Toujours la météo oh oh !!!

Quelle aventure ! nous avons été pris dans une tempête de glace dans la nuit de jeudi à vendredi.

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Avant-hier jeudi, nous avons réglé le réveil à 5 heures, car John devait être au travail à 6 heures le lendemain matin. La puissance de sommeil que nous avons, lui et moi, est énorme : nous dormions donc de bon coeur lorsqu’un craquement m’a réveillée. Horreur : le jour filtrait à travers les rideaux pourtant épais. J’ai bondi hors du lit : ” Saloperie de réveil de … [ ici, insérer tous les noms d'oiseaux qui vous viennent par la tête ], il n’a pas sonné ! “

Le sol froid sous mes pieds n’a pas ralenti ma course vers la salle de bain. Ce n’est qu’à la porte de la-dite que j’ai compris : nous n’avions plus d’électricité ; le chauffage ne marchait plus ; le seul réveil dont l’alarme veuille encore fonctionner étant le vieux, archaiquement électrique, reçu en cadeau de noël il y a vingt ans, était mort, kaput, éteint, sur le flanc et muet.

Dans la cuisine, j’ai machinalement appuyé sur le bouton jaune de la Krups (1). Pas de réponse, bien entendu. Il restait un peu de café de la veille que j’avais gardé dans la petite casserole rouge. J’ai pensé que ce serait mieux que rien. Mais non : le café froid, quand il fait à peine 6 dans l’appartement, c’est franchement dégueulasse.

On ne célèbrera jamais trop l’importance du café le matin. Ni l’importance de ces gestes futiles que nous faisons tous , machinalement, mécaniquement, sans y penser. Gestes qui, lorsqu’ils viennent à être interrompus, ou lorsque d’aventure ils nous sont interdits, nous manquent terriblement.

Nous étions tributaires d’une tasse de café, noir pour John, et, pour moi, sucré et lait, avec roties idoines et adéquates, beurrées au beurre irlandais doux, et recouvertes de confiture de cerise. Pas trop de confitures, à peine une cuillerée à café, juste de quoi donner à la tartine un goût aigrelet accordé au rose sombre des fruits.

C’est pourquoi hier matin, à 6 heures, en pleine tempête de glace, dans le petit jour naissant en mauve tendre, nous sommes partis de la maison, emmitoufflés de laine jusqu’aux yeux, gantés, bottés conscients d’être un peu toc-toc sur les bords, mais quoi ? on ne va tout de même pas bouleverser nos vies pour quelques méchants assaults de verglas, si ?

Si. Nous aurions dû prévoir, nous aurions dû savoir, nous aurions dû .. Mais non : et comme notre vieille Dodge n’a pas renaclé à la mise en route, quelques minutes plus tard nous roulions sur le boulevard, en direction de Friendly, notre restaurant du matin favori : là, nous aurions les gauffres et les pancakes (2), les oeufs au plat, les marmelades, et le sacro-saint café. Moins fort et moins bon que le nôtre, mais café tout de même.

Pensions-nous.

Nous pensions mal.

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[center]

Citation:
J'admire aussi la discipline des américains au volant, qui respectent les ordres, et le calme des policiers. Ceux-ci donnent ces ordres de façon calme et courtoise.


Chère Lise bonjour,

Je compatis sincèrement avec vous. Ici il pleut des chiens et des chats et on se les gèle, il fait asteur un petit +7°C. Un scandale quand on sait combien on paye cher le soleil alors qu'il est absent.

Pensez-vous que ce soit consensuel sur NKB de faire l'apologie de la popolice américaine ? Même par un froid de canard...

Pour vous réchauffer



Yours Rockabilly.
EddieCochran.

Mab , mais comment tu as pu deviner ?? je n'ai même pas mis un millième d'once de Mère Thér .. oops ... pourtant !!! !!!


Eddie bien contente de vous saluer ici en ce matin un peu moins firleux - et si Nice aussi se met à se transformer en glaçon, où va le monde ???

J'ai quelques photos toutes fraiches :

Brèves de Tempête

Samedi, 4h32 du matin :
Mais qui s'amuse à faire decoller son avion à pedales sous mes fenetres ? Je dors, moi ! Et purée, on arrete de claquer les portes, ce n'est pas une heure !
Hors Concours mon époux entrouvre une fenetre et je realise que c'est un Boeing qu'on entend (il faut dire qu'avec des murs d'un minimum de 60 cm d'epaisseur, on ne se rend pas compte tout de suite). Heureusement, par la grâce de la nuit, je ne vois pas passer le voisin à deux metres du sol, emporté en allant traire ses vaches; ça m'aurait traumatisé.
Je recupere Hors Concours cramponné aux volets et je retourne au lit.


Samedi, 7h10 :
Il n'y a pas eu moyen de se rendormir. N°5, la petite derniere, a pointé dès 5 heures ses quatorze ans et demi d'un air extasié dans ma chambre en disant : "Maman, c'est beau, on dirait la mer". Ah c'est bien possible que ce soit la mer, vu le dechainement des elements, je ne serais pas etonnée qu'elle ne soit pas loin, actuellement.
Je ne reviendrais pas sur le goût prononcé et assumé de la chere enfant pour tout ce qui tourne autour de ce que nous traitons ordinairement de morbide (j'ai remarqué que lorsque les gens me croient, et ils ont raison, ils sont gênés, et là, ils ont tort), mais autant vous dire que cette tempête, ce bruit de branches sur le toit, ce vent à decorner les cornards l'enchantent au delà de ce que vous pouvez imaginer. Elle pousse tout de meme la delicatesse jusqu'à m'assurer qu'elle est presque certaine que nous ne risquons rien.


Samedi, 8h :
He bien si, nous risquons : l'inondation. Le village de Puydpetrol est situé sur un plateau, et ce n'est pas demain la veille qu'il jouera les Mont Saint Michel, mais nous sommes quelques resistants en plaine et le long des rus et rivières. Bref, aux premières loges lorsque ça deborde. D'ordinaire, quelques voisins goguenards viennent nous regarder apprendre à nager et les amis proposent d'emmener les enfants et les chats sur un monticule plus au sec. Cette fois, je suppose que le vent et les cornes des cocus projetées à 140 km/h les auront dissuader.


Samedi, 9h et des brouettes :
Bon, ce n'est pas tout ça, mais il va falloir faire sortir Jacou le Craquant, le plus beau Golden de la terre, pour le pipi du matin ou il va nous inonder le salon preventivement. J'entrouvre la portre, Jack passe le museau, et me sourit.
Si si, ne riez pas, Jack sourit. En general, ça veut dire "non". Dix minutes plus tard, je retente l'operation, et il me semble que le sourire est encore plus large.
OK, j'ai compris, il faut que j'aille pisser avec lui.
Enfin... n'imaginez pas que je vais batifoler de buisson en buisson pour le plaisir du gazou matinal, non, je me contente d'accompagner mon chien dehors en detournant pudiquement le regard au moment crucial. On va jouer à eviter les pommes de pins, quoi.
Lorsque je reviens avec Jack peigné à l'envers, j'ai perdu mon beret, j'ai de l'eau dans les bottes et je suis completement abattue par le nombre d'arbres deracinés que j'ai decouvert.

Vous savez ce que ça fait, 12 heures de vent sans discontinuer ? Ca donne encore envie de dormir le mardi matin.


Vous m'avez manqué.



Mab

UMP : est ce qu'Ara va bien ?

« ...Hors Concours mon époux entrouvre une fenetre et je realise que c'est un Boeing... »

Oui, je sais, c'est cité hors contexte mais lu de même, faut avouer que c'est rassurant pour l'égo du monsieur, surtout que c'est peut-être un 747 ...

Bon, mais c'est pas du tout pour ça que j'ai cité la chose. C'est juste que chaque fois que je lis Mab appeler son époux « Hors Concours » j'entends dans mon oreille gauche « P'Tit-Renne-au-Nez-Rouge », le chien de la famille Simpsons...


Est-ce que ça se soigne, docteur ?

« Est-ce que ça se soigne, docteur ? »

Je ne parierais pas une cenne nouère là-dessus, mon malade ! Entre lire « Hors Concours » et entendre « le petit renne au nez rouge », me demande quelle est la qualité de l'alcool ingurgité au mathusalem !

(Si jamais ce n'était que de la bière, sa quantité devait être telle que notre balzacien Lillois pouvait écrire de son encre vésical « Guère épais », et seule la Muraille de Chine serait un mur à la mesure de son projet pharaonique.)

Entre gascon et garçon, il y a une simple allitération : l'un répond à l'autre malgré leur sens propre sans équivoque - visuellement, il n'y a bien qu'une substitution, un retour en arrière, du S vers le R. Je n'en dirai pas plus, ma Teutonne préférée se relève du passage d'un Attila qui faillit faire tabula rasa derrière sa chevauchée, ce n'est pas le moment pour l'asticoter. Vous savez tous comme je suis bon garçon, la délicatesse à son zénith.