Ô Cannaba... bis

Citation :

On se dirait ceci « non, mais, les nôtres vont-ils cogner assez fort pour qu,on ait la paix?» Pas vrai ?

On parle pas de soufflets, on parle pas de pincer, on parle de tuer, d'écraser. En plus, c'est du cent pour un, les maisons bulldozées, un mur érigé: Varsovie.

Non, pas vrai.

En plus, c'est du cent pour un, les maisons bulldozées, un mur érigé: Varsovie.

Non, David, là je ne suis pas d'accord. Quand même, comparer les Palestiniens aux Juifs de Varsovie. Non, non, il n'y a pas d'extermination planifiée ; les Israéliens voulaient la paix, seulement cela. Tantôt, je lisais : on reconnaît maintenant que Arafat faisait semblant de négocier la paix d'un côté et il planifiait le soulèvement des Palestinens de l'autre. Il n'a eu aucun problème de conscience à affamer son peuple. Pffff

Citation :

Il n'a eu aucun problème de conscience à affamer son peuple. Pffff

Great. Alors puisqu'Arafat était un salaud, tout est justifié.

Et on dors les deux yeux bien fermés en raisonnant comme ça ?

Anges et démons, j'écrivais...

Moi, je ne vois que des démons. Excuser les sionistes, c'est excuser des démons, égaux à leurs modèles, ni plus, ni moins que leurs pareils mais avec des moyens hors de proportion.

Il n'y a pas d'anges.

Voilà où on en est dans le beau Canada de M" Harper et ses harpistes... à la droite des bushistes.



Pas mal réussi!

208 -
DMaudio - p.11
Sujet: Re: Ô Cannaba... bis Dim 5 Juil 2009 à 21:56 CET

Citation :

(...)un mur érigé: Varsovie.

Ces œuvres monumentales érigées à la gloire de l'orgueil, de la haine ou des préjugés ont vocation à être couvertes de graffitis qui colorisent la honte et à terme elles s'écroulent sous les assauts du temps ou de la révolte à moins qu'ils ne soient tout simplement abattus lorsque parqués et parqueurs finissent par les trouver déraisonnables, injustifiées ou inefficaces.

Ce qui est particulièrement absurde c'est de faire un mur visant à séparer quelque chose d'absolument insécable qui est la khônnerie (inutile d'ajouter humaine, il n'en existe pas d'autre, heureusement, mais c'est déjà assez indémerdable comme ça).

S'il y avait du côté de l'édificateur unilatéral d'un mur de la prétention à incarner le parti de l'intelligence, il commettrait une erreur de poursuivre une telle entreprise car il empêcherait l'intelligence de passer chez ceux que l'on souhaite contenir sous prétexte qu'ils en manqueraient. Pour parodier a contrario Audiard : il faut parler aux prétendus khôns ça les instruit...

D'une manière générale : des khôns qui se parlent sont moins graves que les mêmes qui se foutent sur la tronche. Dire des khônneries est bien moins dangereux que d'en faire. Et il n'est pas exclu qu'un jour les khôns eux aussi décident de changer d'avis pour ne pas rester dans l'imbécillité.

Evidemment ça pourrait aussi être mon cas derrière mon clavier ; que ce que j'écris soit juste ou ne le soit pas, je n'ai pas à supporter au quotidien la contingence des choses qui se passent là-bas sur place. Aussi si j'ai sorti ici une khônnerie je promets de ne pas la mettre en pratique.

Tiens, voilà qui fera changement. J'ai pas lu cela sur le ouaibe mais sur un support papier, dans le magazine Voir. Ça doit être moins une opinion que mes lectures personnelles qu'on croit toujours sur écran, moi qui est présentement le cul assis dans la Bibliothèque nationale...

Bof, c'est pas grave... je dois encore être en mode déconnage ce matin, comme d'hab.

Enfin, voilà pour ceux que cela peut intéresser même si ce n'est pas tiré du feuillet paroissial local, malheureusement pour certains yeux pilleux et croyants...

La pieuvre

Josée Legault

On en tombe de notre chaise. Même les policiers s'inquiètent maintenant de l'"intégrité" de nos institutions démocratiques. Les policiers! Mais pas le gouvernement. Machiavel lui-même en ferait une dépression nerveuse...

Dans ce monde à l'envers, pendant que Jean Charest s'entête à "prioriser les enquêtes policières", la Fraternité des policiers de Montréal, elle, demande une enquête publique sur l'industrie de la construction! Même le président de l'Association des policiers provinciaux affirme que c'est la seule manière de "vraiment modifier les façons de faire" et de s'assurer que les milliards dépensés en infrastructures "s'en vont dans les bonnes poches".

Une démocratie est gravement dysfonctionnelle lorsque ce sont des policiers, et non le gouvernement, qui se préoccupent de l'intégrité des institutions et de la gestion des fonds publics. Lorsque la police sonne elle-même l'alarme, c'est un sacré signal que rien ne va plus.

On croule depuis des mois sous une montagne de reportages et de rapports faisant état d'allégations de collusion entre entrepreneurs, de corruption et de copinage. Mais là, avouons que du moment où les policiers eux-mêmes se disent incapables d'en exposer le SYSTÈME - d'où la nécessité d'une commission d'enquête -, force est de conclure que le gouvernement craint justement de voir ce système exposé.

Sinon, pourquoi diable s'entêterait-il autant à rejeter une demande portée par une vaste majorité de Québécois, de leaders d'opinion et même par la police? De mémoire de femme, c'est du jamais vu.

Prend-on les citoyens pour des cruches? De toute évidence (*). Du moins, tant qu'une commission d'enquête publique et indépendante au mandat large n'aura pas été mise sur pied. Sinon, les citoyens comprendront que leur gouvernement refuse de nettoyer les écuries de la business de l'asphalte et de la construction. Et ils se demanderont pourquoi. D'où le constat de l'Association des procureurs de la Couronne: la "confiance du peuple est brisée" envers ses élus et son système de justice. Coudon, y a-t-il un pilote dans l'avion de la démocratie québécoise?

Pourquoi le gouvernement n'en veut pas

Pourquoi le gouvernement a-t-il si peur d'une commission d'enquête? Une hypothèse: parce que dans une petite société comme le Québec aux élites tricotées aussi serré, ce même "système" risque d'être quasiment tentaculaire. Dans le sens où on parle ici d'un système qui toucherait les niveaux municipal et provincial. Où on parle possiblement de syndicats, de fonctionnaires, d'élus, de crime organisé, de blanchiment d'argent, de collusion entre entrepreneurs pour éliminer la concurrence, de dépassement de coûts. Où on parle d'un système de financement des partis redevenu vulnérable aux retours d'ascenseur. Où on parle de firmes bien branchées qui récompensent certains "gentils" élus ou fonctionnaires en les embauchant. Etc...

Alors, croyez-vous vraiment, vraiment que le gouvernement a le goût d'ouvrir une aussi grande boîte de Pandore? Surtout lorsqu'elle risque de contenir une pieuvre!

Aucun hasard là-dedans

On parle aussi de modes d'attribution de contrats où on laisse de plus en plus souvent le privé "décider" où iront les fonds publics. C'est ce que Pierre-André Hudon, un doctorant en administration publique, décrivait récemment dans Le Devoir comme "une situation de corporatisme de facto, un régime politique organisé autour des attentes de l'industrie privée".

Relisez cette citation une ou deux fois. Je vous jure. Ça vaut la peine. Il notait même que cette perte de contrôle "par les élus et les citoyens" est due en partie aux réformes néo-libérales "entamées par le gouvernement Bouchard et poursuivies par le gouvernement Charest".

Mais je vous entends me dire que cette tendance s'est tout de même vachement accélérée depuis 2003. Vrai. Et que le couple crime organisé & industrie de la construction ne date quand même pas d'hier. Ou qu'il n'est pas spécifique au Québec. Vous avez encore raison.

Il reste pourtant que dans les derniers 15 ans, les gouvernements ont fait ici certains choix politiques risqués au nom d'un préjugé favorable aux intérêts privés. Et que cela a contribué à affaiblir la responsabilité des élus dans la gestion des deniers publics, entre autres choses.

Dans le domaine des infrastructures, le résultat fut de laisser le secteur privé, et semble-t-il parfois même le crime organisé, plonger impunément la main jusqu'au coude dans la jarre à biscuits de nos impôts. Ce sont donc les élus eux-mêmes qui, petit à petit, ont laissé le loup gambader dans la bergerie des fonds publics.

Bref, comme l'explique P.-A. Hudon, il s'est installé une "dangereuse proximité des secteurs public et privé". Et cette proximité fut un puissant "catalyseur favorisant, à terme, les malversations et le copinage". Donc, le gaspillage des deniers publics. Pourquoi pensez-vous que même la police demande une commission d'enquête pour qu'on "change les façons de faire" et qu'on s'assure de voir ces milliards aller "dans les bonnes poches"? S'il y en a qui voient ce qui se passe vraiment sur le terrain et pensent que de "mauvaises poches" ont été remplies, ce sont bien les policiers...

Leur problème étant que seule une commission d'enquête, et non la police, pourrait exposer la pieuvre qui se cache au fond de la boîte de Pandore que le gouvernement garde verrouillée à triple tour.

Mais en bout de piste, le danger ultime est que ce refus du gouvernement fasse que le fameux cynisme des électeurs passe de l'indifférence à un profond sentiment d'impuissance. Ce qui serait la pire des choses au moment même où la situation appelle une plus grande expression citoyenne. Et non son retrait pour cause de colère chronique...
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(*) Un exemple récent parmi d'autres:
http://www.ledevoir.com/politique/villes-et-regions/277929/saint-jean-sur-richelieu-des-services-de-genie-conseil-a-2300-l-heure

Je sais pas si c'est une opinion de ma part, j'ai l'impression qu'il y a un moratoire sur les constatations dans ces fils, mais je suis plutôt au diapason avec cet Yves Boivert, un chroniqueur pourtant au service de ces champions du capitalisme sauvage que sont les Desmarais, lorsqu'il commente la décision aberrante de la Cour Suprême du Canada en faveur de la trouduc Wal-Marde, la plus grande entreprise du monde où il fait bon acheter des produits merdiques à petit prix, d'autant plus qu'ils sont fabriqués dans les camps de travail administrés avec soin par les sbires du PCC, son partenaire communiste naturel (!):

http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/yves-boisvert/200911/29/01-926239-la-victoire-de-wal-mart.php

Heureusement que je vis dans le plusse meilleur pays du monde avec sa charte des droits discrétionnaires et son vermouilleusement esstradinaire code d'Hérouxville!

Citation :

Je sais pas si c'est une opinion de ma part, j'ai l'impression qu'il y a un moratoire sur les constatations dans ces fils, mais je suis plutôt au diapason avec cet Yves Boivert, un chroniqueur pourtant au service de ces champions du capitalisme sauvage que sont les Desmarais, lorsqu'il commente la décision aberrante de la Cour Suprême du Canada en faveur de la trouduc Wal-Marde,...

Je pense que, jusqu'à preuve du contraire, nous pouvons nous fier à l'objectivité de Yves Boisvert. Je suis bien déçue que Wal mart ait gagné sa cause aussi facilement. Cependant, son stratagème a marché cette fois-ci, mais quand un autre magasin voudra se syndiquer, l'employeur américain ne pourra toujours utiliser le même manège et là, ce sera amusant de suivre les péripéties d e l'affaire. C'est bien décevant pour les employés de Jonquière, mais il y a toujours des sacrifiés dans des causes comme celles-là.
Heureusement que je vis dans le plusse meilleur pays du monde avec sa charte des droits discrétionnaires et son vermouilleusement esstradinaire code d'Hérouxville!
Ben oui, David, il y a encore bien pire !

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Citation :

Heureusement que je vis dans le plusse meilleur pays du monde avec sa charte des droits discrétionnaires et son vermouilleusement esstradinaire code d'Hérouxville!
Ben oui, David, il y a encore bien pire !

Je suis d'avis qu'il s'agit d'une opinion très lapidaire.

Citation :

« Je pense que, jusqu'à preuve du contraire, nous pouvons nous fier à l'objectivité de Yves Boisvert. »

Si je ne crois pas à l'absolue objectivité d'Yves Boivert, pas plus que je crois à la mienne ou à celle des rédacteurs du feuillet paroissial de Prunalagnol, je respecte énormément son opinion, opinion qu'il bâtit en faisant ses recherches sur le ouaibe, ce misérable!

Je ne faisais que signaler qu'il était à l'emploi des Desmarais et que ça ne semble pas l'empêcher de tenir le type de discours qu'on lui connait: plutôt de gauche.


Parlant de gauche, j'en ai lue une bonne ce matin... une bonne qui n'était pas sur le net pantoute:

« Qui n'a pas été communiste dans sa jeunesse sera salaud quand il sera vieux »|

J'ai regardé trop longtemps les photos et j'ai manqué kekchose. Zut !

216 -

Cherchant son petit bouton, furax Mara-des-bois a écrit:

Alors tu sais ce qu'on va faire de Prunalagnol, ta betise, ma mauvaise humeur et le petit bouton "supprimer" ?

Ce n'est pas une opinion, ce n'est pas une menace, c'est fait.

Ah ben non ! C'est de la punition collective. C'est du sarkozysme, de la kärcherisation ! Nous les non canards n'avons rien fait, les colverts et autres eiders non plus d'ailleurs, pas plus que les canards de Cholon qui pourtant ont l'habitude d'en prendre plein le dos...

Je me faisais la réflexion - page 7 du fil La gazette de Prunalagnol dans votre billet du venderdi 9 octobre à 13:59 CET ou 7:59 QLT - que même si vous vous disiez que "padonneuse" vous aviez sincèrement l'air de l'être complètement.

Je suis même près à aller à une messe de minuit ce Noël-ci, dès lors que ça peut arranger les choses.

J'ai loupé quelque chose aussi semble t'il ???

« Nul n'est méchant volontairement »

On attribue cette citation à Socrate mais en fait elle est de Platon. Socrate possédait exclusivement l'art de la parole.

Et pourtant, Platon, pas un deux de pique j'imagine, aurait compris trop tard. Lécher le cul des tyrans ne sert à rien. Un jour ou l'autre ils vous la mettent profonde. Mais bon, semblerait-il que je suis le diffuseur de bêtises ultime.

Je le répéterai ad nauseam s'il le faut: je n'ai pas de crédos, pas d'opinions, je n'ai que des questions. Si on veut répondre à celles-ci, qu'on me réplique par des faits, qu'ils soient corroborés par le ouaibe quand cela se peut, ou par le feuillet paroissial de Prunalagnol! Je m'en contresaintciboirise!

KaBoum est un cercle ouvert dont personne ne peut être exclu. Il est pensé et organisé ainsi. S'il y a un administrateur il n'y a pas de dictateur. On ne trouvera pas ici de moppologiste ou de reine de Houston pour diriger les débats et la pensée générale. Un chat est un chat, un rat un rat. Point barre!

Et c'est tant mieux!

Ah oui, j'oubliais que c'était un fil dédié au Canada. Combien bête je suis.

Un ahuri, pas moins.

Bon, revenons à mes affaires en cour: Harper.

À droite de la droite on trouve l'équipe éditoriale de La Presse, une équipe au service des Desmarais qui, il faut l'avouer, ont l'intelligence de justifier l'existence de celle-ci par des choniqueurs plus que doués.

Vincent Marissal n'est pas ma tasse de thé... Mais là il démontre qu'entre Harper et Sarkosy, bien qu'il ne mentionne nulle part VBP, on n'est pas gagnants au change:

Obama, allié de Stephen W. Harper

quantat a écrit:

J'ai loupé quelque chose aussi semble t'il ???

Mais non mais non, rien d'important.
Un petit menage qui s'impose, quand la paperasse commence à peser et c'est tout.

N'ecoute pas Eddie, il est pret à tout pour se faire accepter dans une eglise (avec ou sans minaret).


Mab -nettoyeuse-

Citation :

Un petit menage qui s'impose, quand la paperasse commence à peser et c'est tout.

Oui mais il restait de la poussière sous le tapis.

Pas problème, t'inquiètes, j'ai passé l'aspirateur!

« Nul n'est méchant volontairement »

On attribue cette citation à Socrate mais en fait elle est de Platon. Socrate possédait exclusivement l'art de la parole.

En effet Socrate n'a rien écrit... Et Platon s'est servi du maître comme faire valoir...
La formule de Platon est toutefois ambigüe: elle signifie que la volonté ne peut être tournée vers le mal
La volonté est ce par quoi l'individu se détourne du lieu sensible et des plaisirs corporels pour accéder à la réalité intelligible; or pour Platon , la connaissance du vrai est inséparable de la volonté du Bien (le Bien étant le nom qu'il donne à Dieu)...
Le mal est l'objet d'un désir, non d'une volonté, parce que cette dernière est automatiquement associée à la partie la plus haute de l'âme dont l'essence est de s'élever, sauf si une mauvaise éducation la prive du secours de la volonté

Citation :

Le mal est l'objet d'un désir, non d'une volonté, parce que cette
dernière est automatiquement associée à la partie la plus haute de
l'âme dont l'essence est de s'élever, sauf si une mauvaise éducation la
prive du secours de la volonté

Ben r'garde donc ça? Un p'tit chausson aux pommes avec ça?

N'empèche, l'âme ça s'congèle-t'y ?

Demandez-moi si je suis étonné...

Harper essuie les critiques de dirigeants chinois


Devant les caméras de télévision, le premier ministre chinois Wen Jiabao a pris le temps de souligner que la dernière visite d'une premier ministre canadien en Chine remontait à cinq ans et que M. Harper a attendu trop longtemps avant de mettre le cap vers Pékin.

« Cinq ans, c'est trop long. C'est pourquoi il y a eu des commentaires dans les médias selon lesquels votre visite aurait dû avoir lieu plus tôt», a dit le premier ministre chinois.

Visiblement surpris de ces propos, le premier sinistre Harper a rétorqué que cela fait aussi cinq ans qu'un dirigeant chinois a foulé le sol canadien.

Selon M. Rae, critique libéral aux affaires étrangères, le premier sinistre Harper aurait dû tourner sa langue sept fois avant d'offrir cette réplique. « C'est ridicule. Il a eu l'air encore plus étourdi», a dit M. Rae.

Demandez-moi si je suis étonné...

Non, non, ça on peut deviner tout seul !

Harper s'est fait retourner par les critiques des dirigeants chinois...

C'est ben bon pour lui. Souffrons notre humiliation.