à quel saint se vouer pour comprendre et savoir définitivement ce qu'est l,amour. »
Fie-toi à tes tripes.

Ben justement, Kog, on est tous bien pourvus en tripes et c'est de là que se multiplient les définitions de l'amour, les définitions de tout en fait et qui donnent plein des définitions vraies et bonnes juste-pour-soi. C'est ... limitatif !

L'amour, après tout, c'est pour soi, pas pour épater la galerie ; ce que tu comprends et recherches de l'amour, c'est TA définition de l'amour. Tes actes en sont témoins. On n'a pas à universaliser ce qui doit être assumé individuellement, on sombrerait dans l'éthique imposée, un des péchés mignons des religions, et de cette autre religion qu'est la politique idéologique.

L'amour est parfois très merdique et ce peut être l'enfer, hein ? On a pas à universaliser l'amour ? Non? Un sentiment aussi partagé universellement, on a pas à mieux le connaître ? Ah ben...

« Je te laisse cette réflexion, un peu étendue. L'amour serait-ce le pas de deux ou de Troie ? »
- De Troie. Tu es investi(e), ne le sachant pas encore. L'amour mûrit du moment qu'il sait se critiquer, alors il s'adapte à l'autre et l'autre à l'un,

L'amour peut s'adapter à l'autre et il peut guerroyer aussi. C'est ce que j'appelle le pas de Troie. L'amoureux cachait un grand malade, dépendant affectif, un alcoolique, un violent ...Ça dépend de quel bord il penche, l'amour. Le grand amour n'existe pas, Kog. C'est un leurre tout simplement. Y a des gens qui se sont aimés, qui continuent de s'admirer, d'avoir du respect l'un pour l'autre, qui savent que l'être parfait n'existe pas et que, tout compte fait, il vaut mieux poursuivre sa vie avec celui ou celle qu'ils ont choisi. On appelle cela un mariage réussi et heureux ! Et, oui, ils s'aiment en silence et rien n'est trop apparent.


Quoi, espèce d'antibiologiste ? Les animaux NE CHOISISSENT PAS ? Diable ! Les mâles se battent au sang, ou se poursuivent sur des distances de coyotes, pour épater la belle. Il n'y a pas que le mâle humain qui roule des mécaniques !
J'espère que mes choix sont plus sélectifs que celui d'un coyote ! Et les mâles se battent pour avoir une femelle, non parce qu'ils l'aiment ! Mais on pourrait te faire croire n'importe quoi, toi !

La Nature y a vu. La salope ! (Héhé !)

Kog, qu'est -ce qui est la salope ? Moi ou la nature ? Na, na,moi, je suis propre,propre, tout le temps ! alien
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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptySam 7 Fév - 15:27

Allez, on va changer, pour une fois : figure toi, mon bon, que j'ai rarement su que j'etais amoureuse lorsque la chose me tombait dessus, et que si ça devait m'arriver encore, je serais bien embêtée.


Mab, ces chers hommes, ils disent nous connaître ... laissons-les à leurs illusions.
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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptySam 7 Fév - 17:30

« Koganwel a écrit:
Quand tu es en amour, Occitane, tu le sais ? tu reconnais cet état ? tu admets même tenir une loupe dans une main et un voile dans l'autre ?

Tu veux une reponse drole ou une reponse sincère ? »

La tienne.

« figure toi, mon bon, que j'ai rarement su que j'etais amoureuse lorsque la chose me tombait dessus, et que si ça devait m'arriver encore, je serais bien embêtée. »

Drôle d'engins que les filles, je l'ai toujours dit. Et le répète maintenant.

« L'amitié m'a tourmentée beaucoup plus que l'amour, qui se regle au lit, lui -au moins, on sait où le trouver. »

Oui, tu as bien raison. L'amitié est plus sérieuse car elle implique un temps au-delà de la première impression, une continuation, un projet à bâtir. Ça semble bizarre à dire, mais l'amitié est créée pour durer plus longtemps que l'amour. Comme si on tablait davantage, et naturellement (ÇA, c'est bizarre !), sur l'amitié que l'amour. Pourtant les enfants naissent de l'amour..........................

Où est le paradoxe ?

Tiendrait-on davantage à l'amitié, lui accordant plus d'indulgence (lire : de compréhension patiente, réitérée) qu'à l'amour qui peut engendrer des enfants, la chair de notre chair ?

Oui, quel paradoxe !!

En revanche, David... D'apres mes observations, les perroquets et les hommes n'ont pas tout à fait la meme approche de la procreation.


Mab -c'est peut etre raciste, mais je prefere les hommes-
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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptyDim 8 Fév - 5:16

Koganwel a écrit:
Drôle d'engins que les filles, je l'ai toujours dit. Et le répète maintenant.


Selon toi, et peut etre parce que comme ces engins là t'effraient, t'attendrissent ou t'agacent sans logique et à la suite, tu n'as qu'une vue d'ensemble ?
On dit que les filles versent facilement dans le romanesque -en tous cas, plus que les garçons, d'apres la légende-, c'est une belle généralité. Il me semble par exemple, que Karoli et moi sommes assez protégées de cette epidemie la. Peut etre est ce dû à notre âge (oui, oh, eh, je te vois venir, avoir passé le stade de l'oie blanche ne signifie pas que nous soyons des antiquités, Karoli, mets lui un coup de tatane preventif), mais sans doute aussi à notre nature. Et nous ne sommes pas des exceptions dans la gent feminine. Nous avons je suppose chacune nos jardins secrets mais notre emotion ne carbure pas au "Prince Charmant". Vraiment, il n'y a pas que l'âge de raison, nous savons tous que les evaporées de 20 ans font les midinettes de 60.

Un jour, il y a fort fort longtemps, du temps où tu etais jeune et beau, toi et moi... Tiens, vous etes là, les autres ? Vous etes rigolos avec vos oreilles dressées. Ah je vois, non non, ne vous meprenez pas, "lui et moi" discutions.
Eh oui, jute ça, desolée pour la rubrique potins...

Donc, je reprends... toi et moi discutions d'ecriture et sommes tombés d'accord sur une generalité : les hommes ecrivent mieux que les femmes. Ils n'ecrivent pas pour les hommes, ils sont plus universels que la prose feminine (qui selon moi, se concentre trop souvent sur les sons aigus, ceux du bord des larmes). Mais lorsqu'une femme ecrit bien... Mon Dieu, on est un peu par terre, à ce moment. Meme si la femme, globalement, manifeste son emotion plus theatralement que le mâle, lorsqu'elle sait aller à l'essentiel, elle ecrabouille la concurrence.
Reporte cette conversation sur l'opinion que tu as des filles et tu verras coller de quoi affiner tes impressions.


Mab - pas payée au nombre de mots, penser à en parler au patron -
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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptyDim 8 Fév - 12:10

Le patron, il veut rien entendre... Sauf que question « filles », il trouve que Céline chante du nez.

Céline, c'est bien une fille, non ?
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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptyDim 8 Fév - 13:11

« Selon toi, et peut etre parce que comme ces engins là t'effraient, t'attendrissent ou t'agacent sans logique et à la suite, tu n'as qu'une vue d'ensemble ? »

Fonctionnalisme, inspiré de Darwin, ou structuralisme ? Va savoir, toé, pour la dernière portion de ta question ! Quant aux éléments associés, ils sont tributaires de mon impression, oui (la part de l'« effroi » est un ajout typiquement féminin, je parlerais plutôt de « crainte », comme lorsque le doute/ignorance nous inspire de marcher sur des oeufs).

« On dit que les filles versent facilement dans le romanesque -en tous cas, plus que les garçons, d'apres la légende-, c'est une belle généralité. »

Les deux sexes pratiquent le romanesque, quoique différemment dans l'ensemble. C'est ni convergent ni divergent.

« Il me semble par exemple, que Karoli et moi sommes assez protégées de cette epidemie la. »

Chose certaine, de ma position d'observateur (ne pouvant vous vivre dans vos actes et vos mimiques), votre romantisme est personnel, mais évident encore. Et, bien sûr, plus féminin que masculin. Ce qui n'est pas une faute.

« Peut etre est ce dû à notre âge (oui, oh, eh, je te vois venir, avoir passé le stade de l'oie blanche ne signifie pas que nous soyons des antiquités, Karoli, mets lui un coup de tatane preventif) »

Elle fait faire ses commissions...

« Vraiment, il n'y a pas que l'âge de raison, nous savons tous que les evaporées de 20 ans font les midinettes de 60. »

Mais absolument. On se prolonge, n'est-ce pas ? On réussit mieux à cacher ses travers, mais leur pouvoir de persuasion demeure, c'est pourquoi on retombe plus ou moins dans nos vieilles ornières. On a maturé quand on peut chuter sans avoir l'air trop fou.

« Un jour, il y a fort fort longtemps, du temps où tu etais jeune et beau, toi et moi... Tiens, vous etes là, les autres ? Vous etes rigolos avec vos oreilles dressées. Ah je vois, non non, ne vous meprenez pas, "lui et moi" discutions. »

Moi, oui ; elle, je ne sais pas. (Tu fais dresser les oreilles, je vais s'élargir les bouches. Na ! Continuons. Donc, du temps où j'étais jeune et beau, disais-tu... et je me demande quel âge tendre elle avait, la demoiselle, à cette époque-là qui n'était pas hier, même pas avant-hier, était-ce la semaine passée ?)

« Donc, je reprends... toi et moi discutions d'ecriture et sommes tombés d'accord sur une generalité : les hommes ecrivent mieux que les femmes. Ils n'ecrivent pas pour les hommes, ils sont plus universels que la prose feminine (qui selon moi, se concentre trop souvent sur les sons aigus, ceux du bord des larmes). Mais lorsqu'une femme ecrit bien... Mon Dieu, on est un peu par terre, à ce moment. »

Oui, le meilleur des deux Mondes de l'entendement. Anne Hébert me faisait cette impression.

« Meme si la femme, globalement, manifeste son emotion plus theatralement que le mâle, lorsqu'elle sait aller à l'essentiel, elle ecrabouille la concurrence. »

Je dirais plutôt qu'elle se met à la hauteur des Albert Cohen. Oui, celui-là est mon préféré - tellement fragile, mais encore capable de soutirer le suc de ses affres. Évidemment, les Albert des deux sexes restent d'abord des êtres humains. C'est qu'on en apprend plus d'eux.

« Reporte cette conversation sur l'opinion que tu as des filles et tu verras coller de quoi affiner tes impressions. »

Je n'ai pas « cette conversation » en mémoire. Ce qui m'a le plus « affiné » concernant ce sujet éternel est d'avoir eu accès à l'indulgence et la compassion. Il reste néanmoins à affiner, encore, ces nouveaux outils. C'est comme de connaitre par coeur les mots clés d'un éditeur de programmation, c'est un bon départ, mais bien utiliser les commandes dans un projet, c'est une toute autre paire de manches. C'est alors que le « talent » se fait sentir.

« Mab - pas payée au nombre de mots, penser à en parler au patron - »

J'ai toujours reconnu la vénalité de cet engin... pardon, de cette fille... repardon, de cette femme. Sa fréquentation est déconcertante, j'allais la prendre au sérieux quand tout à coup elle m'instille le doute. Ce n'est pas tant une femme qu'un alambic, m'a vous dire.
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Karoli

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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptyDim 8 Fév - 16:42

[quote="Mab-mara-des-bois"]
Koganwel a écrit:
Drôle d'engins que les filles, je l'ai toujours dit. Et le répète maintenant.


Non, mais, nous traiter d'engins ???? Mab, on ne peut pas laisser passser cela et, Kog, il est un petit machin à deux pattes ... oui, c'est ça, un ours mal léché qui s'entoure d'une ceinture fléchée un peu à la Michelle Richard : une belle d'autrefois !!!!! Voilà pour le coup de tattate !

Selon toi, et peut etre parce que comme ces engins là t'effraient, t'attendrissent ou t'agacent sans logique et à la suite, tu n'as qu'une vue d'ensemble ?

Maaab, l'intimité insécurise les hommes et Kog est un homme. On ne doit pas chercher plus loin.

On dit que les filles versent facilement dans le romanesque -en tous cas, plus que les garçons, d'apres la légende-, c'est une belle généralité. Il me semble par exemple, que Karoli et moi sommes assez protégées de cette epidemie la. Peut etre est ce dû à notre âge (oui, oh, eh, je te vois venir, avoir passé le stade de l'oie blanche ne signifie pas que nous soyons des antiquités, Karoli, mets lui un coup de tatane preventif), mais sans doute aussi à notre nature. Et nous ne sommes pas des exceptions dans la gent feminine. Nous avons je suppose chacune nos jardins secrets mais notre emotion ne carbure pas au "Prince Charmant". Vraiment, il n'y a pas que l'âge de raison, nous savons tous que les evaporées de 20 ans font les midinettes de 60.

On a appris à miser sur le solide, ce qui dure, sur nos talents, nos carrières respectives, ce qui en cas de coup dur est bien plus sécuritaire que de compter sur un homme pour nous sortir du trou, de la dèche. Une fille finit par apprendre et elle ne met pas tous ses oeufs dans le même panier.

On verse dans le romanesque à l'adolescence et... malheureusement, certaines y passent leur vie.

Nous ne sommes plus des oies blanches, mais sache que les oies blanches ne veulent pas de vous, à moins que vos poches latérales soient bien garnies et encore, elles prendront ce qui leur conviendra et peut-être n'auront-elles pas la reconnaissance que vous espériez. Enfin je ne veux pas t'apeurer, pauvre Kog.

Donc, je reprends... toi et moi discutions d'ecriture et sommes tombés d'accord sur une generalité : les hommes ecrivent mieux que les femmes.

C'est pas vrai .... Sad Il y a d'excellents écrivains chez les deux sexes. Le talent n'est pas relié au sexe mais à l'individu. Sainte bénite, je vais finir par être utile sur ce forum !


Meme si la femme, globalement, manifeste son emotion plus theatralement que le mâle, lorsqu'elle sait aller à l'essentiel, elle ecrabouille la concurrence.
Contente de te l'entendre dire. cheers
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Karoli

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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptyDim 8 Fév - 16:44

Kog, n'oublie pas de faire ton devoir et de choisir tes besoins incoercibles et ne crois pas que le sujet va mourir au feuilleton.

Ces engins-là ont de la mémoire ! bounce bounce bounce bounce bounce bounce bounce bounce bounce bounce bounce bounce bounce bounce bounce bounce bounce bounce bounce
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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptyDim 8 Fév - 17:58

« un ours mal léché qui s'entoure d'une ceinture
fléchée un peu à la Michelle Richard : une belle d'autrefois !!!!!
Voilà pour le coup de tattate ! »

Fait même pas mal. Jamais mis ça au tour de ma taille, une ceinture fléchée. Au plus près ce fut un cordon de robe de chambre. C'était naguère.

« Maaab, l'intimité insécurise les hommes et Kog est un homme. On ne doit pas chercher plus loin. »

De se sentir mieux chez soi que partout ailleurs, est-ce de l'intimité ? Répondre aux questions posées, est-ce de l'intimité ? juger les actes de l'autre et en être jugé en contrepartie, est-ce de l'intimité ?

Qu'est-ce pour toi l'intimité ?

« Nous
ne sommes plus des oies blanches, mais sache que les oies blanches ne
veulent pas de vous, à moins que vos poches latérales soient bien
garnies et encore, elles prendront ce qui leur conviendra et peut-être
n'auront-elles pas la reconnaissance que vous espériez. Enfin je ne
veux pas t'apeurer, pauvre Kog. »

Pas peur une miette ! Oui, il y a ces oies blanches-là et une autre espèce qui joue trop souvent à la mère, de cette manière où la confiance en l'autre est minimale, alors on prend les devants, c'est tout juste si on ne vérifie pas qu'il a des chaussettes de même couleur.

Un couple le moindrement équilibré budgétise les forces pour amoindrir les effets des faiblesses, et tout le monde a des forces et des faiblesses. L'équilibre est donc un heureux échange de talents, plutôt qu'un maitre des bécosses qui les possède tous car l'autre n'en a aucun.

Mon épouse vient de s'acheter une barrette de 2 Go pour son portatif Toshiba, elle sait mieux acheter que moi. Mais fallait bien poser cette mémoire supplémentaire à la place d'une autre barrette (de 512 Mo), alors là, elle se sentait un brin désemparée (surtout que le fabricant insiste : n'ouvrez pas l'appareil, mes vouzôtres ! Mais si un magasin vend en bonne conscience des barrettes des RAM, ça doit être pour que le client les pose soi-même (il demandait 20 piastres pour le faire, mon épouse a préféré « compter » sur moi...). S'agissait de deviner youske la barrette allait, il y avait deux « couvercles » qui pouvaient être enlevés, j'ai choisi celui du centre (je n'ai jamais eu de portatif, le desktop est plus facile à ouvrir, il est même prévu pour, j'ai donc changé quelques cartes graphiques et ajouté un lecteur CD, heureusement en me fiant au fiston, plus « fort » que moi quand surviennent des problèmes, il n'est pas devenu ingénieur pour rien, quand même !! et effectivement, ma faiblesse eut besoin de sa force, c'est facile à installer un second lecteur, mais il faut un « maitre » et un « esclave », moi le savion pas, l'ordi a bloqué sur le « ROM Start », et c'était écrit en anglais : Koganwel, que t'es insignifiant, toé !! je traduis librement...).

Le fiston a enlevé le lecteur et, par la magie d'une brève manipulation, changea le nouveau lecteur en « esclave » et l'ordi fut tout content, il me félicita même ! mais je pense que j'en beurre épais, ici, mais vous comprenez l'idée générale, n'est-il pas ?

Bon, trêve de ces anecdotes insipides qui font INTIMITÉ ! Bouaaaaaaaaf ! Toutes ces niaiseries pour demander à la Karoli (acoquinée déjà à la Teutonne - les engins se sont reconnus..........) : c'est quoi, ça, l'« intimité » ?

Ah oui, les filles, mesdames, les femmes, tout ça ensemble, z'avez pas fini de mettre tous les mâles dans le même panier de crabes ? Quand un gars fait cela, et à peine, avec la légèreté de la conscience respectueuse, vous criez à la généralisation, vous téléphonez déjà au castreur ! Pfff !

Bande d'ENGINS !!!!!!!
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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptyDim 8 Fév - 18:12

« Kog, n'oublie pas de faire ton devoir et de
choisir tes besoins incoercibles et ne crois pas que le sujet va mourir
au feuilleton. »

N'avais-je pas répondu qu'un besoin EST un besoin ? Quelle liste interminable dois-je donc élaborer ?

Karoli, le mot le dit, que faut-il ajouter à sa compréhension ? Un besoin est un besoin. Je ne vais quand même pas mettre mon âme flambant nue sur un forum pour te dresser une liste digne d'un bottin téléphonique, et même pas alphabétisée !! Non mais !

« Ces engins-là ont de la mémoire ! »

Qu'a dit ! qu'a dit ! youkaïdi, youkaïda ! Scoutesse, va ! (Euh, Jeannette, je crois. Mais tu t'appèles Karoli, alors... Scoutesse !!)

UMP : ce n'est pas parce qu'un besoin nous sollicite qu'il faut chaque fois lui répondre ventre à terre, abandonné comme une maison incendiée. Toutefois, un besoin contourné nous ouvre l'horizon sur un autre besoin, et c'est parfois le besoin négligé qui s'est déguisé. C'est fou comme l'inconscient humain est ratoureux ! Lui n'abandonne j-a-m-a-i-s. Un vrai engin..................

lol!
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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptyMar 10 Fév - 17:23

N'avais-je pas répondu qu'un besoin EST un besoin ? Quelle liste interminable dois-je donc élaborer ?

Je me demandais si tu m'envoyais paître élégamment ou si tu ne savais pas. J'opte pour le deuxième choix. Kog, tous les besoins n'ont pas la même importance. Il y a les vrais besoins et les faux et tu ne fais pas la distinction. Demander à son autre de m'apporter les chaussettes quand je rentre à la maison, c'est exploiter cet autre : le prendre pour un gentil pitou, soumis à mes CAPRICES. Ce ne sont plus de vrais besoins. Les besoins sont plus fondamentaux : être aimé, respecté, pouvoir décider librement des choix de carrière sans passer après lui ...

Karoli, le mot le dit, que faut-il ajouter à sa compréhension ? Un besoin est un besoin. Je ne vais quand même pas mettre mon âme flambant nue sur un forum ...

Rassure-toi, ton âme ne serait pas tellement visible et que ferais-je avec un tel joujou impréhensible ? Et t,as compris, un besoin n'est pas nécessairement un besoin, nan, nan, nan, quand tu demandes à ta douve moitié de t'apporter une fourchette, c'est un caprice intolérable par la gente féminine mais, d'abord et avant tout, par ceux et celles qui essaient de faire du mariage une institution plus respectueuse des humains que celle qui se veut condamner les femmes à un véritable esclavagisme au service des autres.

UMP : ce n'est pas parce qu'un besoin nous sollicite qu'il faut chaque fois lui répondre ventre à terre, abandonné comme une maison incendiée.
Oh que si ! en parlant d'un vrai besoin.

Toutefois, un besoin contourné nous ouvre l'horizon sur un autre besoin, et c'est parfois le besoin négligé qui s'est déguisé.

Hum ..., hum... Pour le mysticisme, oublie ça, j'ai pas ce qu'il faut. Moi, je suis soeur Sourire !!!! J'ai rien d'une Thérèse d'Avila.

C'est fou comme l'inconscient humain est ratoureux ! Lui n'abandonne j-a-m-a-i-s. Un vrai engin..................

Kog, dis-le donc franchement, pas un engin, mais un vagin. Arrête de tourner autour. Ça fait longtemps que je l'avais compris !
C'est fou comme l'inconscient est ratoureux, autant pour les hommes que pour les femmes ! ? Very Happy
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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptyMar 10 Fév - 18:17

« Je me demandais si tu m'envoyais paître élégamment ou si tu ne savais pas. J'opte pour le deuxième choix. »

Je vais mettre de suite kekchose au propre entre toi et moi pour la suite de nos dialogues, Karoli. Je peux être très snoro, mais hypocrite, de mauvaise foi, bref salopard, je ne le penserais pas. J'aime bien niaiser amicalement l'un ou l'autre (les Mab, Lise, Quantat, DMaudio, par exemple), et ce n'est que cela, du taquinage. Je n'ai pas peur de mes réponses, je ne les cache pas, la seule façon pour moi de les cacher est d'être en butte à mes propres limites. Je n'existe pas sur le Net, quoi qu'en pensaient certains de mes « adversaires », pour exister mieux, j'existe très très bien loin de vous tous, j'ai une vie remplie à déborder de projets, trop même pour ce que je sais (salut Lillois !!) gérer. Mais coudon, chu de même, rempli de projets. KaBoum n'est que l'un d'eux. Je n'ai pas à vous offrir, à vous tous, un faux personnage plus grand que nature. Quand je viens sur KaBoum, je suis le même qui s'éparpille dans ses innombrables projets, il-veut-créer. Point final. Je serais politicien, devant obédience à un « chef », ce serait différent. Tel n'est pas le cas. Je ne représente aucune idéologie, seulement moi-même. Ce que je sais. Pour l'instant. Et vous pouvez très aisément changer la direction de certaines de mes voies, cela m'est souvent arrivé. Je suis avec vous pour apprendre, pas pour vous apprendre MA vérité. Ceci dit, poursuivons.

« Kog, tous les besoins n'ont pas la même importance. Il y a les vrais besoins et les faux et tu ne fais pas la distinction. »

Parce que, je crois l'avoir noté (peut-être maladroitement), je ne veux pas dresser une liste sans fin, car nos besoins surgissent seconde après seconde. Je disais simplement qu'un BESOIN est un besoin. Sachant bien que des besoins sont plus viscéraux que d'autres, mais à la base, l'existence d'un besoin demande sa résolution - comme on dit en psychologie. Et ce n'est pas nécessairement les besoins les plus fondamentaux qu'on RÉSOUT en premier, oh que non ! Combien de gens (dont je fais partie à l'occasion, et même trop souvent encore) vont donner de l'importance à ce qui n'est pas primaires, prépondérants, essentiels ? Nous le faisons tous. Je parlais en un sens général. Un besoin est un besoin. Et l'Humain étant ce qu'il est, tout à fait perfectible, il advient qu'il donne de l'importance à ce qu'IL reconnaitra lui-même, par la suite, comme étant bien peu important. Et pourtant il y sacrifia beaucoup ! C'est pourquoi je dis qu'un besoin est un besoin.

« Demander à son autre de m'apporter les chaussettes quand je rentre à la maison, c'est exploiter cet autre : le prendre pour un gentil pitou, soumis à mes CAPRICES. Ce ne sont plus de vrais besoins. Les besoins sont plus fondamentaux : être aimé, respecté, pouvoir décider librement des choix de carrière sans passer après lui ... »

C'est ce que je disais, dans ma rhétorique. Sûr que les besoins découlent d'un ordre, mais cela est vrai seulement pour l'observateur (qui est alors en mode éthique) qui ne se sent pas concerné, il observe froidement. Mais la personne qui SUBIT ses besoins est beaucoup plus subjective qu'objective. Alors, un besoin est définitivement un besoin. C'est ce que je voulais dire.

« Et t,as compris, un besoin n'est pas nécessairement un besoin, nan, nan, nan, quand tu demandes à ta douve moitié de t'apporter une fourchette, c'est un caprice intolérable par la gente féminine mais, d'abord et avant tout, par ceux et celles qui essaient de faire du mariage une institution plus respectueuse des humains que celle qui se veut condamner les femmes à un véritable esclavagisme au service des autres. »

Tu te situes dans la dimension critique de l'acte observé. Il existe l'autre dimension, celle de l'acte ASSUMÉ. La part du Je versus la part du Il. Le Je est dedans, le Il est extérieur, lui peut se permettre de jauger des priorités. Pour le Je, qui acte, TOUT est prioritaire, du moment qu'il conçoit cet acte. Faut faire attention de la position qu'on occupe sur l'Échiquier humain quand on émet un jugement : on est acteur ou observateur ? Et l'observateur est objectif ou bien il JUGE (éthiquement, à la hauteur de ses limites) ? L'objectivité n'est pas une grâce issue de Dieu gratuitement, ça se gagne. Il faut extraire la subjectivité de sa pensée pour commencer seulement à entrevoir ses possibilités objectives. Et ÇA, c'est pas gratis.

« Hum ..., hum... Pour le mysticisme, oublie ça, j'ai pas ce qu'il faut. Moi, je suis soeur Sourire !!!! J'ai rien d'une Thérèse d'Avila. »

Tu serais surprise, Karoli, comme nous avons tous en nous le « chromosome » mystique. Bien surprise. Je le fus déjà ! Depuis, je me méfie chaque fois que je pense être immunisé contre ceci ou cela.

« Kog, dis-le donc franchement, pas un engin, mais un vagin. Arrête de tourner autour. »

Je sais écrire « vagin » et comprendre qu'est-ce que cela signifierait car je l'utilise à l'occasion. Quand ? Lorsqu'une femme, de dix enfants, vivant dans une pauvreté relative, sinon certaine, VEUT encore des enfants. Voilà ce qu'est un « vagin », c'est-à-dire une bonne femme qui a plus d'instincts animaliers que de conscience dite humaine. Non, « engin » n'est d'aucune façon à homologuer avec « vagin ». C'est une façon de dire que les femmes, ces engins, recèlent du mystère que je ne sais pas résoudre encore.

Je ne discuterais pas avec toi (ou Mab) si je vous considérais, selon ma terminologie comme des « vagins ». Pas plus que je veux dialoguer avec des « idionazis », sachant que c'est peine perdue, que ça ne fait qu'alimenter leur perversité, point, point final. Je les destine à la géhenne. Bon débarras.

« Ça fait longtemps que je l'avais compris ! »

Que chez moi « engin » = « vagin » ?? Révise tes certitudes admirables, fille.

« C'est fou comme l'inconscient est ratoureux, autant pour les hommes que pour les femmes ! ? Very Happy »

Absolument. Comment s'en sortir ?

Facile. Fais confiance en ton vis-à-vis. Si tu le fais chier, il chiera, même s'il se cache derrière la porte refermée des toilettes. On ne va pas dans les toilettes pour écouter du Mozart paisiblement !! On va y pisser et/ou y chier. Bading et badang.

Si Koganwel n'appréciait pas Karoli, elle le saurait déjà. J'ai tellement de vocabulaire que je sais dire mes joies, mes peines, mes acceptations et mes dégouts. Sans ambages. J'assume tout le temps ce que j'écris.

Mais je sais aussi ne pas être certain de mes émois présents. C'est pourquoi je m'accorde le droit de m'amender, et d'avouer mes errances. Peu de gens font cela. Demande à DMaudio. Nous avons fauté lui et moi, et parce que nous sûmes le reconnaitre l'un en face de l'autre, on a acquis le droit de s'appeler des amis. Virtuels, bien sûr. Je sais bien distinguer le Virtuel du Réel. Je l'aime de loin - il m'aime de loin. Étant appelés à rester éloignés l'un de l'autre, tout est donc parfait. Et ce principe (d'incertitude, comme dirait Heisenberg le physicien quantique) me sert aussi de rester présent à ceux qui m'ont apparemment rejeté sur le forumesque. Si je reste présent encore malgré le rejet (manifeste ?), c'est que ça répond à un BESOIN de ma psychologie. Lequel ? Fouille-moi !! C'est ainsi et je l'accepte. Des gens m'ont claqué leur porte et la mienne reste ouverte encore.

Chu con de même. Un de mes besoins est toujours officiel, même si ma conscience s'en trouve désorientée. Qu'elle mange d'la marde !! Mes besoins priment. Du moment que ça ne me détruit pas. Pas trop, en tout cas.

Tu comprends ?

Tu comprends le sens ontologique de la détermination ? Celui-là m'habite. Je suis fataliste, tout naturellement, mais j'ignore qu'est-ce qui me pend au bout du nez. Alors l'ignorance ne m'empêcha jamais d'aller de l'avant. Quitte à me faire mal.
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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptyMar 10 Fév - 23:07

Kog, j'ai bien compris pour les taquineries.

... pour exister mieux, j'existe très très bien loin de vous tous, j'ai une vie remplie à déborder de projets, trop même pour ce que je sais ...

là, on se rejoint. Le ouaib n'est toute ma vie et la mienne aussi est bien structurée et agréable.

Et ce n'est pas nécessairement les besoins les plus fondamentaux qu'on RÉSOUT en premier, oh que non ! Combien de gens (dont je fais partie à l'occasion, et même trop souvent encore) vont donner de l'importance à ce qui n'est pas primaires, prépondérants, essentiels ? Nous le faisons tous. Je parlais en un sens général.

Assurément qu'on ne se préoccupe pas toujours des besoins fondamentaux en premier. Comme si tous les gens avaient la même maturité ! C'est bien agréable de se complaire dans le fait de
rêver au prince charmant, bien plus que d'utiliser sa rationnalité et essayer de s'entendre sur des valeurs, des besoins à satisfaire de part et d'autre. La facilité dans la vie, le fun ... j'ai déjà entendu parler, crois-moi.

Tu te situes dans la dimension critique de l'acte observé. Il existe l'autre dimension, celle de l'acte ASSUMÉ. La part du Je versus la part du Il. Le Je est dedans, le Il est extérieur, lui peut se permettre de jauger des priorités. Pour le Je, qui acte, TOUT est prioritaire, du moment qu'il conçoit cet acte. Faut faire attention de la position qu'on occupe sur l'Échiquier humain quand on émet un jugement : on est acteur ou observateur ? Et l'observateur est objectif ou bien il JUGE (éthiquement, à la hauteur de ses limites) ? L'objectivité n'est pas une grâce issue de Dieu gratuitement, ça se gagne. Il faut extraire la subjectivité de sa pensée pour commencer seulement à entrevoir ses possibilités objectives. Et ÇA, c'est pas gratis.

Si tu le veux bien, nous allons laisser notre sujet mourir de lui-même au feuilleton du forum. Nous
ne sommes plus sur la même longueur d'onde. On ne parle plus de la même chose et j'avoue que ta théorie heurte la mienne, beaucoup plus simple à comprendre et à mettre en pratique.

Tu serais surprise, Karoli, comme nous avons tous en nous le « chromosome » mystique. Bien surprise. Je le fus déjà ! Depuis, je me méfie chaque fois que je pense être immunisé contre ceci ou cela.

Je t'avoue que je n'en suis pas encore consciente et je te promets de ne pas me gratouiller les tripes pour le savoir. Tu me verrais avec des stigmates ? Please ...

Si tu le fais chier, il chiera, même s'il se cache derrière la porte refermée des toilettes. On ne va pas dans les toilettes pour écouter du Mozart paisiblement

Non, mais, tu es en colère et pas pour rire .... Quel langage ! un peu ... brut. Ça ne heurte pas
la sorte d'étiquette à observer sur le Net ? Souris, souris, le verglas n'est pas aussi épais que celui qu'on annonçait, heureusement.

Quand ? Lorsqu'une femme, de dix enfants, vivant dans une pauvreté relative, sinon certaine, VEUT encore des enfants. Voilà ce qu'est un « vagin », c'est-à-dire une bonne femme qui a plus d'instincts animaliers que de conscience dite humaine. Non, « engin » n'est d'aucune façon à homologuer avec « vagin ».

Tu as une terminologie qui t'es propre, mais pour les idées, tu n'as rien inventé. Dans certaines nationalités, on appelle pondeuses des femmes génétiquement productives. Et, au Québec, Mordecaï Richler a traité de truie, sans que l'écart de langage ne dérange aucunement les inspecteurs du politiquement correct, pour les femmes qui avaient eu des dizaines d'enfants. Alors ... Tu devrais savoir que ces femmes-là, bonnes chrétiennes, obéissaient aux nobles robes noires qui, elles, propageaint l'idée saugrenue qu'il était péché mortel d'avoir des relations sexuelles sans procréation. D'ailleurs, la femme avait droit à la jouissance seulement quand la relation avait lieu en vue de concevoir un enfant. C'est fou, c'est aberrant : je le sais.

Si je reste présent encore malgré le rejet (manifeste ?), c'est que ça répond à un BESOIN de ma psychologie. Lequel ? Fouille-moi !! C'est ainsi et je l'accepte. Des gens m'ont claqué leur porte et la mienne reste ouverte encore.

Tu as droit à tes secrets et je les respecte.
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MessageSujet: Re: En Brassant le Couscous... suite   En Brassant le Couscous... suite - Page 2 EmptyJeu 12 Fév - 14:05

Une croyance scientifique

Pierre Foglia
La Presse

Un bijou, j'allais dire comme d'habitude, mais encore plus un bijou que d'habitude : Darwin aux Années Lumières, dimanche dernier, à la radio de Radio-Canada (1). Et sertie dans ce bijou d'émission, une perle : le reportage de Chantal Srivastava en Louisiane sur le créationnisme.

Le créationnisme : lèpre ésotérique et religieuse qui ravage le sud des États-Unis, pas seulement le sud et pas seulement les États-Unis, mais oui quand même, surtout cette Bible Belt où sévissent tant de charlatans qui se réclament de plus de 200 familles et sous-familles religieuses différentes, protestants orthodoxes, évangélistes, baptistes, méthodistes, luthériens, pentecôtistes, presbytériens, adventistes, épiscopaliens et quoi encore. Ils ont presque tous en commun de prendre la Bible au pied de la lettre, de croire en particulier que Dieu a créé - d'où le créationnisme - a créé le monde, la terre, la mer, le ciel, les espèces, l'homme.

C'est faux. Dieu, même s'il existe, n'a pas créé l'homme qui vient du singe, Dieu n'a pas créé le singe qui vient du crocodile, Dieu n'a pas créé le crocodile, etc. On le sait depuis la fin du 18e siècle par Lamarck, on en a eu la certitude scientifique absolue 50 ans plus tard par Darwin et son irréfutable théorie de l'évolution.

Important : cette certitude scientifique ne va pas contre Dieu, pas contre la foi, pas contre la religion, le pape n'est pas créationniste, le pape comme la grande majorité des catholiques, des protestants, des orthodoxes, des hindouistes, des musulmans, des juifs, le pape est un fan de Darwin. (Mais W. Bush ne l'était pas.)

Important : la science, aucune science, n'a jamais rien prouvé sur l'existence ou la non-existence de Dieu. Notons que quatre des plus grands savants de tous les temps, Galilée, Newton, Einstein, Darwin, croyaient en Dieu.

Important encore : si le créationnisme est une lèpre, un voile noir, ce n'est pas tant dans son catéchisme enfantin - les anges ont créé l'univers - que dans le dessein, dans le complot politique, extrêmement intelligent qu'ont ourdi les créationnistes pour imposer leur croyance comme une science et, c'est bien là le pire, l'enseigner.

C'est ce que montre le reportage de Chantal Srivastava en Louisiane: une entreprise délibérée d'abrutissement des masses, des lois qui viennent tout juste d'être passées au Nouveau-Mexique, en Louisiane, en Iowa, bientôt au Texas, pour que le créationnisme devienne une croyance scientifique équivalente à la théorie de l'évolution, en fait bien supérieure puisque accréditée par Dieu.

C'est un peu comme si on enseignait à l'école primaire que la Terre est peut-être une grosse boule, mais peut-être aussi, comme le croient certains scientifiques, qu'elle est totalement plate. On laisserait les enfants choisir entre une boule et une galette, mais en ajoutant que Dieu, lui, pense que c'est une galette.

Le scandale est dans la manoeuvre toute orwellienne (1), notait justement un invité des Années Lumière, manoeuvre qui consiste à dénoncer le dogmatisme des scientifiques ! Orwell appelait ça : la force de l'ignorance.

On ne peut pas permettre d'enseigner que la Terre est peut-être plate quand on sait de façon certaine qu'elle ne l'est pas...

Ah! Voyez! Vous êtes dogmatique!

On ne peut pas permettre d'enseigner le créationnisme quand on sait de façon certaine depuis Darwin que l'Homme descend du singe (ou de l'escargot)...

Ah !Voyez!Vous êtes dogmatique.

Ce qui stupéfie, c'est que pas loin de la moitié des Américains croient aux folleries folles du créationnisme. 150 millions d'Américains croient que pouf, l'univers a été créé il y a environ 6000 ans, de quelques coups de baguette magique. Ils croient que l'homme ne descend pas du singe (ou de l'escargot), mais qu'il est tombé de la main de Dieu.

150 millions d'Américains. La plus grande démocratie du monde, la plus libre, la plus éclairée. Me lisez-vous bien? La plus éclairée.

Maintenant imaginez le Yémen.

LE GRAND CANYON - J'ai déjà donné un cours d'éducation physique à des enfants trisomiques, une demi-douzaine de petites filles de 8 ou 9 ans qu'on tenait par la main en les faisant marcher sur une poutre à deux pieds du sol, elles nous serraient les doigts à nous les casser comme si elles étaient sur un fil au-dessus du Grand Canyon, et si follement fières et heureuses de leur exploit qu'au bout de la poutre elles nous prenaient dans des embrassades qu'on ne pouvait desserrer qu'en promettant de leur faire retraverser, à l'instant, le Grand Canyon. Mon collègue qui avait des enfants disait que celles-là lui donnaient plus d'affection en 45 minutes que durait notre cours, que les deux siens - normaux - depuis qu'ils étaient nés.

Tout cela pour dire, on s'en étonnera, que je ne comprends pas ce que les parents d'enfants trisomiques ont contre le test de dépistage prénatal qui dira aux femmes enceintes de tous âges si leur bébé sera ou non atteint de trisomie-21. Pourquoi refuser aux femmes le choix de se faire avorter ou de garder le bébé en toute connaissance de cause?

Se pourrait-il qu'entre eugénisme et angélisme, entre Greta l'égérie des SS qui rêve d'un petit Aryen blond sans une imperfection, et le couple chrétien pro-vie qui se roule à terre de bonheur à l'idée d'avoir un merveilleux petit bébé trisomique si merveilleusement différent, se pourrait-il que la majorité des parents ne soient pas très chauds à l'idée d'avoir un enfant à qui il va falloir faire traverser le Grand Canyon toutes les cinq minutes?

Pour ceux-là, vous ne pensez pas que ce test apparaît comme un progrès de la science?
Tiens, encore la science. Tiens, encore la morale et la religion.

(1) Radio Canada célébrait dimanche le 200e anniversaire de la naissance de Darwin.

(2) Orwellien : à la manière de George Orwell dans 1984, ce roman prophétique où triomphe le parti de Big Brother, dont les trois devises sont : la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage et la troisième, si pertinente ici : l'ignorance c'est la force
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En Brassant le Couscous... suite
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