Sujet: Re: Le Droit à la Betise Mer 25 Fév - 16:45
Nota Bene.
Vous avez l'exemple ci-haut de ce dont je parlais, côté kk de texte. Sur le vieux Kaboum (MSN), cela n'arrivait jamais.
C'est donc, selon moi, une question de programmation, face aux particularités d'IE et/ou de Firefox, qui eux évoluent parfois rapidement, surtout Firefox, souvent « updaté ».
Autre exemple. Si votre texte est très court, vous verrez des lignes vides supplémentaires en dessous de votre texte. À croire que nous avons un espace MINIMUM incontournable.
Cela n'arrivait pas sur MSN, sauf dans de rares cas.
Que notre hébergeur en prenne conscience et s'ajuste.
Karoli
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Sujet: Re: Le Droit à la Betise Mer 25 Fév - 18:35
Justement, Karoli, par expérience personnelle et des témoignages reçus des autres auteurs, l'auteur va se préoccuper de cela QUE s'il n'obtient pas satisfaction. Hélas, mille fois hélas, ne compte pas sur les éditeurs pour te dire pourquoi tu fus refusé. C'est bête, mais c'est ainsi depuis environ les années 80. Démerde-toi pour comprendre pourquoi tu fus refusé - compte tenu que tu peux l'être pour d'ineptes niaiseries ...
Il n'y a pas que chez les éditeurs que l'on agit ainsi. Il en de même dans l'enseignement, que ce soit au niveau des reproches formulés à l'élève ou sur le travail d'un enseignant. Également dans les emplois où tu ne fais que passer. Tu ne sauras jamais pourquoi on te met à la porte ou que l'on refuse ton CV. Même chez certains médecins, la plupart, on ne t'explique pas ce en quoi consiste cette maladie ou quels sont les effets secondaires de ce médicament. À la rigueur, cela se produira même chez bien des garagistes, on essaiera de régler le problème sans te dire comment le prévenir s'il y lieu !!! Pourquoi ? Pour éviter les longues discussions qui peuvent devenir des engueulades; pour éviter les situations loufoques ou le «patron» sera mis devant des incongruences et des aberrations; pour éviter, dans l'enseignement, de voir la situation se retourner en acte de racisme ou devant une situation évidente de favoritisme. Même à l'université, un étudiant ne sait pas toujours ce qui ne va pas dans son travail, mais en général, ceux-là, pour éviter un conflit on les fait passer !!!! Oui, oui, oui. C'est pas pour rien que l'incompétence est généralisée.
=========
Ok, mes amis, Kog, en particulier, oubliez mon truc pour ne plus entendre la m... sonnerie de publicité du millionnième ... le truc vaut probablement juste pour moi. Je vous rejoignais avec Mozilla Fox. Miantenant, je passe par Internet explorer, j'ai k/k votre adresse url, j e l'ai mise dans mes favoris et j'entends la sonnerie en ouvrant Kaboum et plus rien ensuite. Alors, oubliez mon affaire. Je voulais vous rendre service.
Invité Invité
Sujet: Re: Le Droit à la Betise Mer 25 Fév - 21:04
« À la rigueur, cela se produira même chez bien des garagistes, on essaiera de régler le problème sans te dire comment le prévenir s'il y lieu !!! Pourquoi ? Pour éviter les longues discussions qui peuvent devenir des engueulades; pour éviter les situations loufoques ou le «patron» sera mis devant des incongruences et des aberrations; pour éviter, dans l'enseignement, de voir la situation se retourner en acte de racisme ou devant une situation évidente de favoritisme. Même à l'université, un étudiant ne sait pas toujours ce qui ne va pas dans son travail, mais en général, ceux-là, pour éviter un conflit on les fait passer !!!! Oui, oui, oui. C'est pas pour rien que l'incompétence est généralisée. »
Merde ! C'est bien que tu nous rappèles cette mièvrerie quotidienne. Je connaissais la mienne, au niveau de ma compétence, tu nous apportes un témoignage plus général, et qui reste dans la note de ce dont on discutait. La bêtise est partout. Ce n'est pas que l'auteur anonyme qui connait des déboires de malinformations (en fait d'absence d'information), l'étudiant aussi, celui qui dans quelques petites années devra vivre sa vie professionnelle, diplôme en main. S'il a su le mériter !!
Tu dois mieux comprendre, Karoli, pourquoi je suis peu preneur de l'« évolution » de nos Sociétés, sous prétexte que nous sommes en 2009 plutôt qu'en 1009. Pas sûr que nous soyons réellement rendus à une meilleure place morale et intellectuelle que les ceusses d'il y a un millénaire. Je suis un adepte de l'Histoire, depuis toujours, et je me réfère constamment à elle (à ses témoignages dans la littérature non conventionnelle plutôt qu'à l'académisme des historiens bénis qui la relatent, je préfère les esprits critiques aux esprits émus de la chose historique, celle qui est répétée jusqu'à devenir proverbiale).
Il ne m'appert pas que nous soyons plus « évolués » en 2009 qu'en 1009, sauf pour la technologie. Mais la technologie est un apport comme un revers, ça dépend de ce qu'on en fait globalement. Je ne pense pas que la planétisation du cellulaire (ou portable, ou mobile ou je sais plus quoi) soit véritablement un plusse pour la Société (la masse majoritaire). Le Black Berry, qui a fait d'un Canadien entreprenant un des plus riches du Globe, chu pas certain que ce soit un « avancement global ». Vraiment pas certain. Mais les actionnaires en sont convaincus !
« Ok, mes amis, Kog, en particulier, oubliez mon truc pour ne plus entendre la m... sonnerie de publicité du millionnième ... le truc vaut probablement juste pour moi. »
Oui et non. En ce sens que nous sommes dans le même bain que toi, semble-t-il. Ça ne parait pas dépendre de nous, mais de notre hébergeur Forumactif. Comme les bogues temporaires que nous rencontrons ici et là - comme par exemple d'appeler KaBoum et d'être automatiquement connecté un tel jour, mais pas le lendemain. Ça ne dépend pas plus de Windows Microsoft, ça, mais de Forumactif. De ses programmeurs. Qui comme Microsoft Windows ont à rafistoler des bogues. Ce me semble, en tout cas. Car je ne touche pas à mon système informatique, très propre, très bien surveillé, très bien entretenu, et selon les moments, tout est OK sur KaBoum et, sans avertissement, le lendemain, y a comme des agaceries. Non, ça ne dépend plus de Windows, Richmond dans l'État de Washington, mais assurément de l'hébergeur Forumactif.
Je le répète : à lui de voir. Pour ses clients. Que chacun tienne sa responsabilité. Bill Gates n'est pas responsable de tout, quand même, tout Américain et milliardaire qu'il soit.
« Je vous rejoignais avec Mozilla Fox. Miantenant, je passe par Internet explorer, j'ai k/k votre adresse url, j e l'ai mise dans mes favoris et j'entends la sonnerie en ouvrant Kaboum et plus rien ensuite. Alors, oubliez mon affaire. Je voulais vous rendre service. »
J'ai tenté la même expérience, Karoli, maintenant que je suis avec IE 8 - qui devrait équiper le prochain Windows 7 qui remplacera le très évanescent Vista -, je n'ai pas vu de différence. Les messages niais et vulgaires vont et viennent, parfois rarement, et plus souvent rarement qu'auparavant, alors que c'était quotidien. Je me dis encore et toujours que ça dépend de notre hébergeur Forumactif, pas de nos sytèmes personnels. Puisque le mien est très bien protégé, sauf quand je me connecte, parfois, sur KaBoum, pogné avec un enfoiré de bruyant et de gigotant, ce que jamais je ne vis ailleurs, jour après jour. C'est Forumactif qui en est responsable, selon moi. À lui de voir.
J'accepte qu'un hébergeur, surtout gratuit, tente de faire son argent, mais faut-il pour cela le faire avec des insectes bruyants ? Ça fait déjà deux mois que je suis LE MILLIONNIÈME (ou MILLIÈME ? me souviens plus) visiteur de... de quoi au fait ?, à croire qu'il n'en eut pas depuis que j'appris l'être ! C'est ainsi que je reconnais les enfoirés des autres : ils ne réalisent pas que le temps passa, qu'il leur faut de passer à autre chose.
Un mauvais commanditaire n'offre nécessairement que de la merde. Que je me dis.
Ceci étant dit, passons à autre chose.
Kossé tu disais, Karoli ?
Invité Invité
Sujet: Re: Le Droit à la Betise Jeu 26 Fév - 4:36
Karoli a écrit:
Maintenant, quand on est en poésie, ben... tout peut se dire ... quand cela n,a aucune conséquence .... bof
Je crois que le beau a toujours des conséquences, comme le bien, d'ailleurs -je me demande si c'est parce qu'ils commencent par la meme lettres que de tous temps, on les a liés ? Sans etre ni poete ni touchée par tous les alexandrins, les emotions les plus fortes, en lecture, me sont venues de poemes. L'art de mettre en image les mots du quotidien, ce n'est pas donné à tout le monde, mais etre touché par cette forme d'expression, ça peut foudroyer n'importe qui.
Citation :
Quand j'ai écrit : on peut écrire pour se libérer de soi... je me suis très mal exprimée. Je voulais dire qu'il y a des gens qui ont des névroses, des psychoses, des passés très très lourds et j'ai entendu combien d'écrivains leur conseiller d'exploiter ce bagage intérieur comme «inspiration», comme canevas d'écriture de sorte qu'il n'ont jamais le syndrome de la page blanche et qu'ils ont plus de matière qu'il en faudrait. Je me dis qu'à force de se gratter le bobo et d'en parler, on doit arriver à mieux le comprendre ce bobo et, au fil du temps, à l'exorciser. C'est pourquoi, dans un grand raccourci, j'ai dit ... se libérer de soi.
Tu t'etais bien exprimée, Karoli, c'est ce que j'avais compris Mais comme je ne suis pas encore tombée sur un scribouilleur encore vivant ou la biographie d'un autre un peu moins frais ayant bien vecu avec ses tracas bulbaires, j'ai l'impression que l'ecriture gratte les plaies plus qu'elle ne pose un baume dessus. Mais si l'auteur et son lectorat y trouvent leur compte... Comme je ne suis pas sure que la demarche soit forcement saine et/ou productive, il vaut mieux parfois ne pas chercher à savoir pourquoi certaines choses ont été ecrites.
Je vais essayer de te donner un exemple concret. Il y a un an ou deux est sorti un bouquin qui a dechiré grave les ventes en librairie (je te la fais djeune pour dedramatiser la chose) : "Les Bienveillantes". Concert de louanges, emotion en live, Seigneurjézu c'est un homme jeune, de 40 ans à peine, qui s'est mis dans la peau d'un bourreau nazi homosexuel et narre sa folie ordinaire dans un monde encore plus dingue sur 900 pages. C'est bien ecrit, parce que ça degoute. Mais selon mon point de vue, il y a une grosse embrouille avec la façon de presenter ce livre. Quoi qu'on puisse lire d'affreux dans ce bouquin, c'est un roman ecrit à la premiere personne et rien d'autre; l'ecrivain est trop jeune pour avoir vu massacrer les familles juives à la chaine au bord des fosses communes, il n'a pas pu ressentir le froid, sentir le sang, il a mon âge. Et de tous ce que j'ai lu à droite à gauche, avec un effarement que je ne te cache pas, c'est une confusion totale entre la narration de l'Holocauste dans l'Est et un ROMAN. Ce livre est "comme si j'y etais", pas un document, la confusion a été savamment entretenue à grand coup d'admiration, et pour quelqu'un comme moi ça fait toute la difference (l'interet, meme les emotions ont plus de corps à se plonger dans les recits de temoins, celebres ou non). Ce que j'ai lu, moi, c'est l'histoire d'un type qui n'a pas de don particulier pour la saloperie et cela dit, l'integre tres bien au gré des circonstances. Au bout de 200 pages, c'est dejà lassant... Seulement ce n'est pas tellement ainsi que j'ai vu presenté le best seller. Je ne peux que me demander quelles sont les intentions de l'auteur et j'ai un leger doute sur la (non) perversité de ses intentions... Mais je lui prete peut etre plus qu'un simple coup commercial.
Plus grave, Karoli : je n'entends pas du tout de sonnerie, meme quand je retire les edredons de mes oreilles Je pense comme Kog que c'est un parametres, un truc, voir un bidule qui gîte dans les options. je vais aller voir sur le forum d'entraide et je te tiens au courant.
Mab, lampe, pioche, grisou et boules quies
Invité Invité
Sujet: Re: Le Droit à la Betise Jeu 26 Fév - 11:42
Les fenêtres publicitaires intempestives qui nous sautent au visage, sont généralement le fait d'une entente commerciale entre le proprio d'un site et celui d'une bannière quelconque. Le proprio " greffe " alors la fenêtre du commanditaire à son site, sous la forme d'un " script ", l'équivalent informatique d'un encadré commercial, qu'un éditeur de journal imprimerait à la page X ( à la Une dans le cas de Kaboum ).
Ce type de script peut aussi résulter d'une invasion malveillante ( malware, virus ) d'un site ouaib ou d'un ordi infecté. Ce ne semble pas être le cas ici.
J'avais moi-même constaté que le script du " milionnième visiteur " avait été conçu en vue d'être actif sur Firefox ( Mozilla ) et non sur Internet Explorer ( Microsoft ). Cela s'explique probablement en fonction de la grande popularité, qu'exerce Firefox sur les internautes en France. Je le bloque pour ma part, de façon totalement transparente et automatique, via un module ajouté très simplement à Firefox. D'autres le font autrement...
Karoli a eu la gentillesse de partager sa découverte avec nous, sans en comprendre tout à fait les dessous...
DMaudio Admin
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Sujet: Re: Le Droit à la Betise Jeu 26 Fév - 12:35
Pendant que moi, vouais bon, y'a à peu près rien qui m'importune, le fait qu'un petit texte en haut me dit « Recherchons 12 Mamans » ne me rend pas neurasténique ou enragé!
Hier, j'utilisais Avant comme fureteur, aujourd'hui aussi. Je suis convaincu que je ferai de même demain et les jours suivants...
Invité Invité
Sujet: Re: Le Droit à la Betise Jeu 26 Fév - 12:39
Mulaud a écrit:
Les fenêtres publicitaires intempestives qui nous sautent au visage, sont généralement le fait d'une entente commerciale entre le proprio d'un site et celui d'une bannière quelconque.
Est ce que cela ne pourrait pas etre un petit peu de la faute de David, egalement ? Oh, pardon, j'oubliais : s'il te plait ?
Citation :
Le proprio " greffe " alors la fenêtre du commanditaire à son site, sous la forme d'un " script ", l'équivalent informatique d'un encadré commercial, qu'un éditeur de journal imprimerait à la page X ( à la Une dans le cas de Kaboum ).
Est ce que ce n'est pas interdit, de greffer du X sur un site tout public ?
Citation :
J'avais moi-même constaté que le script du " milionnième visiteur " avait été conçu en vue d'être actif sur Firefox ( Mozilla ) et non sur Internet Explorer ( Microsoft ). Cela s'explique probablement en fonction de la grande popularité, qu'exerce Firefox sur les internautes en France.
Etant sur Safari, je ne ne profite que de la version agressive visuelle : un truc qui clignote, avec du vert fluo, du noir, bref, une impression de gros cafard pris dans du Baygon. Pour Karoli, y aurait il eventuellement une option qui lui "debrancherait" le son des sollicitations publicitaires, sur Firefox ?
Mulaud, tu es le rongeur en pyjama specialiste de pub sur internet que je prefere. Je tenais à te le faire savoir.
Mab -il faut sauver le soldat Karoli-
DMaudio Admin
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Sujet: Re: Le Droit à la Betise Jeu 26 Fév - 13:28
« Est ce que cela ne pourrait pas etre un petit peu de la faute de David, egalement ? »
Karoli
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Sujet: Re: Le Droit à la Betise Jeu 26 Fév - 13:54
Je vais essayer de te donner un exemple concret. Il y a un an ou deux est sorti un bouquin qui a dechiré grave les ventes en librairie (je te la fais djeune pour dedramatiser la chose) : "Les Bienveillantes". Concert de louanges, emotion en live, Seigneurjézu c'est un homme jeune, de 40 ans à peine, qui s'est mis dans la peau d'un bourreau nazi homosexuel et narre sa folie ordinaire dans un monde encore plus dingue sur 900 pages. C'est bien ecrit, parce que ça degoute. Mais selon mon point de vue, il y a une grosse embrouille avec la façon de presenter ce livre ...
Eh bien, Mab, je l'ai lu ! Toutes tes remarques sont pertinentes. J'amais je n'ai parlé de ce livre avec qui que ce soit parce que cela me gênait, me mettait mal à l'aise : toute vérité n'est pas bonne à dire...
Moi, j'ai beaucoup aimé ce livre. Cette Deuxième Guerre, je l'ai vue dans les limbes et elle ne m'a point traumatisée. J'ai compris l'histoire de la façon suivante : une jeune Allemand a essayé d'analyser cette guerre en se mettant dans la peau d'un SS. On ne va pas se raconter d'histoires, cette guerre est une tache indélébile pour le peuple allemand et les jeunes d'aujourd'hui n'ont pas grand-chose à voir avec les décisions d'alors, mais ils en portent un peu les stigmates.
Non, il n'y a pas de scène sanglante, on ne décrit pas d'hécatombes, mais, moi, je les ai très bien imaginés. Tu sais, c'est épouvantable, inadmissible ce qui est arrivé aux Juifs : 6 millions de tués, ça pas de sens. Mais j'ai appris, en dehors de ce livre, que presque tous les pays d'Europe en voulaient aux Juifs et que, en fait, les Allemands auraient réussi à faire ce que d'autres pays n'ont pas réussi pour des raisons que j'ignore.
Alors, en lectrice fidèle, j'ai suivi ce jeune homme dans ces méandres et, à la fin, je me suis demandé qu'est-ce que j'aurais fait à sa place ? Ben, la réponse fut assez évidente : probablement que j'aurais agi dans le même sens. Je n'ai pas aimé prendre conscience de cela, mais pas du tout et ça me laisse un arrière-goût dans la bouche .... Ce qui m'a le plus impressionnée, c'est de voir au fil des jours comment les «offficiels» géraient une guerre en essayant d'en tuer de plus possible et sans se rendre compte qu'ils utilisaient des manières inacceptables.
C'est beaux de juger des faits historiques 55 ans plus tard et avec les valeurs d'aujourd'hui. Pie XII était au courant de ces massacres juifs, des chefs d'État étaient au courant et personne, personne ne s'est ouvert la trappe pour dénoncer la chose. Ça, c'est carrément de la complicité. Enfin ...
==================
Pour terminer par la poésie ... Ce n'est vraiment pas mon truc la poésie. Je vibre plus à la lecture d'un texte poétique que devant des alexandrins bien conçus. Plus il sont bien travaillés, plus ils m'ennuient. J'aime la poésie dont le message, rédigé avec des mots choisis, est clair et nous fait voir les faits de la vie quotidienne dans leur grandeur ou leur laideur, par exemple, Jacques Prévert, le fait très bien. Celui-là, j e l'adooore. Félix Leclerc, aussi me plaît bien. Les poètes classiques .... ben... je peux pas le dire ....
Karoli
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Sujet: Re: Le Droit à la Betise Jeu 26 Fév - 13:58
Karoli a eu la gentillesse de partager sa découverte avec nous, sans en comprendre tout à fait les dessous...
En plein dans le mille, Mulaud ! Merci de m'avoir sortie du pétrin. Vois-tu, j e ne suis pas une spécialiste de tout et dans les choses concernant Internet, ben, c'est ainsi, je suis pourrie, mais rassure-toi, jamais je ne te proposerai mes services non plus.
Je te fais la bise sur les deux joues.
Karoli
Nombre de messages : 1677 Localisation : Montréal Date d'inscription : 06/01/2009
Sujet: Re: Le Droit à la Betise Jeu 26 Fév - 14:15
Tu dois mieux comprendre, Karoli, pourquoi je suis peu preneur de l'« évolution » de nos Sociétés, sous prétexte que nous sommes en 2009 plutôt qu'en 1009. Pas sûr que nous soyons réellement rendus à une meilleure place morale et intellectuelle que les ceusses d'il y a un millénaire. Je suis un adepte de l'Histoire, depuis toujours, et je me réfère constamment à elle (à ses témoignages dans la littérature non conventionnelle plutôt qu'à l'académisme des historiens bénis qui la relatent, je préfère les esprits critiques aux esprits émus de la chose historique, celle qui est répétée jusqu'à devenir proverbiale)...
Je pense, Kog, que nous avons évolué depuis un mille ans et ce, dans tous les domaines scientifiques, monétaires, humanistes, dans la fabrication des produits, car, avouons-le, notre vie est plus facile aujourd'hui que dans le passé et les épidémies, comme celle de la peste noire de 1348 à 1353 qui a décimé le tiers de L'Europe, ont disparu. Cependant, malgré tous ces progrès, la cupidité aussi a augmenté et les moyens de frauder ont progressé au même rythme et l'argent est devenu le valeur suprême au détriment de l'humanisme. On privilégie la piastre qui roule et qui rapporte en intérêt. L'individu, lui, qu'il se débrouille pour trouver sa pitance là-dedans, malheureusement. Attends, mon ami, avec la débâcle de la Caisse de dépôt, on va devoir se serrer la ceinture bientôt. J'ai peur qu'on ait encore rien vu !
DMaudio Admin
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Sujet: Re: Le Droit à la Betise Jeu 26 Fév - 14:18
« ...voir au fil des jours comment les «offficiels» géraient une guerre en essayant d'en tuer de plus possible et sans se rendre compte qu'ils utilisaient des manières inacceptables. »
Zut et rezut! Quoi de nouveau sous le soleil ?
Napoléon a bien fait exterminer les soldats ennemis prisonniers lors de sa campagne d'Égypte pour être certain de ne pas les revoir combattre contre lui ? Des dizaines de milliers d'égyptiens ont péri.
Les Turcs, ils ont pas fait marcher les Arméniens jusqu'à ce qu'ils meurent de fatigue et de faim ? Des dizaines et des dizaines de milliers d'Arméniens ont péri.
Les Américains, n'affirmaient-ils pas que le seul bon indien était l'indien mort ? N'ont ils pas réduit à néant les troupeaux de bisons pour affamer à mort les premières nations ? Des dizaines et des dizaines de milliers d'amérindiens ont péri.
Margareth Albright, n'a-t-elle pas justifié ouvertement le sacrifice d'un demi-million d'enfants irakiens pour assurer la sécurité de ses alliés Kowétiens et Saoudiens ? Des centaines de milliers d'Irakiens ont péri.
Combien d'Ukrainiens nationalistes ( OUN ) ont participé à l'annihilation du Yiddishland pendant la dernière guerre mondiale ? Les Ukrainiens vénèrent aujourd'hui Simon Petlioura, un leader nationaliste antibolchevique, qui fit écraser l’insurrection ouvrière de l’Arsenal de Kiev en février 1918. Réputé pogromiste, il tomba en mai 1926 sous les coups d’un « terroriste juif ». Des dizaines et des dizaines de milliers de juifs ont été massacrés...
Alors pour la tache indélébile, ils ont le dos large les allemands...
Karoli
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Sujet: Re: Le Droit à la Betise Jeu 26 Fév - 14:28
Ben oui, ben oui, t'as raison. Tout cela est épouvantable, mais les Allemands ont tué six millions de Juifs ! 6 millions ! on ne rit plus et tués dans des fours crématoires, en plus. Tous ces gens seraient morts sur un champ de bataille, fusillés, que cela aurait été moins pire, faute d'être acceptable.
Enfin , David, je trouve cela effrayant et le pire, aurais-je agi différemment si j'avais été du côté allemand ?
DMaudio Admin
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Sujet: Re: Le Droit à la Betise Jeu 26 Fév - 14:40
Quand on cessera de traiter cette période historique avec l'hystérie, la manipulation, la fabulation qui caractérise les derniers 60 ans, quand on la décortiquera de façon scientifique et historique, quand on cessera de dire et écrire n'importe quoi pour justifier, cacher ou excuser d'autres et toutes les horreurs commises, on pourra en tirer les réelles conclusions qui s'imposeront alors.
Pour l'instant, tout ce qui se dit, tout se qui s'écrit, tout ce qui s'affirme est dans la plus pure tradition instaurée par un « génie » de triste mémoire du nom de Goebbels dont l'enseignement a été paufiné par un diabolique Bernays et mis à jour par le METSADA et ses agents...
DMaudio Admin
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Sujet: Re: Le Droit à la Betise Jeu 26 Fév - 15:13
Puisque la bêtise est au goût du jour dans ce fil, voici un petit vidéo expliquant le pourquoi du comment de la crise mondiale du crédit actuelle.
1ère Partie
DMaudio Admin
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Sujet: Re: Le Droit à la Betise Jeu 26 Fév - 15:14
Deuxième Partie.
Invité Invité
Sujet: Re: Le Droit à la Betise Jeu 26 Fév - 16:35
« Je pense, Kog, que nous avons évolué depuis un mille ans et ce, dans tous les domaines scientifiques, monétaires, humanistes, dans la fabrication des produits, car, avouons-le, notre vie est plus facile aujourd'hui que dans le passé et les épidémies, comme celle de la peste noire de 1348 à 1353 qui a décimé le tiers de L'Europe, ont disparu. »
Exact. Technologiquement, nous progressions : le savoir appèle le savoir et augmente le savoir-faire.
« Cependant » dis-tu, il y a le revers de la médaille :
« malgré tous ces progrès, la cupidité aussi a augmenté et les moyens de frauder ont progressé au même rythme et l'argent est devenu le valeur suprême au détriment de l'humanisme. On privilégie la piastre qui roule et qui rapporte en intérêt. L'individu, lui, qu'il se débrouille pour trouver sa pitance là-dedans, malheureusement. »
L'évolution du savoir-faire est manifeste, mais la PERSONNE humaine, quel « progrès » présente-t-elle ?
Quand je parle d'« évolution » au sens humaniste, je ne fais jamais référence à ce que les Hommes apprennent à faire, mais à comment ils sont et manifestent. En allant chercher des témoignages de ce « comment ils sont » dans les archives du passé, on découvre les mêmes problèmes comportementaux. Psychologiquement, l'être humain est encore capable du meilleur et du pire aujourd'hui comme hier. À ce niveau-là, qui est psychologique plutôt que technologique, je ne vois pas d'« évolution ».
« Attends, mon ami, avec la débâcle de la Caisse de dépôt, on va devoir se serrer la ceinture bientôt. J'ai peur qu'on ait encore rien vu ! »
Je suis moins pessimiste. Nous avons traversé au moins trois, sinon quatre, crises économiques jugées plus sévères que celle de 1929 qui avait foutu la Planète affairée sur le cul (et par ricochet ceux qui étaient moins affairistes). Les Autorités ont réagi différemment, fortes de cette expérience. La crise actuelle est d'un autre différent, on dirait (je dis bien « on dirait ») que c'était un « arrangement » plutôt qu'une crise inhérente à la capitalisation, au matérialisme, qui subit des marées inflationnistes, ça semble être inscrit dans le processus même (faudrait demander à un économiste), un peu comme nous sommes voués, nous les êtres biologiques, à une mort statistique (environ x années en moyenne pour l'ensemble humain, davantage d'années chez un peuple que l'autre, ça dépend de la facilité de la Vie et de la facilité des soins médicaux).
Nous n'avons pas bien longtemps à attendre, à peine 2 ans, pour avoir une bonne idée du comment on peut s'en sortir. Si jamais on retournait en arrière, en des temps « médiévaux », vu le nombre effarant de bibittes grouillant sur la Planète, ça ferait dure, en comparaison les Guerre de Cent Ans auraient été de la rigolade. Car si on devient tous (majoritairement) tout à fait désargentés et désorientés, faut savoir que les armes déjà fabriquées existeront encore, prêtes à l'emploi. Ça pèterait en pas pour rire.
Anyway, imaginons la pire crise économique concevable, on retrouverait malgré tout des gens très riches. L'argent (et ce qui représente ce concept abstrait) existe. Ce n'est pas comme une forêt qui brule et disparait en cendres. Si des centaines de millions de gens se sont appauvris, peu ou prou, il est indéniable qu'un faible pourcentage s'est suavement enrichis. La preuve que l'argent n'a pas disparu, que des gens peuvent le thésauriser encore.
Faut bien que l'argent existe bel et bien pour que nos Gouvernements en refilent à coups de milliards et de centaines de milliards à quelques individus - qui en font kou------wa ? Kekun peut me le dire sans s'égarer dans la belle théorie ? Mais youske le bon papa Gouvernement va-t-il dénicher ces milliards et autres milliards, si l'Économie bat autant de l'aile qu'il faut mettre des millions de gens à la rue ? Qui ne demandent bien qu'à travailler, somme toute.
Invité Invité
Sujet: Re: Le Droit à la Betise Ven 27 Fév - 4:05
Karoli a écrit:
J'amais je n'ai parlé de ce livre avec qui que ce soit parce que cela me gênait, me mettait mal à l'aise : toute vérité n'est pas bonne à dire...
Moi, j'ai beaucoup aimé ce livre. Cette Deuxième Guerre, je l'ai vue dans les limbes et elle ne m'a point traumatisée.
Karoli, moi, j'ai été perplexe en refermant le bouquin et j'ai décidé que je ne l'aimais pas : j'ai trop le sentiment d'une gigantesque escroquerie. Mais ça me fait tres plaisir de pouvoir en parler -attedns, on va inventer un mot... "parlécrire" ?- avec toi librement, parce que tu as raison, il y a un passé encore bien lourd qui sous tend "Les Bienveillantes". Peut etre que je suis peu moins gênée pour en discuter parce que ça germanise pas mal dans mon ascendance et que mon tonton Abraham ne me l'a jamais reproché.
Ce SS, dont Jonathan Littel voudrait faire un individu ordinaire, cumule quand meme les particularismes : il est homosexuel, ne peut coucher qu'avec sa soeur (... gné... je suis sure qu'un psy expliquerait cela tres bien...), se fait SS mais ne se sent pas SS en vantant neanmoins les principes SS -faisons de bons gros poupons blonds à nos blondes epouses pour garantir la pureté de la race... blonde- tout en etant moralement incompetent pour se choisir une femme et mecaniquement incapable de l'honorer; il prend ses vacances avec de jeunes hommes convaincus d'heterosexualité -limite du genre à casser de l'homo- qu'il persuade, lui, de l'interet du sexe entre homme (...re gné...) et se revele d'une insensibilité crasse. Sans compter que plus fort que le roquefort, il pose un regard de vaincu d'avance sur l'avenir de cette Allemagne nazie. Moi y en avait plus comprendre grand chose de la psychologie du personnage; j'avais l'impression de lire l'histoire d'un bouteille de shampooing 3 en 1 sur 2 pattes. Sans compter qu'il a vraiment le Q bordé de nouilles puisqu'il se sort d'à peu pres toutes les situations epouvantables qui peuvent tomber sur les pif des perdants en fin de guerre.
Je sais bien que tout un chacun peut raconter sur des pans de sa vie des situations, des actes incongrus, heroiques ou choquants, mais quand ça touche au fonctionnement intime de l'etre, on ne peut plus parler de quelqu'un d'ordinaire et le petit Maxou, que son papa litteraire et les critiques voudraient humainement tellement semblable à ses congeneres, traine tout de meme de droles de casseroles.
Les descriptions de bébés incrustés dans les chenilles des chars ou la meilleure façon de tuer un pere et sa fille, moi, que veux tu, ça va un moment. La realité des faits de cette periode est tellement violente, atroce que je ne vois pas l'interet -exercice de style ?- d'en bourrer un livre "pour de faux". Les vrais temoignages sur cette epoque ne manquent pas. Quand je commence à trouver un auteur pas tres net dans sa tete -je ne veux pas dire fada-, j'ai un peu de mal avec son oeuvre (meme si je sais que ça ne devrait pas et j'essaie de corriger ce deplorable travers).
Je m'y suis reprise à deux fois pour terminer le livre tant je trouvais la chose malsaine. Meme pour un roman, quel laborieuse decription de toutes les manières dont on peut se debarrasser des gens... Et les "pourquoi-je", "où-je", du tracassé en chef, qui se fourre dans les pires guepiers et ne songe qu'à sauver sa peau, que c'est lourd, mais que c'est lourd... Il faut aimer ça, pour se complaire dans la redaction d'un tel pavé d'horreurs inventées. Car enfin, il ne raconte pas une biographie, ni une belle histoire, ni celle d'un homme ordinaire sur fond de guerre. Nan. Il decrit l'abominable depuis les yeux d'un type couvert de tares -... non, je n'y range pas l'homosexualité, je pense à l'inceste, à son absence totale d'empathie, entre autres- et ça dure des centaines de pages.... Pfiou... J'aurais peut etre adoré la chose en nouvelle mais là...
Pour faire court : je n'ai rien appris, avec ce livre. Je me suis ennuyée et j'ai horreur qu'on me pousse au vice -je sais y aller toute seule.
Il a tout de meme remporté des grands Prix (le livre, pas le vice), dont celui de, heu... Formule 1 ? Bref, des tas de gens ont aimé, y compris de severement neuronés, ce livre est donc bien un phenomène.
Mais franchement, Karoli, je ne vois pas comment on peut s'identifier au "heros"; entre l'impuissance et la volonté de nuire, il y a une marge. Je ne sais bien sur pas comment j'aurais reagi il y a 70 ans dans une ville en guerre mais je suis certaine que je n'aurais pas pu participer à un massacre, alors ça, c'est une absolue certitude, parce que moi, je suis reellement quelqu'un d'ordinaire, et la plupart des gens ordinaires pendant cette periode ne faisaient pas de vieux os s'ils se trouvaient aux mauvaise endroits.
Voila, c'etait "Pourquoi Mab n'a pas aimé Les Bienveillantes"
Mab -David, ce nombre de morts comme nous, pas uniquement juifs d'ailleurs, si proches, à cette echelle, dans tant de pays, ce n'est pas demain qu'on cessera de s'y referer-
Karoli
Nombre de messages : 1677 Localisation : Montréal Date d'inscription : 06/01/2009
Sujet: Re: Le Droit à la Betise Ven 27 Fév - 13:38
L'évolution du savoir-faire est manifeste, mais la PERSONNE humaine, quel « progrès » présente-t-elle ?
Ben, elle a beaucoup réfléchit depuis mille ans. L'Époque des Lumières a remué les consciences. Les gens ont pris davantage conscience de leur «sauvagerie» et il me semble qu'ils se sont un tantinet améliorés. L'aide à l'autre, la compassion, la charité sont nées. Tu me diras que, en même temps, ces belles valeurs ne servent qu'à mieux exploiter l'autre. J'en suis consciente. Pour s'enrichir de plus en plus, il faut faire la charité : donner quelques miettes aux moineaux pour qu'ils arrêtent de pialler et leur faire croire que l'on s'occupe d'eux. S'il fallait qu'ils se regroupent pour vrai et qu'ils décident de foutre le bordel dans la société, les mieux nantis y perdraient, à coup sûr. Mais, il y a aussi plus des gens vraiment capables d'altruisme au sens le plus noble du mot.
Mais, les syndicats sont nés et ils ont fait un travail admirable auprès des travailleurs vraiment exploités. Remarque que depuis le début de la mondialisation, je ne sais plus quel est le pouvoir réel des syndicats. Je pense que le POUVOIR a basculé du côté du patronat et les travailleurs vont devoir encore mener des luttes qui seront aussi importantes que celles menées au début de l'ère industrielle car les acquis, perdus, seront encore à reconquérir, mais sous d'autres angles. Peut-être en viendrons-nous à instaurer le modèle allemand ?
La «sauvagerie» de l'homme est toujours présente, mais elle est un peu mieux canalisée, il me semble. Si l'homme est hanté par le désir de s'approprier les objets de l'autre, il réussit à se contrêler un peu. Si le vol existe, il est nullement généralisé, bien que certains en vivent.
Quand je parle d'« évolution » au sens humaniste, je ne fais jamais référence à ce que les Hommes apprennent à faire, mais à comment ils sont et manifestent. En allant chercher des témoignages de ce « comment ils sont » dans les archives du passé, on découvre les mêmes problèmes comportementaux. Psychologiquement, l'être humain est encore capable du meilleur et du pire aujourd'hui comme hier. À ce niveau-là, qui est psychologique plutôt que technologique, je ne vois pas d'« évolution ».
Sans aucun doute, il nous reste du chemin à faire pour atteindre la perfection. Le problème résiderait-il dans notre boîte cranienne ? Notre imagination, notre capacité à l'abstraction qui nous laisse dans cette mare du pire comme du meilleur ... Nous sommes capables de bâtir des plans qui, à la longue, se retournent contre nous.
Par exemple, sais-tu d'où vient le phénomène de la mondialisation ? J'ai appris cela seulement hier ... Écoute ça. Ben, ce sont les Américains qui cherchaient à s'introduire dans les pays pauvres, en Chine, notamment. Alors, ils ont imaginé le fait de leur offrir des jobs sous-payées en leur donnant des contrats de service ou de fabrication d'objet et faire tourner un peu leur économie. Les Américains pourraient s'infliter dans ces régions, les pays pauvres n'y verraient que du feu : les pauvres mangeraient un peu plus et s'enrichiraient un peu et les Américains vendraient les produits fabriqués ailleurs à moindre coût sur leur territpoire. Tout le monde il est beau et il est gentil, sans parler des relations commerciales qui pourraient favoriser des liens d'amitié entre dirigeants. Sauf, que les Américains ont oublié de regarder à long terme, dans 10 ans, 20 ans, et de prévoir que les Chinois qui vont consommer davantage des produits de toutes les sortes pourraient faire augmenter le prix pétrole à ce point. En plus, certains spéculateurs voyant la demande augmentée se sont mis à spéculer sur les prix du pétrole, à en acheter et en revendre : on fait de l'argent comme de l'eau et on s'en donne à coeur joie !!! Ce petit jeu aurait pu faire capoter l'économie mondiale. Nous sommes au même point mais pour d'autres raisons. Ben, qu'est-ce que je disais de l'homme ? Il s'améliore tranquillement, tranquillement.
Je suis moins pessimiste. Nous avons traversé au moins trois, sinon quatre, crises économiques jugées plus sévères que celle de 1929 qui avait foutu la Planète affairée sur le cul (et par ricochet ceux qui étaient moins affairistes). Les Autorités ont réagi différemment, fortes de cette expérience. La crise actuelle est d'un autre différent, on dirait (je dis bien « on dirait ») que c'était un « arrangement » plutôt qu'une crise inhérente à la capitalisation, au matérialisme, qui subit des marées inflationnistes, ça semble être inscrit dans le processus même (faudrait demander à un économiste), ...
Quelles crises économiques aussi graves avons-nous traversées et dont nous nous sommes remis sans problèmes ? Celle du pétrole des années '70 ? Celle de '82 , une récession? Puis, 1992 -1993, autre récession ? Tu n'étais probablement pas parmi les gérants de banque qui allaient chercher leur pitance à Jeunesse su Soleil ! Il y en a eu quelques-un squi ont été réduits à mamger des nouilles avec de la margarine ... Celle-ci me semble beaucoup plus grave. D'abord une perte de confiance dans les placeux d'argent qui ont vendu des titres de cochonneries invendables en les combinant avec quelques bons placements et ensuite leur donner des titres énigmatiques de papier commercial. Les patenteux de cotes triples A ou triple boulechitte à qui on ne peut plus faire confiance. Ensuite, il y a eu une surutilisation du crédit qui défie l'entendement et le laisser-aller (l'absence de réglementation) des chefs américains. Leurs erreurs a des conséquences mondiales. Rien de moins. Si les gens décidaient de consommer plus intelligemment ensuite ? Je lisais l'autre jour que 40 ou 45 % de l'économie américaine provient de la consommation intérieure du pays. C'est pas des farces.
Si jamais on retournait en arrière, en des temps « médiévaux », vu le nombre effarant de bibittes grouillant sur la Planète, ça ferait dure, en comparaison les Guerre de Cent Ans auraient été de la rigolade. Car si on devient tous (majoritairement) tout à fait désargentés et désorientés, faut savoir que les armes déjà fabriquées existeront encore, prêtes à l'emploi. Ça pèterait en pas pour rire.
Explique-moi, je ne comprends plus.
Anyway, imaginons la pire crise économique concevable, on retrouverait malgré tout des gens très riches.
Oui, le danger actuel bien réel est que peu à peu la classe moyenne disparaisse.
Faut bien que l'argent existe bel et bien pour que nos Gouvernements en refilent à coups de milliards et de centaines de milliards à quelques individus - qui en font kou------wa ? Kekun peut me le dire sans s'égarer dans la belle théorie ? Mais youske le bon papa Gouvernement va-t-il dénicher ces milliards et autres milliards, si l'Économie bat autant de l'aile qu'il faut mettre des millions de gens à la rue ? Qui ne demandent bien qu'à travailler, somme toute.
Tu sais cela que le bon papa gouvernement n'existe plus ! Il gère à la petite semaine . Mais, les choses ne sont pas toujours immuables ... Le bon Obama qui dit :« Voilà ce que je veux faire pour vous et si dans quatre ans, j e n'ai pas réussi, vous me mettrez à la porte» Si cette mentalité faisait boule de neige ? !..
Invité Invité
Sujet: Re: Le Droit à la Betise Ven 27 Fév - 15:27
« L'Époque des Lumières a remué les consciences. Les gens ont pris davantage conscience de leur «sauvagerie» et il me semble qu'ils se sont un tantinet améliorés. »
Cette amélioration morale est-elle vraiment VISIBLE dans les Actualités - et pour ce qu'on peut constater de visu autour de soi ?
« L'aide à l'autre, la compassion, la charité sont nées. »
La compassion à l'autre a toujours existé, ce n'est pas une « évolution » d'une Société humaine qui aurait accédé à une morale différente, plus consciente du Je, du Tu et du Nous. Quand on lit les plus vieux textes connus, les Sumériens, on découvre que l'entraide existait en parallèle avec la fourberie - L'Épopée de Gilgamesh est très explicite à cet égard.
« Mais, les syndicats sont nés et ils ont fait un travail admirable auprès des travailleurs vraiment exploités. Remarque que depuis le début de la mondialisation, je ne sais plus quel est le pouvoir réel des syndicats. »
D'après des lectures d'économistes que j'ai eu à faire, quand je travaillais en free-lance pour eux, un des chapitres obscurs de la globalisation des marchés visait APPAREMMENT à disloquer le pouvoir syndical. L'ultralibéralisme (à la base de cette mondialisation économique) a imposé ses propres lois, que les économistes appèlent dès lors des lois « supranationales ». L'intérêt supérieur a sublimé l'intérêt commun, c'est le retour au régime oligarchique déclaré - car il a toujours existé, la Société a toujours été ploutocratique (Platon préférait le terme de timocratie, l'« honneur » étant à la base, qui méritait de facto un prix à apporter à ceux qui ne faisait pas partie du groupe privilégié : une sorte d'idolâtrie, finalement).
« La «sauvagerie» de l'homme est toujours présente, mais elle est un peu mieux canalisée, il me semble. »
Oui, tant et aussi longtemps que la coercition sociale (l'Autorité législative) ne sombrera pas dans le laxisme. Hélas, c'est déjà le cas. Relire Foglia, à ce titre.
« Si l'homme est hanté par le désir de s'approprier les objets de l'autre, il réussit à se contrêler un peu. Si le vol existe, il est nullement généralisé, bien que certains en vivent. »
Ce ne fut pas toujours ainsi ? La Société antique aurait-elle été plus voleuse que la nôtre ?
« Le problème résiderait-il dans notre boîte cranienne ? Notre imagination, notre capacité à l'abstraction qui nous laisse dans cette mare du pire comme du meilleur ... Nous sommes capables de bâtir des plans qui, à la longue, se retournent contre nous. »
Bien sûr que la base même de nos actes réside dans le caractère. Où se situerait-elle ? Ce n'est pas une volonté extérieure qui conduit la personne comme on télécommande un robot. On peut certes manipuler les autres, mais jamais tromper le caractère. Faut l'obliger alors, et assez violemment. Ça ne fonctionne pas sur un large groupe, il va se révolter. La manipulation doit être transparente autant que possible. Il s'agit de préparer les esprits. Comme notre Société fut préparée à hyperconsommer, ce qui n'est naturellement pas nécessaire pour vivre. Tout ce qui n'est pas « naturel » peut être inculqué, et c'est efficace si ça pénètre lentement. Autrement la violence appèle la violence.
« Par exemple, sais-tu d'où vient le phénomène de la mondialisation ? J'ai appris cela seulement hier ... Écoute ça. Ben, ce sont les Américains qui cherchaient à s'introduire dans les pays pauvres, en Chine, notamment. Alors, ils ont imaginé le fait de leur offrir des jobs sous-payées en leur donnant des contrats de service ou de fabrication d'objet et faire tourner un peu leur économie. Les Américains pourraient s'infliter dans ces régions, les pays pauvres n'y verraient que du feu : les pauvres mangeraient un peu plus et s'enrichiraient un peu et les Américains vendraient les produits fabriqués ailleurs à moindre coût sur leur territpoire. Tout le monde il est beau et il est gentil, sans parler des relations commerciales qui pourraient favoriser des liens d'amitié entre dirigeants. Sauf, que les Américains ont oublié de regarder à long terme, dans 10 ans, 20 ans, et de prévoir que les Chinois qui vont consommer davantage des produits de toutes les sortes pourraient faire augmenter le prix pétrole à ce point. »
Cette dérive est apparue auparavant au Mexique, au Brésil, en Argentine, tout partout où les avides capitalistes ont fait produire au plus bas prix possible et dans les environnements les moins contraignants, quittant Mexique, Argentine... et le reste à partir du moment qu'ils pouvaient trouver ailleurs de meilleurs profits encore : le plus bas salaire possible et le minimum (en fait le seuil zéro) d'avantages sociaux. Les ultralibéralistes ont en sainte horreur les « avantages sociaux », ils exploitent les Hommes, point à la ligne. Les Antiques le savaient déjà, tu exploites mieux des consciences renfermées que des consciences ouvertes sur elles-mêmes. Bêtifier est le chemin le plus sûr vers l'exploitation de masse. L'hyperconsommation exigeait toujours plus d'argent, en fait tant et si bien que l'endettement de la majorité allait de soi. C'était de mettre les menottes aux poignets des « gens libres » - souvenons-nous de la formule sarcastique nazi : le travail c'est la liberté. Quand on sait quel « travail » ils proposaient...
Quand la masse remplissait sa vie avec le nécessaire, il n'y avait pas de place pour un système mafieux comme l'ultralibéralisme. Suffisait d'inoculer le virus de l'hyperconsommation. Créer un besoin artificiel. Quand tu réussis cela une première fois, tu as déjà une route tracée pour en créer un second, un troisième... Amorcer est le secret. On ne voit pas naitre le début de la fausse route, ça ressemble à une autre route, en plus prometteuse. On s'y engage allègrement.
« Ben, qu'est-ce que je disais de l'homme ? Il s'améliore tranquillement, tranquillement. »
J'attends que tu me le démontres, Karoli. Je te lis et j'entends le contraire de ton discours en son dénouement, en sa conclusion. Relis-toi.
« Quelles crises économiques aussi graves avons-nous traversées et dont nous nous sommes remis sans problèmes ? Celle du pétrole des années '70 ? Celle de '82 , une récession? Puis, 1992 -1993, autre récession ? Tu n'étais probablement pas parmi les gérants de banque qui allaient chercher leur pitance à Jeunesse su Soleil ! Il y en a eu quelques-un squi ont été réduits à mamger des nouilles avec de la margarine ... »
Chaque récession crée ses victimes, et de réelles victimes. Je parlais globalement. Car cette « récession »-ci touche la Planète assez gravement merci. Si nous n'en sortons pas intelligemment, nous allons « sublimer » ce cafard dans la fameuse Troisième Guerre Mondiale - qui se fait attendre. Si elle devait advenir, la grippe espagnole aura été une farce en comparaison (et pourtant cette pandémie brutale ne fut pas drôle pantoute - maman l'a connue, voyant tomber autour d'elle, même dans son village reculé des Appalaches.
« Celle-ci me semble beaucoup plus grave. D'abord une perte de confiance dans les placeux d'argent qui ont vendu des titres de cochonneries invendables en les combinant avec quelques bons placements et ensuite leur donner des titres énigmatiques de papier commercial. Les patenteux de cotes triples A ou triple boulechitte à qui on ne peut plus faire confiance. Ensuite, il y a eu une surutilisation du crédit qui défie l'entendement et le laisser-aller (l'absence de réglementation) des chefs américains. Leurs erreurs a des conséquences mondiales. Rien de moins. »
Bienvenue, Montréalaise, dans la compréhension consciente de la réalité ultralibéraliste. Tu as décrit l'essentiel. Mais as-tu nommé la Bête ? Les Anciens accordaient à la « nomination » un pouvoir magique sur la « bête ». La nommer était déjà pouvoir la contrôler. Et je crois que c'est effectivement le cas : nommer le mal le rend présent à l'attention, alors peut-on mieux déjouer sa séduction.
« Si les gens décidaient de consommer plus intelligemment ensuite ? Je lisais l'autre jour que 40 ou 45 % de l'économie américaine provient de la consommation intérieure du pays. C'est pas des farces. »
Oh que non. Cela fait réaliser notre pouvoir évident, SI NOUS SAVIONS L'UTILISER. Mais vois-tu, « ils » s'arrangent pour que l'addiction causée reste efficace. C'était quoi, ce fameux 9/11 ? Une réelle attaque des méchants « terroristes » ? Elle fut bougrement bien réussie. Pourquoi ne fut-elle pas renouvelée ? « Ils » ont essayé, mais leur méchant plan fut découvert avant sa complétion ? Qui affirme cela ? Les mêmes qui ont profité du 9/11 pour réduire la liberté démocratique de la soi-disant première démocratie du Monde, via les Patriot Act 1 et 2... Hé ben ! Tu faisais confiance, toi, en la parole de BaBush ? Moi, pantoute.
« Si jamais on retournait en arrière, en des temps « médiévaux », vu le nombre effarant de bibittes grouillant sur la Planète, ça ferait dure, en comparaison les Guerre de Cent Ans auraient été de la rigolade. Car si on devient tous (majoritairement) tout à fait désargentés et désorientés, faut savoir que les armes déjà fabriquées existeront encore, prêtes à l'emploi. Ça pèterait en pas pour rire.
Explique-moi, je ne comprends plus. »
La Planète débord de gens, de chair à canon. Y a du monde partout, et on a des armes autrement plus efficaces que les épées ou les mousquets. La bombe A est malpropre sans bon sens, mais la bombe à neutrons, toute aussi efficace, est propre, elle. L'AK-47 (universellement distribué) est vachement plus performant que le bon vieux Lebel. Etc, etc.
« Oui, le danger actuel bien réel est que peu à peu la classe moyenne disparaisse. »
Mes clients économistes l'annonçaient déjà il y a 15 ans. Imagine ! Si tu voyais les tableaux qu'ils font QUI NE SONT PAS SOUVENT PUBLIÉS, tu comprendrais mieux à quoi servent les tableaux économiques et économétriques qui eux sont publiés. C'est pour s'assurer que les subventions vont perdurer... L'Économie universitaire PUBLIÉE, c'est une seule partie de la vérité que ces esprits entrainés connaissent, celle qui peut être dévoilée sans risque pour les auteurs. Comme me disait un de mes principaux clients, il faut se fier davantage aux publications isolées des économistes (hors des circuits universitaires) qui ne sont plus dans le moule des subventions, ils n'ont plus, eux, à satisfaire un « mécène » qui veut lire une certaine conclusion, sinon il ne subventionne plus (et pire encore : il dresse une liste noire).
« Tu sais cela que le bon papa gouvernement n'existe plus ! Il gère à la petite semaine. »
C'est un gain des mondialisateurs. Pas cons, les mecs !
« Le bon Obama qui dit :« Voilà ce que je veux faire pour vous et si dans quatre ans, j e n'ai pas réussi, vous me mettrez à la porte» Si cette mentalité faisait boule de neige ? ! »
Je le souhaite autant que toi. J'attendrai de le VOIR pour le CROIRE.
Appèle-moi Saint-Thomas - malgré mes cornes...
Karoli
Nombre de messages : 1677 Localisation : Montréal Date d'inscription : 06/01/2009
Sujet: Re: Le Droit à la Betise Ven 27 Fév - 15:29
Karoli a écrit:
J'amais je n'ai parlé de ce livre avec qui que ce soit parce que cela me gênait, me mettait mal à l'aise : toute vérité n'est pas bonne à dire...
Moi, j'ai beaucoup aimé ce livre. Cette Deuxième Guerre, je l'ai vue dans les limbes et elle ne m'a point traumatisée.
Karoli, moi, j'ai été perplexe en refermant le bouquin et j'ai décidé que je ne l'aimais pas : j'ai trop le sentiment d'une gigantesque escroquerie.
Ce que tu mets en exergue te semble contradictoire, hein ? Tu sais, Mab, quand nous acceptons de lire quelque chose, c'est que nous avons une intention de lecture, des attentes, nous cherchons des réponses à kekchose. Il en fut de même pour moi. J'ai tellement lu sur la Deuxième Guerre, des textes toujours rédigés par les alliés. Avec «Les Bienveillantes», ce fut le premier livre écrit par les «ennemis» et c'est un jeune homme de 40 qui fait ce travail de recherche et que je suis pas à pas pour essayer de découvrir quels étaient les motivations, les raisonnements, les planifications diaboliques des Allemands dans cette guerre. Je voulais découvrir leur part de volonté, de savoir-faire dans l'orchestration de leurs plans. Et l'auteur,lui, jusqu'où aurait-t-il voulu exorciser la réputation des pairs de sa génération dans ce livre ?
En ces sens, j'ai adoré suivre ce jeune homme et, oui, j'ai appris un peu sous les dessous de la guerre, vue par les opposants, mais, en même temps, si je me suis demandé « qu'aurais-je fait à leur place et là, la réponse ne fut pas évidente, pas du tout. Je t'ai probablement choquée, je m'en excuse, car je n,ai absolument aucune vengeance à exercer contre notre chère Teutonne, comme disent les habitués. Nous y reviendrons si ce n'est pas assez clair.
Ce SS, dont Jonathan Littel voudrait faire un individu ordinaire, cumule quand meme les particularismes : il est homosexuel, ne peut coucher qu'avec sa soeur (... gné... je suis sure qu'un psy expliquerait cela tres bien...),
Oui, le héros cumule des particularismes. Mais j'ai trouvé la chose bien secondaire et je ne me suis pas attardée à ces aspects. J'ai même pensé un moment que l'auteur utilisait l'homosexualité pour apporter une touche de modernité à son récit, car, dans la plupart des armées, l'homosexualité était prohibée. J'ai trouvé que Jonathan pouvait ressembler (en dehors de ses particularismes) à bien des jeunes Allemands qui se sont enrôlés à l'époque et qui voulaient faire carrière dans l'armée. Il est un SS, haut gradé, mais visiblement pas un initié des grands secrets, des grands enjeux.
C'est peut-être ce qui lui permet d'agir violemment sans que sa conscience ait des haut- le -coeur; après tout, ce n'est qu'une guerre comme les autres et il est légitime de vouloir la gagner. Faut bien voir la logique de l'autre côté aussi.
Oui, il a le cul bordé de nouilles comme tu dis. Nous sommes dans une romance tout de même. Il doit vivre jusqu'à la fin, sinon l'histoire sera plus courte. C'est bon pour l'égo masculin d'être un Tarzan. Tu vois ?
Je sais bien que tout un chacun peut raconter sur des pans de sa vie des situations, des actes incongrus, heroiques ou choquants, mais quand ça touche au fonctionnement intime de l'etre, on ne peut plus parler de quelqu'un d'ordinaire et le petit Maxou, que son papa litteraire et les critiques voudraient humainement tellement semblable à ses congeneres, traine tout de meme de droles de casseroles.
Oui, je te comprends et je ne sais pas quoi dire. T'as raison, les casseroles sont lourdes. Mab, tu es européenne. Tu as une vision autre de la guerre que la mienne qui est probablement très naive. Si cela touche un peu tes ancêtres, peut-être es-tu heurtée ? Tu voudrais qu'on oublie cela ?
Les descriptions de bébés incrustés dans les chenilles des chars ou la meilleure façon de tuer un pere et sa fille, moi, que veux tu, ça va un moment. La realité des faits de cette periode est tellement violente, atroce que je ne vois pas l'interet -exercice de style ?-...
Oui, je te comprends. Moi non plus je ne peux pas me complaire dans ce genre de récit. Je t'ai expliqué plus haut de quoi ma curiosité était faite et dans cette histoire, j'étais prête à affronter n,importe quoi pour savoir, me faire une idée de que furent les Allemands. Ce qui a retenu mon attention tout au long du livre, ce sont les hiérarchies, les secteurs, la main droite de l'un ne sait pas ce que fait la main gauche de l'autre. Je suis convaincue que tous les soldats allemands ne connaissaient pas réellement les tenants et aboustisants de cette guerre et de jeunes allemands ont fait la guerre de bonne foi, par pur patriotisme.
Les vrais temoignages sur cette epoque ne manquent pas.
Moi, j'ai rarement vu un film de guerre avec les Allemands dans le beau rôle. J'ai vu beaucoup de films sur les Juifs et je comprends les atrocités qu'ils ont subis. Dans le film Joyeux Noël, qui relate un Noel de la guerre de 14-18, on retrouve les Anglais, les Français et les Allemands cantonnés à quelques mètres des uns et des autres et tous vont sortir de leur trou pour fraterniser ensemble et, ensuite, ils ne sont plus capables de se tirer dessus car quelques-uns découvrent qu'ils sont des voisins dans la vie civile ! Les Français avaient fourni le champagne. Puis, l'un d'eux mourra et le pasteur anglais organisera une cérémonie funèbre pour le catho et les Allemands accepteront de poster une lettre d'un soldat d,un camp adverse et cette lettre sera interceptée et le chat sortira du chat.
Je m'y suis reprise à deux fois pour terminer le livre tant je trouvais la chose malsaine. Meme pour un roman, quel laborieuse decription de toutes les manières dont on peut se debarrasser des gens... Et les "pourquoi-je", "où-je", du tracassé en chef, qui se fourre dans les pires guepiers et ne songe qu'à sauver sa peau, que c'est lourd, mais que c'est lourd... Il faut aimer ça, pour se complaire dans la redaction d'un tel pavé d'horreurs inventées.
Pourtant,j'ai tellement horreur du macabre ... Pourquoi cette horreur ne m'a-t-elle pas affectée autant que toi ?
Car enfin, il ne raconte pas une biographie, ni une belle histoire, ni celle d'un homme ordinaire sur fond de guerre. Nan. Il decrit l'abominable depuis les yeux d'un type couvert de tares -... non, je n'y range pas l'homosexualité, je pense à l'inceste, à son absence totale d'empathie, entre autres- et ça dure des centaines de pages.... Pfiou... J'aurais peut etre adoré la chose en nouvelle mais là...
Ben ... Le jeune homme, SS, fait une recherche sur ce que fut la Deuxième Guerre, vue du côté des attaquants, des Allemands.Il veut comprendre comment se sont comporter les siens. Comment cela a dû se passer de l'intérieur ? Jamais le héros complote dans les ligues majeures, mais il obéit et il fait correctement son travail de guerrier. Évidemment, il obtient un poste de confiance, asssez élevé pour l,amener près du pouvoir sans y toucher cependant. Il est toujours plus rassurant de détenir le pouvoir et de pouvoir fuir, contrôler les fuites de ses protégés, ses échappatoires si le danger se manifestait. Il s'en sortira en mentant ensuite. Le seul Allemand qui sera fortement traumatisé est celui qui confectionne les gaz et qui mettra son oeil dans le judas d'un four crématoire et c'est à ce moment -là qu'il comprend toute l'horreur dans ce qu'il a de plus horrible. Rappelle-toi, les gaz utilisés laissaient des suvivants, il a fallu corriger le problème et le même gars, si je me rappelle bien, ne voulait plus travailler à la fabrication du gaz et il y a été forcé.
Pour faire court : je n'ai rien appris, avec ce livre. Je me suis ennuyée et j'ai horreur qu'on me pousse au vice -je sais y aller toute seule. Il a tout de meme remporté des grands Prix (le livre, pas le vice), dont celui de, heu... Formule 1 ? Bref, des tas de gens ont aimé, y compris de severement neuronés, ce livre est donc bien un phenomène.
Tu sais, il nous arrive parfois de ne pas être en état pour lire, pour comprendre telle affaire. Peut-être en savais-tu assez sur cette guerre et que la matière couverte ne te rejoignait plus. Ou, tu cherchais quelque chose qui n'était pas là ...
Mais franchement, Karoli, je ne vois pas comment on peut s'identifier au "heros"; entre l'impuissance et la volonté de nuire, il y a une marge. Je ne sais bien sur pas comment j'aurais reagi il y a 70 ans dans une ville en guerre mais je suis certaine que je n'aurais pas pu participer à un massacre, alors ça, c'est une absolue certitude, p s'est arrangé arce que moi, je suis reellement quelqu'un d'ordinaire, et la plupart des gens ordinaires pendant cette periode ne faisaient pas de vieux os s'ils se trouvaient aux mauvaise endroits.
Non, non, Mab, je ne me suis jamais identifiée au héros. Je l'ai suivi, par exemple, très attentive aux aspects historiques tout en sachant que cela était romancé. Justement, j'ai compris que, en temps de guerre, il faut choisir som camp, sauver sa peau et, malheureusement, parfois, il faut prendre les moyens à sa portée. Je lisais, un jour, que l'on avait (les alliés) préparer une attaque aérienne pour briser une voie ferrée et empêcher les trains allemands d'utiliser ce parcours. Pour bloquer les Allemands, il a fallu aussi tuer les habitants du village en même temps.... La guerre, tu sais , c'est la guerre... C'est triste, oh, combien triste.
Ben voilà, je suis désolée de te heurter, Mab, mais je voulais mieux comprendre cet aspect de l'histoire et je m'y suis appliquée, nageant dans l'horreur puisque c'était un passage obligé.
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Sujet: Re: Le Droit à la Betise Ven 27 Fév - 15:30
Bof.
Excusez la mise en page désolante des textes de Karoli citées. On va attendre que Forumactif sache mieux gérer ces copiés-collés, j'ai la flemme pour m'éditer une fois encore.
Dans ma fenêtre de saisie, tout était diguidou. La publication non.
Après moi le Déluge ! (Du moins pour cette fois.)
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Sujet: Re: Le Droit à la Betise Ven 27 Fév - 15:44
Concernant « Les Bienveillantes », que j'ai réussi à lire jusqu'au bout, je vais contresigner ce que Karoli en dit tellement ça ressemble à ma propre démarche de lecteur, au niveau de la curiosité.
J'ai été ébloui par le génie de ce jeune auteur.
Par contre, je rejoins totalement la Teutonne quant à la conclusion jamesbondesque de ce roman épique (pour ne pas dire interminable). Cela m'a rappelé aussitôt un autre puissant chef-d'oeuvre, La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole, impeccable jusqu'à sa conclusion tellement décevante que j'en oubliai momentanément le plaisir fou d'être parvenu à la fin de son gros roman. À croire que la fin fut écrite par quelqu'un d'autre. (Je penche plutôt pour le fait que l'auteur, déjà névrotique - il allait se suicider après -, a perdu sa logique du discours, jusqu'alors irréprochable. Chez Toole, ce n'était pas du jamesbondesque, c'était du nimportankoi, une fin pour une fin. Mais l'ai-je bien lu, sa fin ? Peut-être pas. Je vous parle simplement de ce que j'ai ressenti, un plaisir immense à suivre les péripéties de son personnage hors pair et cette fin idiote, tellement conne. On m'avait volé Ignatius, le Héros, le remplaçant par un Jos Bleau ! Snif, snif.)
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Sujet: Re: Le Droit à la Betise Ven 27 Fév - 16:24
Kog, on fait dans la démesure, là.
D'après des lectures d'économistes que j'ai eu à faire, quand je travaillais en free-lance pour eux, un des chapitres obscurs de la globalisation des marchés visait APPAREMMENT à disloquer le pouvoir syndical. L'ultralibéralisme (à la base de cette mondialisation économique) a imposé ses propres lois, que les économistes appèlent dès lors des lois « supranationales ». L'intérêt supérieur a sublimé l'intérêt commun, c'est le retour au régime oligarchique déclaré - car il a toujours existé, la Société a toujours été ploutocratique (Platon préférait le terme de timocratie, l'« honneur » étant à la base, qui méritait de facto un prix à apporter à ceux qui ne faisait pas partie du groupe privilégié : une sorte d'idolâtrie, finalement).
J'ai vraiment peur que tu aies raison. La désorganisation syndicale a commencé vers les années '80, pendant la récession économique. Les jobs étaient rares et les jeunes acceptaient n'importe quoi pour travailler. Par exemple, chez les futurs avocats... jusque là, ils étaient très bien payés pour faire leur stage du Barreau et après 80, ce sont les stagiaires qui étaient contraints de travailler gratuitement. Actuellement, je ne sais plus ce qui se passe.
Oui, tant et aussi longtemps que la coercition sociale (l'Autorité législative) ne sombrera pas dans le laxisme. Hélas, c'est déjà le cas. Relire Foglia, à ce titre.
Probablement !
Ce ne fut pas toujours ainsi ? La Société antique aurait-elle été plus voleuse que la nôtre ?
Ben, il y a des pays où les habitants sont meilleurs que d'autres pour cela. Le vol est chose naturelle.
Concernant l'origine de la mondialisation, ces propos ont été tenus par un conseiller de Bill Clinton qui donnait des cours en économie à l'Université de Mtl . Cette dérive est apparue auparavant au Mexique, au Brésil, en Argentine, tout partout où les avides capitalistes ont fait produire au plus bas prix possible et dans les environnements les moins contraignants, quittant Mexique, Argentine... et le reste à partir du moment qu'ils pouvaient trouver ailleurs de meilleurs profits encore : le plus bas salaire possible et le minimum (en fait le seuil zéro) d'avantages sociaux. Les ultralibéralistes ont en sainte horreur les « avantages sociaux », ils exploitent les Hommes, point à la ligne. Les Antiques le savaient déjà, tu exploites mieux des consciences renfermées que des consciences ouvertes sur elles-mêmes. Bêtifier est le chemin le plus sûr vers l'exploitation de masse. L'hyperconsommation exigeait toujours plus d'argent, en fait tant et si bien que l'endettement de la majorité allait de soi. C'était de mettre les menottes aux poignets des « gens libres » - souvenons-nous de la formule sarcastique nazi : le travail c'est la liberté. Quand on sait quel « travail » ils proposaient...
Oui, mais ... paraît-il que (émission de la RC) les Chinois qui ont le goût de participer à l'accumulation de la richesse seraient désireux de rencontrer les Eu de les envahir et de les détruire. Les Russes sont aussi bons pemiers pour la fraude et non la guerre. Cette Troisième Guerre se jouerait plutôt par l'informatique. Déjà des essais ont eu lieu et la Slovénie a été paralysée par les Russes. Imagine les dégâts. Les gens ne voient même plus la couleur de leur argent, tout se transfère automatiquement. Pas de traces papier des transactions. Le système informatique de la santé a été envahi par un virus, il y a quelques années. Tout a été paralysé et les opérations d'enregistrement requéraient deux plus de temps. Paraît-il encore que plusieurs millions d'ordi seraient infectés d'un virus latent qui sera activé quand le moment sera venu.... Belle affaire, hein.
« Ben, qu'est-ce que je disais de l'homme ? Il s'améliore tranquillement, tranquillement. » J'attends que tu me le démontres, Karoli. Je te lis et j'entends le contraire de ton discours en son dénouement, en sa conclusion. Relis-toi.
Je ne vais pas te prouver grand-chose. Tu me demandes de séparer du sel et du sucre ! Tout est ambigue, fait d'ombre et de clairs-obscurs.
Si elle devait advenir, la grippe espagnole aura été une farce en comparaison (et pourtant cette pandémie brutale ne fut pas drôle pantoute - maman l'a connue, voyant tomber autour d'elle, même dans son village reculé des Appalaches. Mes parents aussi ont perdu des leurs dans cette pandémie.
Mais as-tu nommé la Bête ? Les Anciens accordaient à la « nomination » un pouvoir magique sur la « bête ». La nommer était déjà pouvoir la contrôler. Qui est-elle selon toi.
Oh que non. Cela fait réaliser notre pouvoir évident, SI NOUS SAVIONS L'UTILISER. Mais vois-tu, « ils » s'arrangent pour que l'addiction causée reste efficace. C'était quoi, ce fameux 9/11 ? Une réelle attaque des méchants « terroristes » ? Elle fut bougrement bien réussie. Pourquoi ne fut-elle pas renouvelée ? « Ils » ont essayé, mais leur méchant plan fut découvert avant sa complétion ? Qui affirme cela ? Les mêmes qui ont profité du 9/11 pour réduire la liberté démocratique de la soi-disant première démocratie du Monde, via les Patriot Act 1 et 2... Hé ben ! Tu faisais confiance, toi, en la parole de BaBush ? Moi, pantoute.
Non, Babush ne m'impressionne d'aucune manière, au contraire. Cependant, Kog, j'ai lu sur ces actes terroristes. Tout n'est pas clair, mais il est absolument faux de penser que les EU ont orchestré l'hétacombe eux-même ; qu'ils se seraient sabotés. Ça, je ne peux pas encore le croire.
Mes clients économistes l'annonçaient déjà il y a 15 ans. Imagine ! Si tu voyais les tableaux qu'ils font QUI NE SONT PAS SOUVENT PUBLIÉS, tu comprendrais mieux à quoi servent les tableaux économiques et économétriques qui eux sont publiés. C'est pour s'assurer que les subventions vont perdurer... L'Économie universitaire PUBLIÉE, c'est une seule partie de la vérité que ces esprits entrainés connaissent, celle qui peut être dévoilée sans risque pour les auteurs. Comme me disait un de mes principaux clients, il faut se fier davantage aux publications isolées des économistes (hors des circuits universitaires) qui ne sont plus dans le moule des subventions, ils n'ont plus, eux, à satisfaire un « mécène » qui veut lire une certaine conclusion, sinon il ne subventionne plus (et pire encore : il dresse une liste noire).
Là, je veux bien te croire.
Appèle-moi Saint-Thomas - malgré mes cornes...
Jamais je ne vais me prosterner devant le veau d'or ! Jamais ! Ce serait un péché d'idolâtrie et je suis une sage fille.
Karoli
Nombre de messages : 1677 Localisation : Montréal Date d'inscription : 06/01/2009
Sujet: Re: Le Droit à la Betise Ven 27 Fév - 16:46
Par contre, je rejoins totalement la Teutonne quant à la conclusion jamesbondesque de ce roman épique (pour ne pas dire interminable).
La conclusion de cette histoire me faisait croire à une débandade générale du côté allemand, du sauf qui peut ; à cacher ce qui pouvait l'être et à sauver sa peau, bref à trouver la moins pire des solutions. Le désarroi des alliés s'était retourné chez les attaquants qui ont tellement performé entre '39 et '41. C'est lorsque les Américains sont entrés physiquement dans le jeu que les Allemands ont faibli. Il y a eu les revirements russes aussi.