La gazette de Prunalagnol

En 2002, Adam et Eve m'ont écrit.

Une jolie petite enveloppe noire, bien cachetée, d'une sobriété désarmante. Un faire-part de décès, avais-je pensé, peinée d'avance.
Je l'avais ouvert avec appréhension et... rassurez vous, tout le monde allait bien.
Ohlala oui.
D'ailleurs, "Ohlala", c'est ce qu'il y avait inscrit au verso de l'enveloppe, juste au-dessus de "Réservé aux personnes de plus de 18 ans" -parce qu'à 17 ans et 11 mois, tu ne peux pas affronter certaines revelations sans le soutien d'une cellule psychologique agréée par le Journal Televisé de 20h.

Tout le monde allait bien, donc. Tres tres bien, même, à en juger par la capacité pulmonaire d'Eve. Elle respirait la santé, la petite, et ne ressentait pas le besoin, comme le commun des mortels, de se couvrir un tantinet en période hivernale. Non qu'elle fut à poil...
Un string, c'est deja une entorse à la nudité, comme le fit pertinemment remarquer mon mari (le bipède hypnotisé qui lorgnait par-dessus mon épaule en attendant de se precipiter sur la missive pour la flanquer à la poubelle, bien sur) :
- Qu'est-ce que c'est ? s'etait-il enquis avec un faux détachement pitoyable.
- Une offre d'abonnement au Pelerin Magazine, lui répondis-je, pressée de continuer ma lecture.

Eve, donc. Mais point d'Adam. Ni de pomme d'ailleurs. En revanche, des noeuds de sous-entendus de serpents, de quoi envoyer griller en enfer un bataillon de trappistes -à condition bien sûr, qu'ils aient plus de 18 ans.

Eve tenait absolument à m'enrôler parmi ses nouveaux clients.
Elle se déchaînait sur trois volets pour me convaincre de porter des porte-jarretelles aerodynamiques et des balconnets pigeonnants parfumés aux phéromones post-ado. Pour achever de me convaincre, elle annonçait -20% sur ma première commande, ce qui prouvait qu'elle ne doutait de rien, Eve : l'essayer, c'etait l'adopter.
En tous cas, elle avait presque persuadé mon homme que je devais me fringuer chez elle.
Indecise, je me tâtais.

Bref, apres m'avoir vanté les charmes de ses jouets qui, dixit le papelard, allaient "transformer ma vie de couple" (de quoi je me mâle, zut, me mêle, avais-je grommelé aimablement), elle mettait en avant -outre la paire d'obus qu'elle trimballait à chaque page- son million de clients et parmi eux m'assurait-t-elle, des gens tout à faits normaux : une fonctionnaire, un employé de bureau, une directrice de ressources humaines, un chef de chantier, et me suppliait de les rejoindre. C'est un metier ça, directrice de ressources humaines ?
Seulement voilà, je n'etais pas certaine d'être tout à fait normale, moi; et puis j'essayais d'imaginer un chef de chantier fringué en string leopard à strass et toute envie de... de tout, d'ailleurs, s'evanouissait. Le rire est une arme de seduction massive mais à un certain degré celsius d'intimité, un redoutable coupe faim.


Eh bien pas decouragés par mon long silence, Adam et Eve ont continué à m'ecrire gentiment deux à trois fois par an. Ils ont remis ça ce matin, sous la forme d'une enveloppe tres sobre barrée d'un enorme "Chuuuut"... Combien sommes-nous, à Prunalagnol, de gens tout à fait normaux priés de se taire ?



Mab, sur la pointe des pieds

le catalogue adam et eve,
j'ai recu çà cette année,
l'ai laissé exeprès en evidence dans le salon,
, devines mab...
Il à été épluché ce catalgue, mdrrrrrr.
Il y avait un string avec... t'as pas eu çà toi?
un truc qui doit craquer au premier lavage.
j'ai vu des canards là dedans...????
pas toi ???
otes çà des mains de hors concours,
il va t'affubler de droles de machins sinon...
bises
nath
ps :
ici en savoie.. ya deux navions rafales qui ont deffrayé la chronique après avoir fait deux grands bangs,à 2000 mètres... qui ont fait trembler la savoie, les murs, les vitres, le sol tout..
la haute savoie, et pt'ete ben l'ain...sont fous..

C'est degoutant, je n'ai pas eu le string, moi. Adam et Eve sont savoyards ?
En revanche, il y avait des canards, oui et comme j'etais dejà tombée via le net sur ces specimens, j'ai été moins etonnée que la premiere fois. Mais quand meme, pauvres bêtes...

Cette histoire de rafale, c'est de l'inconscience : envoyer des avions contre un mur (du son, mais quand meme) au-dessus des gens, c'est risquer de leur faire tomber les morceaux sur la tete -ou bien de leur briser les tympans. Et puis en Savoie... vous n'auriez pas des montagnes un peu partout ? C'est maniable, un avion à 1200 km/h ? Ils sont cinglés, dans l'Armée de l'Air ?


Mab -tant de questions et si peu de reponses-

Nath, si t'as reçu le catalogue avec le string c'est que kekun a envoyé le bon de commande...
- Je le sais, je me suis longuement demandé comment...non, rien, finalement-

quantat a écrit:

Nath, si t'as reçu le catalogue avec le string c'est que kekun a envoyé le bon de commande...

Alors je suis la seule à ne pas avoir reçu le string ?

Citation :

Alors je suis la seule à ne pas avoir reçu le string ?

Les canards, ils suffisaient pas les canards ?

Nath, si t'as reçu le catalogue avec le string c'est que kekun a envoyé le bon de commande...
- Je le sais, je me suis longuement demandé comment...non, rien, finalement-

OH Quantat, comme tu devais être cute, cute !!!

Les canards, ils suffisaient pas les canards ?

Les canards, tout ce qu'ils savent faire c'est de se picosser le troupion pour améliorer leur plumage. C'est probablement un mode de séduction. À part ça, ils râlent ! ils flottent et ils plongent !!!

Mara-des-bois a écrit:

quantat a écrit:

Nath, si t'as reçu le catalogue avec le string c'est que kekun a envoyé le bon de commande...

Alors je suis la seule à ne pas avoir reçu le string ?

Ah non, je l'ai pas reçu: j'ai pas envoyé le bon de commande

Karoli a écrit:

Nath, si t'as reçu le catalogue avec le string c'est que kekun a envoyé le bon de commande...
- Je le sais, je me suis longuement demandé comment...non, rien, finalement-

OH Quantat, comme tu devais être cute, cute !!!

Les canards, ils suffisaient pas les canards ?

Les canards, tout ce qu'ils savent faire c'est de se picosser le troupion pour améliorer leur plumage. C'est probablement un mode de séduction. À part ça, ils râlent ! ils flottent et ils plongent !!!

C'est surtout dans les boutiques de lingerie que je suis cute... la dernière fois j'y étais avec mes enfants.. la gentille dame m'a offert le calendrier "Aubade" - tiens... ça va faire plus de 8 mois... va falloir que j'y retourne, ma petite femme ne va plus rien avoir à se mettre..

Citation :

...et ils plongent !!!

Hum! Me semble que c'est un paradoxe que voilà! S'ils plongent... c'est qu'ils ne reculent pas devant l'action et ne se pognent pas l'cul, non?

Hum! Me semble que c'est un paradoxe que voilà! S'ils plongent... c'est qu'ils ne reculent pas devant l'action et ne se pognent pas l'cul, non?

Apprends donc à sourire David.

Partout en France, les postiers ont organisé un grand referendum aupres des usagers pour savoir s'ils cautionnaient la privatisation de leur entreprise.

A Prunalagnol, paralellement sous le coup d'une reduction des horaires d'ouverture de la poste pour cause de ruralité -pour le gouvernement de Notre Bon President, c'est un mot d'un obscenité à faire rougir Carlita qui en a pourtant vu d'autres-, le maire a sonné le tocsin aupres des habitants.
Et apres avoir reçu (dans la boite aux lettres) notre petit papier avec les cases à cocher ("Oui" et "Non", quel consternant manque d'imagination...), nous avons décidé de soutenir la société qui emploie fictivement le leader bien peigné d'extreme-gauche Olivier Besancenot.

Cette consultation, c'était un peu comme si vous demandiez aux gens "Voulez vous que votre courrier continue à arriver à peu pres en temps et en heure sans avoir à hypothequer la baraque pour envoyer les voeux du Nouvel An ?", alors forcement à une question aussi simple, meme les beubeus d'entre les beubeus se deplacent pour y repondre.
Comment, ça, "quoi" ? Mais "Oui", bien sur.
Bref, Hors Concours et moi -qui sommes un peu en froid actuellement, automne oblige- nous sommes rendus à la mairie pour pratiquer le sport favori des prunalagnolais, c'est à dire le bourrage d'urnes vote; par pur esprit de contradiction, j'ai fait semblant d'hesiter. Hors Concours lui, faisait croire qu'il reflechissait, mais en realité, comme il est myope comme une taupe sans ses lunettes, il jouait la bonne case à 50/50. J'ai bisé mémé Canard à la sortie et retour à la maison.


Bien entendu, N°5, tres seule depuis que son frere N°4 "frequente" - que voulez-vous, mon fils est jeune, beau et gentil, et je ne dis pas ça parce que je suis sa mère, naaaan-, avait encore trouvé le moyen de fournir la legende des annales familiales.
Cette gamine est une chronique à elle toute seule, et comme plus le temps passe plus la liste de ses excentricités s'allonge -et plus ma patience s'effrite-, j'ai renoncé à tout noter, mais là... Là tout de meme, elle a fait tres fort : sous pretexte de "dresser" monsieur Jack, le golden retriever indressable, elle avait consciencieusement rempli une poche plastique de la daube preparée pour midi, enfilé des gants de latex et tâchait de lui faire executer des contorsions improbables sur la terrasse. Pratique (c'est une organisatrice dans l'âme), elle avait prevu un parcours qui etait censé faire sauter le chien du transat à la table, puis au travers des plates-bandes et de terminer par un slalom de potiches fraichement repeintes.
Outre le fait que les meubles de jardin suitaient delicatement le vin rouge et la carotte, que les cosmos et oeillets etaient lamentablement ecrabouillés sous les ratés répetés de Monsieur Jack, qui avait visiblement mis un point d'honneur à se vautrer dans les plates bandes, la table presentait un dehanchement suspect et les potiches s'ornaient d'un pilosité nouvelle. Le chien, quant à lui, bavait de bonheur et arborait fierement les longues trainees bleues de la peinture fraiche sur son poil tres, mais alors tres tres clair.

Probablement sous le coup d'une brusque prise de conscience en voyant ma bobine devant le carnage, N°5 m'a tendu resolument le sac dans lequel nageaient encore quelques morceaux de boeuf et m'a dit :
- Maman, tu gâtes trop ce chien, on n'en fera rien.



Mab

Citation :

Les canards, tout ce qu'ils savent faire c'est
de se picosser le troupion pour améliorer leur plumage. C'est
probablement un mode de séduction. À part ça, ils râlent ! ils flottent
et ils plongent !!!

Tu sais ce qu'ils te disent les canards?

Que t'es complètement à côté de la plaque.

Faut pas les checher, ils mordent.

Citation :

Pratique (c'est une organisatrice dans l'âme),
elle avait prevu un parcours qui etait censé faire sauter le chien du
transat à la table, puis au travers des plates-bandes et de terminer
par un slalom de potiches fraichement repeintes.

Pov Mr jack !
Il à aimé la daube ?
La piscine faisait pas partie du parcours?
Bon courage mab....

bises

Cette gamine est une chronique à elle toute seule, et comme plus le temps passe plus la liste de ses excentricités s'allonge -et plus ma patience s'effrite-, ...

Ma chère Mab, nos enfants ont été élevés dans une liberté totale, nous avons respecté leur moindre envie de quoi que ce soit. Maintenant nous allons devoir négocier les excentricités et ce n'est pas peu dire.

Ma belle soeur pourrait t'en parler longuement. Elle a deux enfants : une fille de 29 ans et un fils de 27 ans qui habitent toujours chez leurs parents - de vrais Tanguy-. Ils ont des copains et copines qui dorment à la maison, qui mangent, qui ne ramassent rien, sans parler des nombreuses douches prises aux frais des parents, puis, de certains repas pris au resto et au frais de mon frérot. Disons que ma belle-soeur en avait sa claque ou dit autrement : elle était fatiguée et bien tannée de ce régime. Elle a parlé à sa fille qui S'est trouvé un appart pas très loin de sa
maman. Il reste le garçon qui, lui, n'est pas prêt de partir. Elle peste. Elle espère ... Elle rêve d'être seule avec son mari.

120 -
Mara-des-bois
Sujet: Re: La gazette de Prunalagnol Sam 3 Oct - 19:12 CET

Citation :

Bien entendu, N°5, tres seule

Sacrée Coco que cette gamine. Est-elle au parfum que vous narrez ses exploits ?

J'ai passé une journée éprouvante et humide. Ou eprouvante parce qu'humide. Ou humidement eprouvante.

Notez qu'elle n'avait pas trop mal commencé, par un joli soleil et une gentille dragouille en debut de matinée; un charmant garçon, qui atteignait difficilement la trentaine et que sa myopie preservait des avertissements de mon regard narquois -il n'y a que les jeunes que ça ne fait pas reculer, j'en deduis que j'ai un charme fou ou l'allure d'une vraie chaudasse. Elle avait continué (pas la chaudasse, la journée, suivez un peu, s'il vous plait) par un repas sympa entre amis à midi et c'est vers 14 heures que les choses sont parties en sucette.

N°5 -vous vous souvenez ?- devait me rejoindre pour que nous allions en famille lui dégoter l'appareil photo numerique indispensable à ses etudes d'arts plastiques. 14 heures, donc... Puis 14 heures 30... 15 heures... Et toujours pas de benjamine. Comme le ciel se couvrait méchamment et que son lycée n'est pas à plus d'un quart d'heure de l'agence, son papa chéri à sa fifille est parti à sa rencontre. Sans succés.
Un peu agacée, j'essaie d'appeler les portables, les copines, les portables des copines. Nada. Vaguement contrariée (il etait 16h), j'empoigne le telephone et je joins le lycée en articulant avec application :
- Bonjour, je suis maman d'eleve et j'aimerais savoir si ma fille est bien venue en cours aujourd'hui (je developpe tres vite un côté un peu ignoble, lorsqu'on me pose un lapin).
- Oui madame, le nom de votre enfant, je vous prie ?
- N°5 de Prunalagnol, en 2e Bricole. Option Arts Plastiques/Italien/Brisage de nerfs.
- Mmmmm... Oui, elle etait presente, elle a quitté l'etablissement à 14h à la fin de ses cours.
- A 14h ? C'est embetant, je l'attends depuis deux heures et je suis assez pres du lycée...

A l'attention de nos amis quebecois, je precise qu'aujourd'hui et surtout dans la ville où etudie N°5, se declarer inquiet de l'absence de son enfant equivaut à declencher l'alerte Amber en Amerique du Nord. Madame mon interlocutrice a extrait la photo de ma fille et envoyé des pions se rancarder en etude et en bibliotheque. Elle a pris mon numero de bigophone et a raccroché en me rassurant avec une gentillesse suspecte.

C'est marrant (ou pas), mais dès que quelqu'un se fait plus de souci que vous, vous montez d'un cran; resultat des courses, Hors Concours et moi avons sauté dans la voiture pour ecumer les rues adjacentes à l'avenue du lycée et verifier les papiers de tous les etudiants des jardins publics. Comme un bonheur n'arrive jamais seul, c'est le moment qu'a choisi l'orage de l'été pour peter sur la ville, avec des grelons, des trombes d'eau, des bagnoles arretées au milieu de la rue avec de la flotte jusqu'au milieu des pneus, des moteurs qui fument et des branches qui s'envolent joyeusement au ras des pare-brises.
Pendant que je crawlais sur une pelouse en face de l'ecole, Hors Concours et la voiture apprenaient à nager sur le boulevard. Quand je me suis considérée assez propre, je l'ai rejoint dans ce qui etait devenu un aquarium exotique et nous avons ratissé jusqu'à la gare, lui cramponné au volant et moi la tete tendue par la fenetre ouverte -oui, il pleuvait encore, ç'eut été idiot de ne pas en profiter jusqu'au bout.

Pendant ce temps là, Lilli, au bureau et enceinte jusqu'aux yeux, avait rameuté les freres de N°5; N°1, en vacances, soutenait la production locale de Floc avec ses deux potes commandos, Troussanfon et Boissansouaf, et a mobilisé ses troupes à la recherche de sa petite soeur. N°3 a baptisé sa voiture toute neuve à coup de grelons consequent en sillonnant la ville et Droopy McDonald, le mari de Lilli, avait abandonné son travail pour chercher une gamine dont il se souvenait vaguement qu'elle etait maigre avec des yeux bleus et une grande meche de cheveux sur les yeux. N°4, coupé dans son sommeil en cours de droit, a donné à Lilli le nom de toutes les copines de sa soeur, avoué deux-trois sottises dans la foulée et Zazou, la tante esoterique, a planté sur son pot de chambre la mamie qu'elle dorlotait pour se precipiter vers sa niece adorée, perdue à la fois dans l'orage et la grande ville.
Attention, chez nous, la grande ville, c'est plus de 5000 habitants, quand meme.

Quand nous avons tous été bien trempés, essorés, extenués, prets à tout pardonner, meme une fuite à Soho avec 3 communistes syphilitiques, le lycée a contacté Lilli -laquelle etait au bord d'appeler l'ONU et les helicopteres de l'OTAN- pour avertir que N°5 papotait en salle d'etude. Fraiche comme une rose, elle s'etait abritée de la tempête en revenant de ses petites courses avec ses copines et rentrait avec N°3, qui ayant décidé de visiter une à une toutes les classes du lycée, s'etait trouvé nez à nez avec elle.

Pendant 2 à 3 secondes, en me voyant, elle a eu l'air vaguement intimidée; peut etre parce que la moitié de mon maquillage, celle qui ne s'etait pas diluée sous l'orage, se trouvait sur la partie inferieure de mon visage (ah si, c'etait impressionnant, je vous assure, il y avait du rugbyman de l'Oceanie, hein), ou peut etre parce-que malgré mes cheveux qui gouttaient sur les escarpins remplis d'eau, je conservais un peu de dignité, mais tres vite, elle s'est reprise en disant tres, tres gentiment...
- Franchement, les parents, vous paniquez trop vite.



Mab -qui a toujours su, au fond, qu'un jour elle paierait ce qu'elle a fait subir à sa maman-

Mab -qui a toujours su, au fond, qu'un jour elle paierait ce qu'elle a fait subir à sa maman-

Pauvre Mab. Je suis de tout coeur avec toi. Pardonne-lui car elle ne sait pas ce qu'elle a fait. Attends que l'un des siens lui fasse le coup... Elle appellera MAMAN pour partager son angoisse ! Toi, tu auras peut-être oublié ...

Attends que la «petite peste» de Quantat en fasse autant... Papa va angoisser.

Aujourd'hui, les amis, j'ai travaillé pour vous. J'espère avoir réussi mes trucs. Je les partagerai bientôt.

Attends que la «petite peste» de Quantat en fasse autant... Papa va angoisser.

Il angoisse déjà le papa...
J'ai dû me retenir de lire tout de suite la fin de l'histoire de N°5, tant elle m'angoissait-bien-que-je-me -disais-aussi-que-si -ça-avait-été-grave-Mab-aurait-pas- écrit-dans-la-gazette ... Mais quand même, j'ai perdu deux litres de sueur froide (qu'il me faudra bien compenser)

z'avez pas un truc pour arrêter le temps?

- Franchement, les parents, vous paniquez trop vite.

Mab, tu veux bien lui coller deux beignets de ma part en lui expliquant que si elle continue à préparer le terrain aux futures jeunes filles je vais faire le déplacement jusque prunalagnol ... (je voudrais aussi discuter cultures locales avec N°1)

quantat a écrit:

Mab, tu veux bien lui coller deux beignets de ma part en lui expliquant que si elle continue à préparer le terrain aux futures jeunes filles je vais faire le déplacement jusque prunalagnol ... (je voudrais aussi discuter cultures locales avec N°1)

Tu sais qu'elle n'est pas passée loin ?
Par la grâce d'une sorte de frousse retrospective, son pere n'a pas dormi, Lilli a fait des cauchemards, N°4 a appelé deux fois pour etre bien certain qu'elle etait dans sa chambre, il n'y a que sa soeur à Paris qui etait prete à lui en allonger une paire : "Quoi, et vous ne dites rien ? Non mais attends que je la chope, moi !"

Ouais mais on etait tellement contents qu'elle soit dans le lycée autour duquel on a tourné pendant 3 heures... Comme dit Karoli, on pardonne; on pardonne surtout par soulagement.



Mab, padonneuse

N°3 a démontré dans la mêlée générale, une très grande perspicacité.
L'Ordre du Mérite Prunalagnolais devrait lui être décerné, je pense.
Monsieur le maire s'active déjà, j'espère ?

p.-s.: Et est-ce que Prunalagnol possède un cachot ?

Mulaud a écrit:

p.-s.: Et est-ce que Prunalagnol possède un cachot ?

Pas encore, mais le village s'enorgueuillit de specimens de mère du genre à faire sauter les autorisations de libre sortie de lycée jusqu'à la majorité des rejetones


Mab, de ce genre là

Citation :

p.-s.: Et est-ce que Prunalagnol possède un cachot ?

Voilà pourquoi j'ai pas peur de Michele... mais de Mab oui.

Mais je vais avouer, sont cutes toutes les deux...