Meteo (et enleve tes bas)

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Mara-des-bois
Sujet: Re: Meteo (et enleve tes bas) Mar 29 Sep à 3:09 QLT ou 10:09 CET

Citation :

Mab -je lui devais une petite honte

Je vous remercie de ce petit message codé car j'étais à deux doigts de me demander si vous m'aviez lu en date et en heure.

EddieCochran a écrit:

Je vous remercie de ce petit message codé car j'étais à deux doigts de me demander si vous m'aviez lu en date et en heure.

Je vous en prie, c'est la moindre des choses que de tenir compte d'un echange si serré.


Mab -est ce que ping-pong est la meme chose que tennis de table ?-

Karoli a écrit:

Elle disait que la femme portait une burqa de peau et que la femme, en fin de compte, ce n'est qu'un sexe

C'est une vision douloureuse de la femme.
Nelly Arcan etait canadienne ?


Mab

C'est une vision douloureuse de la femme.
Nelly Arcan etait canadienne ?

Oui. Québécoise. Elle a le propos difficile à supporter, mais combien juste et réaliste parfois. Dans Putain, qui a fait tout un tabac, elle se mettait dans la peau d'une hôtesse qui accompagne et s'occupe de contenter les monsieurs. Cela, pour payer ses études universitaires. Dans la vie courante, elle aurait exercer ce métier pour les mêmes raisons dit-on. Dans son roman, elle était hantée et tourmentée par le fantasme de baiser son père. Elle le voyait partout, au détour d'une rue. Elle avait peur qu'il sugisse dans une foule et lorsqu'elle allait rejoindre les hommes dans les hôtels, elle était préoccupée par l'idée de rencontrer son père dans la chambre.

Il me semble avoir entendu dire qu'elle avait été présentée à l'émission Tout le monde en parle et Thierry Ardison lui avait dit que son seul défaut était d'avoir un accent québécois. Elle était très très jolie.

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Tatouage gay et frisure nulle à part, elle était très jolie.
http://www.tagtele.com/videos/voir/10121/1/
http://www.tagtele.com/videos/voir/10119/1/

Karoli a écrit:

Je voulais dire qu'un système philosophique avait peut être la même fonction pour son auteur que la burqa pour un brave taliban

En parlant de burqa... Nelly Arcan, une romancière dite très talentueuse est décédée la semaine dernière et cela a provoqué une sorte d'état de choc sur la place publique. Elle n,avait que 35 ans. Elle était très troublée, perturbée, dit-on.

Elle disait que la femme portait une burqa de peau et que la femme, en fin de compte, ce n'est qu'un sexe... Voilà notre raison d'être : le sexe ! Quantat, qu'est-ce que tu dis de cela ? J'aime bien la manière de dire. Elle avait le sens de la formule.

D'elle, j'ai lu Putain, publié il y a 5 ou 6 ans, et j'étais restée sur mon appétit.

Elle se perçoit dans le regard de l'autre comme un sexe enfermé dans un "préservatif"... elle ne veut pas être réduite à ça... et elle se suicide... ses bouquins doivent être intéressants (parce qu'elle devait y chercher comment se sortir de là)
T'en a lu Karoli?
Il m'a semblé qu'elle était jolie... j'aimerai bien savoir comment elle était considéree par ses parents

Elle est captive de son désir d'être l'objet du désir de l'homme , non ? (elle veut être le phallus et ne peut se résoudre à en admettre l'impossibilité, quoiqu'elle sache en même temps que c'est impossible ?)

https://www.youtube.com/watch?v=32_RMD1FO_o

J'avais pas tout lu ci dessus...:Dans son roman, elle était hantée et tourmentée par le fantasme de baiser son père.

J'ai un problème de traduction: "baiser son père" , est-ce que c'est la même chose qu'"être baisée par son père" en quebecquois?

Citation :

J'ai un problème de traduction: "baiser son père" , est-ce que c'est la même chose qu'"être baisée par son père" en quebecquois?

C'est quoi un « quebecquois » ? Je trouve pas dans le dictionnaire et Antidote me donne un « ? »...

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Citation :

(...)C'est quoi un « quebecquois (...)

Un type de la Belle Province qui reste coi.(C'est surprenant je le sais, car en général ces zozios-là ça cause. J'ai écouté Guy Laliberté hier matin sur TV monde qui redifusait un tv-journal québécois de la nuit, je n'ai rien pigé quand il jargonnait français, par contre j'ai tout imprimé quand il a jacté anglais ! Le clown du PLC Ignatieff parle mieux français que le touriste kébékoy de l'ISS)

Entéka c'est une race qui existe sur la vidéotoile :
http://www.tagtele.com/videos/recherche/Becquois/?o=4

Oui... bon...

Mais un « qui becte quoi » ? C'est quoâ ?

Et... c'est quoâ qu'il becte ?

Une quause épousée ?

DMaudio a écrit:

Citation :

J'ai un problème de traduction: "baiser son père" , est-ce que c'est la même chose qu'"être baisée par son père" en quebecquois?

C'est quoi un « quebecquois » ? Je trouve pas dans le dictionnaire et Antidote me donne un « ? »...

Mea culpa; mea maxima culpa

DMaudio a écrit:

Mais un « qui becte quoi » ? C'est quoâ ?
Et... c'est quoâ qu'il becte ?
Une quause épousée ?

David, tu as fini de faire des miseres à mon copain, oui ?
Tu ne parles pas le chti et lui ne cause pas le... le... non, pas le français, ne me fais pas dire ce que je ne voulais pas. Qu'est ce que tu as contre le fait qu'il rajoute un Q à ton blase ? Limite, ça fait plus riche, dis merci.


Mab -et Quantat arrete de pleurer, tu vas noyer ta biere-

Citation :

Limite, ça fait plus riche, dis merci

Tu crois ?

Non.

Merci!

Citation :

et Quantat arrete de pleurer, tu vas noyer ta biere

J'ai acheté une Chouffe. Ça compte ?

Elle se perçoit dans le regard de l'autre comme un sexe enfermé dans un "préservatif"... elle ne veut pas être réduite à ça... et elle se suicide... ses bouquins doivent être intéressants (parce qu'elle devait y chercher comment se sortir de là)

Non, pas que je sache. Elle se penche sur le concept de la beauté qu'elle n'arrive pas à comprendre parfaitement : les diktats de la mode, la jalousie féminine, ce besoin maladif de certaines femmes d'évaluer leur beauté seulement dans l'oeil masculin et selon leurs critères, les miracles qu'offre la chirurgie plastique. Par exemple, si la nature avait fait les femmes laides, quels seraient les critères de beauté et aurions-nous ce même rapport de la beauté à notre corps ? Dans un sens, je trouve qu'elle cotoie un peu Céline Lafontaine dans une Société postmortelle

T'en a lu Karoli?
J'ai lu seulement Putain qui m'a laissée sur mon appétit. Sa publication avait fait un tel tabac que je ne pouvais passer à côté. Je lirai les autres volumes quand je n'aurai rien d'autre à lire.

Il m'a semblé qu'elle était jolie... j'aimerai bien savoir comment elle était considéree par ses parents
Oui, je la trouve très jolie. D'après ce que j'en sais, elle était considérée par ses parents comme le sont toutes les petites filles : rien de plus, rien de moins. Par ailleurs, ses parents, son père surtout fut très très gêné, mal à l'aise à la publication de ce livre et il lui a reproché cette approche et ses propos. Cela avait crée un grand malaise chez lui et la parution du livre a tellement fait de bruit. Elle a dû s'expliquer avec ses parents.

Citation:

J'ai un problème de traduction: "baiser son père" , est-ce que c'est la même chose qu'"être baisée par son père" en quebecquois?

Hum .... hum.... Théoriquement, quand on baise quelqu'un on est à la fois baisé par lui car il y a réciprocité dans l'acte. Dans son livre Putain, elle s'imagine et se questionne constamment à savoir comment ce serait de baiser son père, comment il réagirait à ses caresses et à ses prouesses; de constater qu'elle n'était plus une petite fille mais qu'elle était devenue une femme autonome.
Te connaissant un petit peu, je dirais qu'elle voulait baiser son père et non être baisée par son père car cette formulation rejoint trop la pédophilie et j'ai perçu dans cette lecture le souci qu'elle avait de montrer à son père combien elle était devenue bonne « une bonne baiseuse». Elle faisait de la prostitution de classe. Elle faisait partie d'une agence d'escortes.

C'est quoi un « quebecquois » ? Je trouve pas dans le dictionnaire et Antidote me donne un (?)

Le Québécois est un homme nouveau qui avance coûte que coûte à force d'avoir été oublié. C'est un ancien Gaulois un peu civilisé qui est arrivé sur un continent tout neuf un bon jour. Ce Gaulois s'y est installé et il a survécu aux problèmes de la froidure, de l'isolement et de l'alimentation. Puis les années ont passé. Ses descendants ont conserver la langue. Mais les Anglais aussi ont voulu s'approprier cet homme nouveau et son territoire surtout. FRançais, Anglais se sont battus et les derniers ont fini par gagner une bataille bien décisive. Les descendants ont lutté ferme pour garder la langue française d'origine, mais le conquis a dû parler, plutôt baragouiner l'anglais pour avoir un job. De ces conflits incessants qui ont marqué son histoire, le descendant noyé dans une mer d'anglophones a fini par mêler des mots, la culture, mal les prononcer et en inventer pour qu'ils répondent mieux à ses besoins pour devenir un homme nouveau.
Les vieux Gaulois, drapés de toges, d e médailles, d'honneur de toutes les sortes ont oublié leurs descendants et les ont laissés se débrouiller. Nullement préoccupés par les besoins et les nécessités de ces gens, les Français n'ont jamais voulu reconnaître la réalité bien différente des gens du Nouveau monde et l'Académie française sclérosée par les règles séculaires n'a jamais voulu faire évoluer la langue française. Il y a tout un vocabulaire français très mal adapté à nos réalités et nous avons pris notre envol et oublié un peu les vieux mon oncles pas tellement compréhensifs, hautains et suffisants. D'ailleurs, dans les années 1930, je crois, les Espagnols et les Italiens ont senti le besoin de faciliter l'orthographe de leur langue respectives. Jamais l'Académie n'a voulu le faire pour le français.
Ton dictionnaire évacue une réalité importante. Il en fut de même en Louisiane. Leur langue française nous est aussi étrangère que la nôtre l'est pour vous.

Un type de la Belle Province qui reste ...

Sachez que la Colombie britannique aussu se dit la Belle province. Là aussi on peut le lire sur les plaques minéralogiques

C'est surprenant je le sais, car en général ces zozios-là ça cause.
Pas autant que votre Fabrice Luchini, tout de même. Dans son cas, il s'agit de diarrhée verbale, c'est pas possible comme c'est emmerdant.

J'ai écouté Guy Laliberté hier matin sur TV monde qui redifusait un tv-journal québécois de la nuit, je n'ai rien pigé quand il jargonnait français, par contre j'ai tout imprimé quand il a jacté anglais !
Il faut faire un petit effort, Eddie. Vous avez des Français dont on ne comprend absolument rien. Il y a plus de différence entre les parlers des régions de la France que chez nous. Notre français est plus uniforme. L'argot, cela existe chez vous. Nous avons nous aussi le langage familier.

Le clown du PLC Ignatieff parle mieux français que le touriste kébékoy de l'ISS)
Lui, il a appris le français en Europe !

Entéka c'est une race qui existe sur la vidéotoile :
Oui, elle est bien ancrée et c'est pas demain qu'elle va disparaître. Les Français sont nombreux à venir s'établir chez nous où rien n'est coulé dans le béton. Nous avons une qualité qui manque beaucoup en France de ce temps-ci : c'est l'adaptabilité, l'art de régler certains problèmes, pas tous, malheureusement.

Elle ( Nelly Arcan) est captive de son désir d'être l'objet du désir de l'homme , non ? (elle veut être le phallus et ne peut se résoudre à en admettre l'impossibilité, quoiqu'elle sache en même temps que c'est impossible ?)

Je ne sais pas, Quantat. Je trouve un peu réducteur de dire qu'elle veut être le phallus. Je ne sais ... Je trouve très intéressant son questionnement sur la beauté. Elle n'a pas toutes les réponses, mais elle pose de bonnes questions. Être une burqa de peau, cela fait réfléchir... et si cela était vrai ?

J'ai été interpellé par la mort de Nelly Arcand.

J'avoue, je sais pas quoi en faire...

Mais interpellé je suis.

Elle créyait, non ?

Ben oui, je crois.

Mais qu'en sais-je?

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Karoli, fibre régionaliste au vent
Sujet: Re: Meteo (et enleve tes bas) Jeu 1 Oct à 23:43 CET (GMT+2)

Citation :

Sachez que la Colombie britannique aussi se dit la Belle province. Là aussi on peut le lire sur les plaques minéralogiques

Je Me Souviens Pas ! C'est inadmissible, faites-leur la guerre aux Colombins britonniques et demandez restitution de l'AOC Belle Province.

Citation :

Pas autant que votre Fabrice Lucchini, tout de même. Dans son cas, il s'agit de diarrhée verbale, c'est pas possible comme c'est emmerdant.

Bof qu'il jacte ne le dépare pas de sa formation de coiffeur ; les officines de frisure sont les chambres d'écho des loges de concierges d'immeubles. On y rapporte tout, on y médit, on y refait le monde comme au bistro, on y flagorne et on y pérore, on y fait de la morale sociale à la gomme, en boucle si j'ose dire, mais c'est bougrement populaire et attachant. Loutchini y a trempé comme dans un pralin les racines de sa splendide logodiarhée. Rendons lui le crédit qu'en 1996, l'insolant bavard a incarné un excellent Beaumarchais dans le film de Molinaro. Il est acceptable quand il fait l'autre mais pas quand il campe lui-même. Mais perso, je m'en fous complètement.

Citation :

Il faut faire un petit effort, Eddie. Vous avez des Français dont on ne comprend absolument rien. Il y a plus de différence entre les parlers des régions de la France que chez nous. Notre français est plus uniforme. L'argot, cela existe chez vous. Nous avons nous aussi le langage familier.

Faire un effort ?! Mais elle me cherche ! SVP Chère Occitane Mab veuillez expliquer à l'Honorable Karoli de la Belle Province-bis qu'on ne prononce jamais ce mot devant un autochtone du Midi.
Je sais, il y a des Français dont on ne comprend rien, en particulier nos énarques et quelques sinistres de la Culture. La République jacobine a bien nivelé les parlers régionaux qui selon la Constitution du pays des passe-droits de l'homme n'ont aucune légalité. Le parler pointu est devenu la norme, aux côté du francarabe banlieusard. Je m'en fous, j'ai le nissart pour refuge.
Une mise au point, l'argot - ou plutôt les argots faudrait-il préciser - ne constitue pas un langage familier, il s'apparente à un code identitaire. Il faut être initié. Pas d'argot pour moi, je suis un HC moi aussi - un Hors Clan - j'ergote (mit uns).

Citation :

Le clown du PLC Ignatieff parle mieux français que le touriste kébékoy de l'ISS
Lui, il a appris le français en Europe !

Bon sang, si les Français avaient été mis au parfum que les locuteurs anglophones se mettent à la langue de Molière grâce à l'Europe ces neuneus n'auraient pas voté non au TECE ! Ils auraient chauvinement adhéré à l'idée que l'Europe est un sous-marin efficace de la francophonie.

Citation :

Oui, elle est bien ancrée et c'est pas demain qu'elle va disparaître. Les Français sont nombreux à venir s'établir chez nous où rien n'est coulé dans le béton. Nous avons une qualité qui manque beaucoup en France de ce temps-ci : c'est l'adaptabilité, l'art de régler certains problèmes, pas tous, malheureusement.

J'admire cette faculté québécoise. Veillez cependant à ce que le débordement de générosité dans l'adaptation ne transforme votre authenticité en super accommodement déraisonnable. Ne soyez pas des ouroboros politiques pour faire tendance dans le mauvais air à la noix du temps présent qui veut que l'herbe des autres est toujours la plus verte. Perso j'ai adapté les Français qui nous ont annexé en 1860 à la niçattitude ; ils viennent au bronze-cul de nos plages caillouteuses, nous laissent leur blé en se prenant pour de bons bwanas chez les indigènes, on les met minables à la pétanque en rafflant les mises et comble de l'hospitalité nous on se tape leurs nanas qui apprécient la furia nissarte (je suppose puisqu'elles reviennent).

PQ : précaution oratoire éventuellement inutile : Chère Karoli, ne prenez pas ce que j'écris ou ai déjà écris pour de l'argent content. Je suis sur la toile pour m'amuser et éventuellement arracher un sourire amusé à qui veut bien me lire au 36ème degré. Mon affinage de scribouillard est le suivant: un tiers de déconne, un tiers de vrai, un tiers de dérision et un tiers de khônnerie. Le point le plus important à prendre en considération reste que je me fais une religion de ne jamais offenser sciemment un usager de la toile. Evidemment ça pourrait parfois devenir hasardeux au sens anglais du mot.

Karoli a écrit:

Elle ( Nelly Arcan) est captive de son désir d'être l'objet du désir de l'homme , non ? (elle veut être le phallus et ne peut se résoudre à en admettre l'impossibilité, quoiqu'elle sache en même temps que c'est impossible ?)

Je ne sais pas, Quantat. Je trouve un peu réducteur de dire qu'elle veut être le phallus. Je ne sais ... Je trouve très intéressant son questionnement sur la beauté. Elle n'a pas toutes les réponses, mais elle pose de bonnes questions. Être une burqa de peau, cela fait réfléchir... et si cela était vrai ?

C'est réducteur en effet... parce que c'est une tentative de théorisation (mais n'oublie pas qu'ici par "phallus", ici le phallus imaginaire, il faut entendre l'objet qui viendrait combler l'Autre et pas le pénis...)
J'ai relu un truc sur cette problématique... pour l'instant je serai tenté de "résumer" (et donc de réduire) le problème à ceci: elle veut être le phallus (d'où son interrogation sur ce qu'est être belle et désirable dans le regard de l'Autre, l'homme en l'occurence)... elle n'ignore pas la part de leurre qu'implique cette "mise en scène" soumise au regard de l'Autre: la burqa qui cache ce qu'elle serait en réalité, sans ses atours... Malheureusement pour elle, elle est réduite par l'homme à un objet de jouissance (et non de désir): la putain...
Mais bon... tout ça reste très hasardeux... et je n'ignore pas non plus ce qu'il y a d'odieux et d'intolérable dans ces tentatives de théorisation...malheureusement je ne suis ni romancier, ni poète...

j'ai perçu dans cette lecture le souci qu'elle avait de montrer à son père combien elle était devenue bonne « une bonne baiseuse»

Elle veut lui prouver qu'elle peut le combler ?

Ah Quantat que je t'aime quand tu écris plus de deux lignes et que tu expliques un peu tes propos. Je comprends des choses. Je te fais la bise sur chaque joue !

C'est réducteur en effet... parce que c'est une tentative de théorisation (mais n'oublie pas qu'ici par "phallus", ici le phallus imaginaire, il faut entendre l'objet qui viendrait combler l'Autre et pas le pénis...)
Maintenant je sais que le phallus est l'objet qui viendra combler l'Autre. Je ne l'oublierai pas.

J'ai relu un truc sur cette problématique... pour l'instant je serai tenté de "résumer" (et donc de réduire) le problème à ceci: elle veut être le phallus (d'où son interrogation sur ce qu'est être belle et désirable dans le regard de l'Autre, l'homme en l'occurence)... elle n'ignore pas la part de leurre qu'implique cette "mise en scène" soumise au regard de l'Autre: la burqa qui cache ce qu'elle serait en réalité, sans ses atours... Malheureusement pour elle, elle est réduite par l'homme à un objet de jouissance (et non de désir): la putain...
En fait, serait-elle en train de chercher à comprendre ce qu'est une femme ? Comment elle est perçue par la gent masculine ? (À ce chapitre, elle a fait d'intéressantes touvailles dans un sens). Et elle cherche aussi comment une femme doit se comporter, se définir, s'épanouir entre ce qu'elle est vraiment, ce qu'on perçoit qu'elle est et ce que les hommes voudraient qu'elle soit. C'est vraiment pas facile. Les diktats et les attentes sociales ne sont pas faciles à harmoniser.

Mais bon... tout ça reste très hasardeux... et je n'ignore pas non plus ce qu'il y a d'odieux et d'intolérable dans ces tentatives de théorisation...malheureusement je ne suis ni romancier, ni poète...
Autrement dit, tu n'es pas parfait ! Moi non plus !

j'ai perçu dans cette lecture le souci qu'elle avait de montrer à son père combien elle était devenue bonne « une bonne baiseuse»

Elle veut lui prouver qu'elle peut le combler ?

OUi, je pense que tu as la bonne réponse, à mon avis. Mais qu'a-t-il pu se passer dans sa vie pour qu'elle veuille plaire à son père avec un tel acharnement ? C'est une obsession chez elle.

J'admire cette faculté québécoise. Veillez cependant à ce que le débordement de générosité dans l'adaptation ne transforme votre authenticité en super accommodement déraisonnable. Ne soyez pas des ouroboros politiques pour faire tendance dans le mauvais air à la noix du temps présent qui veut que l'herbe des autres est toujours la plus verte...

Mon cher Eddie, nous avons, comme il se doit, les défauts de nos qualités. Notre générosité est tout azimut, malheureusement, parfois. Je viens tout juste d'apprendre, il y a quelques heures à peine que le Canada est un bonbon pour les immigrants; que nous accueillons, au Québec, chaque année environ 45 000 immigrants, dits scolarisés et argentés, qui requerront très peu d'aide de la part des gouvernements. Puis, cela est tu : nous accueillons 40 000 réfugiés de tous ordres et nous sommes équipés pour en accueillir 24 000 seulement ! Nous sommes un petit peuple de 7 millions et demi et nous dépensons cet argent pour les démunis. Dire que nous manquons d'argent pour nos hôpitaux, nos écoles, les infrastructures, la recherche ... c'est triste à pleurer. Je connais un peu vos problèmes avec les immigrants. Ce sont nos intellectuels, qui, pour se faire connaître et bien paraître -l'ouverture d'esprit!!!_ rient de notre désarroi face aux demandes déraisonnables de certains immigrants. Pouvez-vous imaginer les problèmes vécus dans les écoles avec l'apprentissage du français quand les profs ne peuvent même pas communiquer avec les parents ? et que les résultats scolaires sont lamentables ?
Ces immigrants, une fois reçus et adaptés, se foutent complètement de nous. Ce sont les pires égoïstes et arrogants que l'on puissent connaître, surtout chez les Chinois et certains Vietnamiens.

Citation :

Faire un effort ?! Mais elle me cherche ! SVP Chère Occitane Mab veuillez expliquer à l'Honorable Karoli de la Belle Province-bis qu'on ne prononce jamais ce mot devant un autochtone du Midi.

En effet, Mab, il faut m'expliquer. Il parle chinois le monsieur ...

Sachez,Eddie, que moi aussi je suis sur la toile pour m'amuser mais j'avoue avoir l'épiderme sensible quand on me dit que nous parlons mal ou que nos rituels ne tiennent pas compte de ceux de la France ... Nous sommes devenus autres par la force des choses, surtout quand on apprend que la France de Louis XVI s'est bien foutu de nous.

PQ : précaution oratoire éventuellement inutile : Chère Karoli, ne prenez pas ce que j'écris ou ai déjà écris pour de l'argent content. Je suis sur la toile pour m'amuser et éventuellement arracher un sourire amusé à qui veut bien me lire au 36ème degré. Mon affinage de scribouillard est le suivant: un tiers de déconne, un tiers de vrai, un tiers de dérision et un tiers de khônnerie. Le point le plus important à prendre en considération reste que je me fais une religion de ne jamais offenser sciemment un usager de la toile. Evidemment ça pourrait parfois devenir hasardeux au sens anglais du mot.

Je retiens que dans vos propos, il y a deux tiers de déconne !

OUi, je pense que tu as la bonne réponse, à mon avis. Mais qu'a-t-il pu se passer dans sa vie pour qu'elle veuille plaire à son père avec un tel acharnement ? C'est une obsession chez elle.

Oui Karoli , c'est effectivement ça qui serait intéressant... Peut-être que dans ses livres elle laisse une trace ?

Karoli a écrit:

Citation :

Faire un effort ?! Mais elle me cherche ! SVP Chère Occitane Mab veuillez expliquer à l'Honorable Karoli de la Belle Province-bis qu'on ne prononce jamais ce mot devant un autochtone du Midi.

En effet, Mab, il faut m'expliquer. Il parle chinois le monsieur ...

Oh peuchere, ne te vexe surtout pas, il cause le Midi !

Karoli, en France, nous respectons les subtilités regionales. Il se trouve que plus tu descends vers le sud, moins les gens ramassent les fruits : ils attendent qu'ils tombent. Chez les Corses, par exemple, le moindre effort est plus que culturel, il est religieux. Et Eddie vit quelques centimetres (je te parle en carte de France, hein) au dessus de la Corse; à mon avis, les effluves remontent.
Soucieux de ne pas brusquer, voir brutaliser les gens de Corse et de Provence, les autres français evitent soigneusement de prononcer des mots tels que "effort", "travail", voir d'accoler "lundi" et "matin".

De meme, il ne viendrait à personne l'idée de demander à un Chti : "Tu veux un verre d'eau" ?

Rassure toi, Eddie ne t'en veut pas, j'en suis sure, d'bord parce qu'il sait bien que tu ne pouvais pas deviner les plis et les replis de la cohesion nationale, ensuite parce que de toutes façons, il adore etre bousculé par les femmes.


Poutous affectueux à tous les deux,


Mab


UMP : dites, est ce que chez vous aussi le site est quasiment inatteignable depuis 2 jours ?