KaBoum! Ça Boume!
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| La Grande Citrouille | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Mer 21 Jan - 10:59 | |
| « Parfois j'aurais besoin que ma petit femme témoigne d'un peu plus de reconnaissance... »
Ce besoin ne m'a pas tourmenté bien longtemps. Je dois avoir un côté résilient que je m'ignorais - je le voyais plutôt, rabelaisément of course, comme « fais ce que voudras », la ligne de conduite de l'Abbaye de Thélème - qui signifie, du grec, « bon vouloir ». Dans ce « vouloir », je tenais compte nécessairement du « pouvoir ». De ne pas pouvoir ici et là, voilà bien ce qui me tourmentait au contraire ! Définitivement, on fait ce qu'on peut, pas ce qu'on veut - même quand on est confrontés à sa seule volonté, alors combien est-ce plus aléatoire quand on fait face à d'autres volontés.
« je le prends très très mal quand elle me fait une reflexion sur la bouffe »
Serais-je meilleur cuisinier que toi ? Il faut dire qu'elle me rend ce que je lui accorde, quand elle-même rate sa bouffe, fort de mon éducation, je mange ce qu'il y a dans l'assiette. Si elle me demande un avis, alors elle a sa réponse. Ça se résume principalement à : tu as déjà mieux réussi. Réponse qu'elle m'adresse quand c'est à mon tour de rater. Échange de bons procédés à l'enseigne du « dis la vérité, c'est plus facile à digérer que le mensonge ».
« et parfois j'ai l'impression de me faire castrer »
Cette sale impression est difficile à exorciser. Quand on va à l'envers du traditionnel, on marche un peu cul par-dessus tête. C'est alors que la résilience intervient et que Popeye m'inspire la marche résolue à suivre : I Yam what I Yam that's all what I Yam. « Don't gimme no dirty looks, cop, I may smack ya one yet ! »
On se protège comme on peut, Lillois.
« J'ai besoin d'une bière... »
M'a t'offrir un Jack Daniel's, old timer. Gotcha ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Mer 21 Jan - 11:17 | |
| - Koganwel a écrit:
- Serais-je meilleur cuisinier que toi ?
Nooon. Tu as simplement plus d'experience. Lorsque Quantat sera aussi vieux que toi (mmmmpppfffff), sa chere et tendre le complimentera à longueur de repas. Cela dit, si elle critique, c'est qu'elle fait attention à ce qu'elle a dans son assiette, et ça, c'est un reel signe d'interet. Quantat, tu es un homme heureux qui l'ignore. Quand mon homme cuisine, il me reproche de ne pas commenter, je vais finir par croire que vous n'etes jamais contents, les garçons. Vous avez bien besoin d'un petit manuel de comprenote feminine, alors voici : ---------------------------------- Dico des expressions utilisées par les femmes 1) BIEN: le mot utilisé par les femmes pour clore une discussion quand elles ont raison et que tu dois te taire. 2) 5 MINUTES: si elle est en train de s'habiller, signifie une demi-heure. 5 minutes, et seulement 5 si elle t'a donné 5 minutes pour regarder le match ou jouer à la Playstation avant de sortir ou de faire n'importe quoi d'autre ensemble. 3) RIEN: le calme avant la tempête. Ça veut dire quelque chose…et tu devrais rester attentif. Les discussions qui commencent par rien finissent normalement par BIEN (voir le point 1). 4) VAS-Y, FAIS-LE: c'est un défi, pas une permission. Ne pas le faire. 5) SOUPIR: c'est comme un mot, une affirmation non verbale souvent mal interprétée par les hommes. Un grand soupir signifie qu'elle pense que tu es un idiot et se demande pourquoi elle perd son temps avec toi à discuter de RIEN (cf retour au point 3). 6) OK: un des plus dangereux mot qu'une femme puisse dire à un homme. Ça veut dire qu'elle a besoin d'y réfléchir avant de décider quand et comment te le faire payer. 7) MERCI: une femme te remercie; ne pas poser de questions ou ne pas s'évanouir; elle veut seulement te remercier (à moins qu'elle ne dise "merci beaucoup", qui la plupart du temps est du sarcasme pur) 8 ) COMME TU VEUX : la manière pour une femme de dire "Va te faire cuire un oeuf". 9) NE T'OCCUPE PAS, JE LE FAIS: une autre affirmation dangereuse; ça signifie qu'une femme a demandé à un homme de faire quelque chose plusieurs fois mais maintenant elle est en train de la faire. Ça amènera l'homme à demander « qu'est-ce qui ne va pas ? ». - Pour la réponse de la femme, voir le point 3. 10) C'EST QUI, CA ?: ce n'est qu'une simple demande... souviens-toi quand même que chaque fois qu'une femme te demande "qui c'est", en réalité elle voudrait te demander: "Comment tu la connais ?" |
| | | DMaudio Admin
Nombre de messages : 2416 Age : 73 Localisation : Montréal Date d'inscription : 19/12/2008
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Mer 21 Jan - 12:00 | |
| « Je comprends très mal ce que tu veux dire. Tu crois que je préfererais être un homme ? Non, non... ou que je veuille porter les culottes ? » Qui a sous-entendu cela ? Ce que l'énoncé suggérait était qu'il serait surprenant de croire que l'homme désirant la femme à ses pieds mérite pour lui-même le titre d'homme, d'humain. Point barre. Finalement, il n,est pas ici question de relation hiérarchique homme/femme mais d'esclavagisme et d'infantilisme, finalement. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Mer 21 Jan - 12:23 | |
| - DMaudio a écrit:
- Ce que l'énoncé suggérait était qu'il serait surprenant de croire que l'homme désirant la femme à ses pieds mérite pour lui-même le titre d'homme, d'humain. Point barre.
Finalement, il n,est pas ici question de relation hiérarchique homme/femme mais d'esclavagisme et d'infantilisme, finalement. Tu rigoles ou quoi ? J'adore avoir un homme à mes pieds. Mab -ceux avec des tongs (les pieds, pas les hommes, voyons)- |
| | | DMaudio Admin
Nombre de messages : 2416 Age : 73 Localisation : Montréal Date d'inscription : 19/12/2008
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Mer 21 Jan - 12:36 | |
| En quoi je rigole ? Ne viens-tu pas de confirmer, en image miroir, ma proposition ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Mer 21 Jan - 13:48 | |
| Dico des expressions utilisées par les hommes
1) BIEN: le mot utilisé par les hommes pour inviter le récipiendaire de ce bon diagnostic de récidiver d'égale façon, afin d'obtenir la même réaction avantageuse.
2) 5 MINUTES: mais qu'est-ce que t'as pas compris dans l'expression « 5 minutes » ? TOUT est là, à la seconde près. Si je prends 6 minutes, je t'en céderai une la prochaine fois.
3) RIEN: je t'en jaserai la prochaine fois, quand j'aurai l'esprit à te provoquer - ou quand tu m'apparaitrais plus propice à recevoir mes demi-vérités.
4) VAS-Y, FAIS-LE: mais oui, t'es capable ! Mais assume, hein !
5) SOUPIR: c'est comme un mot, une affirmation non verbale souvent mal interprétée par les femmes. Un grand soupir signifie qu'il pense que tu fais des caprices et se demande pourquoi il a osé croire que ce pourrait être différent cette fois-ci.
6) OK: moi, ça me va, et toi ?
7) MERCI: j'ai été contenté, je te le fais savoir.
8 ) COMME TU VEUX : la manière pour un homme de dire " Fais ce que dois " (in petto : anyway, tu en feras à ta tête !).
9) NE T'OCCUPE PAS, JE LE FAIS: ce sera plus rapide, mais pas nécessairement mieux fait.
10) C'EST QUI, CA ?: je suis étonné que tu aies cette fréquentation, mais bon, tu es une grande fille, n'est-ce pas ? |
| | | Karoli
Nombre de messages : 1677 Localisation : Montréal Date d'inscription : 06/01/2009
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Mer 21 Jan - 14:32 | |
| J'adore avoir un homme à mes pieds.
Oh non, non, de grâce, Mab, ne fais pas cela. L'homme à tes pieds n'y restera pas longtemps. C'est un peu le loup dans le Chaperon rouge qui dit « C,est pour mieux te manger, mon enfant» ( Au sens propre et au figuré!) Quand l'homme se relèvera, c'est toi qui sera à ses pieds et qui y restera. Je m'abaisse pour mieux te dominer mon enfant! Enfin, on a bien droit à nos fantaisies nocturnes, mais de là à en faire un mode de vie... Dans l'égalité, personne ne rampe ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Mer 21 Jan - 15:00 | |
| « Oh non, non, de grâce, Mab, ne fais pas cela. L'homme à tes pieds n'y restera pas longtemps. »
Je calcule que ça dépend du poids de la dame qui la foule, cette carpette.
D'ailleurs, faut te souligner, Karoli, que dame Mabyca est une Germaine occitanisée, figure-toi la sauce un peu, de l'alain baragouinant l'oc. Avec ce soc, je labourerais la Paix universelle de quatre coups de sabots (de mon boeuf, of course - j'ai le pied beau, moi). Note que la chère fille était destinée à cela, on rencontre l'occitan jusqu'en Allemagne, berceau des aïeuls, bisaïeuls et taïeuls ! La lenga d'òc, qu'y disent, ces estrangers-là.
« Quand l'homme se relèvera, c'est toi qui sera à ses pieds et qui y restera. Je m'abaisse pour mieux te dominer mon enfant! »
Ce serait étonnant, Mab a lu tous les contes (même ceux à dormir couché), alors elle verrait venir ce brusque retour du paillasson à la bipédie.
Pourquoi crois-tu qu'elle surnomme affectueusement (mettons) son mari « Hors-Concours » ? Parce qu'il ne peut pas concourir avec les autres mâles à la foire des qualificatifs sexistes. Ce garçon... pour ne pas dire ce Gascon, est à part. Fallait-il, il l'épousa, le bizarre ! (C'est néanmoins compréhensible, le gascon fait aussi partie de la langue d'oc, et le mot « gascon » vient de l'allemand « waskon » - non, non, pas « vaste con », faut prononcer avec le bon n'assent, sinon on est disqualifiés, on ne peut pas en rire. Si on a plus le droit de rire, c'est pas le fun pantoute. Tu vois comme tout est lié, relié et interrelié dans la vie de cette dame du Sud-ouest franchouillard. UNE FEMME DESTINÉE, vais-je te dire. Et crois-moi sur parole, j'ai été affublé à ma naissance du prénom d'un des quatre évangélistes, et le plus occulte des quatre. Mon doux, mon doux, serais-je à mon tour UN HOMME DESTINÉ ?!? Il était temps que je me le demande car bientôt, statistiquement, je n'aurai guère comme avenir que d'engraisser quelques créatures souterraines. Ce sera mon dernier apport aux autres.) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Mer 21 Jan - 15:01 | |
| - Karoli a écrit:
- Dans l'égalité, personne ne rampe !
Tu as raison, il n'est pas question qu'il rampe : je m'assois dessus. Mab -on ne va pas se laisser enquiquiner, non plus- |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Mer 21 Jan - 15:03 | |
| - Koganwel a écrit:
- Pourquoi crois-tu qu'elle surnomme affectueusement (mettons) son mari « Hors-Concours »
Nom de Zeus ! J'ai oublié de fourrer Hors Concours dans le Dico de KaBoum ! J'y cours. Mab -comme ça, je saurais toujours où le trouver- |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Mer 21 Jan - 15:23 | |
| « comme ça, je saurais toujours où le trouver »
Donc ajouter à la liste de Mab :
Côté féminin :
11) Où t'étais fourré ? : je ne te demande pas où tu étais, mais avec qui. Tu as cinq secondes pour me répondre - j'ai actionné le chronomètre avant de te poser la question. T'as pas répondu, je demande le divorce !!
Côté masculin :
11) Où t'étais fourrée ? : je te demande respectueusement où tu étais, tu m'en as pas averti, imagine un peu mon inquiétude ! |
| | | Karoli
Nombre de messages : 1677 Localisation : Montréal Date d'inscription : 06/01/2009
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Mer 21 Jan - 15:24 | |
| Les guerres, paradoxalement, ont permis aux femmes de s'emanciper. Oui, et dans L'Amour et du travail de Louise Vandelac, sociologue, c'est tordant (hilarant) de constater comment l'amour et les besoins de l'enfant faisaient figure pâle quand l'économie avait besoin des femmes.`A lire absolument, enfin ... Je te fais un resumé grossier qui n'excuse pas mais explique bien des choses. On a glorifié de tous temps le statut de la mère, tant je pense pour encourager la natalité que pour conserver ces dames à la place qui seyait le mieux aux messieurs (une navette entre la chambre et la cuisine, disons).
Je comprends très bien ton résumé de historicité du rôle de la femme. (Entre toi et moi seulement, les gars, ne lisez pas... Le meilleur système parental qui ait existé est celui de la femme à la maison et de l'homme au travail. Elle est la reine du foyer et elle trône. Faut avouer aussi que la routine entraînera son lot de regrets, de tristesse qui pourra mener à une dépression. Mais, mais d'abord et avant tout, c'est qu'il y aura dissolution du couple, c'est elle qui mangera la claque et qui écopera encore de l'éducation des enfants en étant dans une situation financière catastrophique et, lui, il oubliera ses responsabilités pour aller semer à tout vent et il s'amusera et prendra grand plaisir à remplacer la dernière.) Ce que je voulais exprimer, c'est pourquoi ne pas élever les garçons un peu comme les filles, sans vouloir les féminiser, loin de là. Mon garçon, tu peux aller chercher la cueiller que j,ai oubliée. Programme ton réveil-matin ... Tu fais ta chambre le samedi matin parce que ... Une mère peut dire qu'elle est fatiguée et qu'elle fera la réparation du fond de culotte du jean demain ... Ce soir, j'ai une réunion, lave ton linge en mettant le bouton à ... Quand nos filles sont menstruées et qu'elles ont mal au ventre, on le sait, nous, les mères, comment on aimerait dormir à ce moment-là, cette lourdeur du bas-ventre qui s'étend dans les reins, bien, nos filles on les envoie en classe avec une pilule pour les soulager. On les plaint moins que nos garçons. Un gars qui a la grippe, c'est assurément une grippe d'homme, mais le fille, elle renifle, elle apporte des kleenex, des pastilles et elle fait sa journée. Que nos garçons apprennent que nous ne sommes pas des robots infatigables, toujours en pleine santé. Plus tard, ils sauront peut -être mieux voir la fatigue et le besoin d'aide de leur épouse. Simplement, on les reconnait, les femmes qui ont passé leur vie enfermées chez elles; leurs idées sont rarement les leurs propres et tout aussi rarement capables d'evoluer (ah diaule, le mot qui donne la koguite aigue Et comment ! Elles répètent ce que pensent les maris de ... et de... Quelle platitude de passer une soirée avec l'une d'elle. | |
| | | Karoli
Nombre de messages : 1677 Localisation : Montréal Date d'inscription : 06/01/2009
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Mer 21 Jan - 16:13 | |
| Et non... j'ai passé la quarantaine (je suis né en 1967)
C'est bien ce que je disais, tu es tout jeune : 42 ans ! C'est tout juste si tu n'as pas de garantie accrochée à l'orteil ! Attends la mi-cinquantaine pour oublier le mot jeunesse.
Et je n'ai pas suivi le modèle parental (mon père dans son bureau, ma mère à la cuisine)
Parfois j'aurais besoin que ma petit femme témoigne d'un peu plus de reconnaissance... parce que l'environnement induit en moi l'impression que je suis un faible, que c'est moi "bobonne" (même si c'est faux)... je le prends très très mal quand elle me fait une reflexion sur la bouffe... et parfois j'ai l'impression de me faire castrer... je suis toujours sur le qui vive pour d'une part éviter de me comporter comme un gros con de mâle, et de l'autre pour éviter de me transformer en femme version début XXème...
Ah, mon cher Quantat! tu viens de découvrir une des plus grandes frustrations des femmes : que leur travail ménager, leur apport quotidien n'est jamais reconnu. C'est un dû, la chose va de soi... Je te comprends très bien, si tu pouvais savoir.
Je pense que ta petite femme s'est habituée au fait que tu fasses, par exemple, les repas et elle oublie d'être un peu reconnaissante. D'autre part, elle doit faire des choses, elle aussi, le lavage, le repassage ... tes chemises, qui les entretient? Pense-tu à lui dire que tu apprécies le fait que tes vêtements soient impeccables ? Je pense que la routine est en train de s'installer et tu en souffres, tu as des idées noires. Pourquoi ne pas lui en parler, tout simplement avant que les frustrations grossissent et deviennent de gros problèmes qui conduiront peut-être à une séparation ? Je comprends très bien tes propos : tu veux bien participer aux tâches familiales sans, pour autant, que l'entourage te ridiculise. Le meilleur moyen de t'en protéger, c'est de le dire haut et fort, de manière à ce que les autres entendent que c'est désormais la façon de faire dans les couples modernes. Surtout, ne pas avoir honte de ce que tu fais. Jamais. Si tu vivais avec une Québécoise, tu serais tenu d'agir ainsi et ce sont tes pairs qui te mettraient de la pression si tu voulais agir autrement. Et puis, quand on sort des chemins battus, il faut s'attendre à quelques commentaires désobligeants. C'est presqu'inévitable. Enfin, essaie de lui en parler et donne-nous des nouvelles. Il y a encore d'autres solutions « moins élégantes». Es-tu certain de ne pas subir de déformation professionnelle quand tu dis que tu as l'impression de te faire castrer ? Tu ne vas pas te féminiser, Quantat, mais les gars, à côté de toi ne sont pas prêt à te louanger et à laisser tomber leurs privilèges masculins : tout leur arrive sur un plateau. Bon, il serait temps que j'arrête, hein. Une vraie mémé. | |
| | | Karoli
Nombre de messages : 1677 Localisation : Montréal Date d'inscription : 06/01/2009
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Mer 21 Jan - 16:17 | |
| Ce que l'énoncé suggérait était qu'il serait surprenant de croire que l'homme désirant la femme à ses pieds mérite pour lui-même le titre d'homme, d'humain. Point barre.
Finalement, il n,est pas ici question de relation hiérarchique homme/femme mais d'esclavagisme et d'infantilisme, finalement Voilà David, je comprends mieux. Tout ça m'avait échappé. Je suis bien d'accord avec ta définition. | |
| | | Karoli
Nombre de messages : 1677 Localisation : Montréal Date d'inscription : 06/01/2009
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Mer 21 Jan - 16:25 | |
| Mon doux, mon doux, serais-je à mon tour UN HOMME DESTINÉ ?!? Il était temps que je me le demande car bientôt, statistiquement, je n'aurai guère comme avenir que d'engraisser quelques créatures souterraines. Ce sera mon dernier apport aux autres.) Je me doutais bien que Mab n'est pas femme à se laisser écraser, violenter par n'importe qui. Quant à ton apport aux autres , sache, mon cher Kog, qu'il n'y a pas plus beau gazon que celui des cimetière ! on est utile comme on peut, hein ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Mer 21 Jan - 16:37 | |
| « Entre toi et moi seulement, les gars, ne lisez pas... »
Crains pas, Montréalaise, les gars n'écoutent jamais les filles, se contentant de les « admirer »...
« Le meilleur système parental qui ait existé est celui de la femme à la maison et de l'homme au travail. »
OUIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! (Quantat, ne lis pas ça, c'était pour les yeux des filles seulement. Je n'avertis pas DMaudio, ce garçon est d'une délicatesse qui rend vain le mot « respectueux ».)
« Elle est la reine du foyer et elle trône. »
Les filles exagèrent tout le temps. Comment une mère authentiquement elle-même trouverait du temps pour « trôner », donc de s'arrêter de servir ? Les femmes sont décidément romantiques, ce qui pourrait apparaitre somme toute édifiant, mais si on relève le mot de Camus, on s'interroge : nos mères vivent-elles dans le même Monde que nous, qu'elles servent diligemment ? Camus : « Loin d'être un romantisme, la révolte, au contraire, prend le parti du vrai réalisme. Si elle veut une révolution, elle la veut en faveur de la vie, non contre elle. » Et pourtant la vie vient des femmes. Oh que ça m'interroge, ça ! Ah les vlimeuses de femmes, que sont encore pourtant nos mères !
« Ce que je voulais exprimer, c'est pourquoi ne pas élever les garçons un peu comme les filles, sans vouloir les féminiser, loin de là. Mon garçon, tu peux aller chercher la cueiller que j,ai oubliée. Programme ton réveil-matin ... Tu fais ta chambre le samedi matin parce que ... Une mère peut dire qu'elle est fatiguée et qu'elle fera la réparation du fond de culotte du jean demain ... Ce soir, j'ai une réunion, lave ton linge en mettant le bouton à ... »
Je vous écoute, les filles (les mères), et je me demande où vous allez pêcher ces apparentes récriminations. J'ai un garçon, je l'ai élevé moi-même du matin au soir (parfois fort tard) à partir de son sixième mois de vie, sa mère poursuivait sa carrière - et l'Ours restait à la maison, ce qui n'était pas pour le contrarier. Certain qu'un garçon est plus rébarbatif au ménage qu'une fille, en principe, aussi SA chambre était-il le « domaine » où il devait régner à sa manière (selon sa politique existentielle - basée principalement sur son caractère et son identité sexuelle). Tandis que mon épouse lui notait ici et là le délabrement de SA chambre, pour ma part, je ne me sentais pas concerné, je-n'y-vivais-pas. Mais... ah ce « mais »-là ! Quand il se plaignait ne pas retrouver dans son capharnaüm tel livre, tel feuille, tel outil (utile à cet être éminemment créatif), j'en profitais pour lui souligner, comme l'air mine de rien, que si son environnement n'était pas un tel fouillis, il retrouverait plus rapidement ce dont il a besoin à l'instant. Je semais une graine et je la laissais pousser.
Il ne faisait jamais le ménage de SA chambre quand sa mère le lui demandait, sauf si elle insistait - et je lui ai appris à ne pas insister : être et laisser être. Elle argüait que ça « fatiguait » son regard. Moi qui n'étais qu'un mâle de lui répliquer : qu'est-ce que tu fais chez lui, à constater que ça ne ressemble pas à ton chez toi ? (Je ne le lui disais pas avec une telle correctitude littéraire, mais vous aviez compris l'idée. N'est-ce pas ? Rassurez-moi, sti !!) Grosso modo, les filles, je vous trouve quelque peu contrôlantes. Qu'un enfant foute le bordel dans les salles publiques de la maison, tel le salon ou la cuisine, ça va de soi, j'étais le premier à intervenir : de l'ordre, plize, je marche sur des cossins et ça fait bobo à mes pieds (qui ne sont pas chaussés de charentaises, Mab, ma vlimeuse, arrête de colporter sur la Planète forumesque tes fantasmes particuliers ! qu'a m'énArve, stella !!).
Semer une graine et attendre son éclosion. Un gars ne sera jamais une fille, cela établi, on vit avec la distinction. Si j'avais eu une fille plutôt qu'un gars, quelle espèce de père approximatif aurais-je été ? Cela ne sera jamais connu. Ni de moi ni de vous. Je me serais adapté à elle, j'ai su m'adapter à un garçon qui n'avait pas été désiré mais qui vint. On a assumé. Moi me rappelant chaque fois que je n'avais pas demandé à venir au Monde, à participer à ce cirque, c'est cela qui m'a inspiré tout au long des 27 ans où je ne fus jamais tout à fait seul à la maison, tandis que mon épouse construisait sa carrière en faisant une semaine et demie par semaine (ceci dit statistiques en main). Ça se mérite, une carrière, n'est-ce pas ? Je suis bien placé pour le prétendre, sans avoir à faire de littérature, de tomber dans l'exagération. La voilà maintenant à mes côtés, après une demi-vie plutôt loin de moi, de nous, le père et le fils, et rien n'a changé en fait : faire de la place à l'autre, cette place qu'il sait mériter. Le mérite est pour moi une variable incontournable de l'équation Vie. Quand on a mérité, on est propriétaire de son bien. Je ne peux que respecter cela.
« Quand nos filles sont menstruées et qu'elles ont mal au ventre, on le sait, nous, les mères, comment on aimerait dormir à ce moment-là, cette lourdeur du bas-ventre qui s'étend dans les reins, bien, nos filles on les envoie en classe avec une pilule pour les soulager. On les plaint moins que nos garçons. Un gars qui a la grippe, c'est assurément une grippe d'homme, mais le fille, elle renifle, elle apporte des kleenex, des pastilles et elle fait sa journée. »
Ne reprochez pas aux hommes ces indulgences que vous vous reprocherez plus tard, alors qu'il est trop tard, le « mal » a été fait. Le féminisme commence à la maison, dans l'éducation des enfants. Le petit mâle qui voit sa prime jeunesse durant obtenir plus de concessions que sa soeur est autorisée à en avoir, il ENREGISTRE. Le pire, c'est inconscient. Rien de tel que l'inconscience pour créer des mythes, perçus pourtant comme « paroles d'Évangile ». L'affreuse méprise. Quand des psys (et je ne parle pas ici de Quantat, le pire de tous, il est lacaniste, le pôv) prétendent que la prime jeunesse forge l'individu, ils se trompent moins que les météorologistes sur le temps qu'il fera demain - eux qui ne surent pas prédire celui d'hier ! L'Homme se construit dans les instants de sa vie, pas dans la théorie des pédagogues qui vous jasent de ceux qui ne sont pas nés encore, et que nous les parents n'avons pas à assumer. Sauf théoriquement. C'est que lorsque surviennent les temps quotidiens de la PRATIQUE, la belle théorie est laissée derrière. On éduque ins-tinc-ti-ve-ment. Chacun selon son caractère. Et on ne choisit même pas son caractère à la naissance. Ni sa langue ni sa Nation. Merde, quand on nait, on fait partie d'un coup de poker !!
« Que nos garçons apprennent que nous ne sommes pas des robots infatigables, toujours en pleine santé. Plus tard, ils sauront peut -être mieux voir la fatigue et le besoin d'aide de leur épouse. »
S'ils l'apprennent dès l'abord de leurs jours (pour parler comme Hésiode), ce leur sera plus facile de le mettre en pratique. On ne peut pas espérer promettre un Éden quand on sait qu'on n'a qu'un banal quotidien à offrir, le quotidien étant le seul qu'on peut assumer dans l'instant de nos actes, de nos décisions. J'aguis à mort ces maudits théoriciens qui, bien installés sur leur cul, nous parle de demain, alors qu'il nous faut tous vivre aujourd'hui. Les magazines, tellement riches de « sagesses », lus religieusement par des femmes, principalement, ne font que promouvoir l'acquis social, ils ne proposent pas (ou si peu) un autre regard. Ils existent pour rassurer, car rassurer l'être vivant est plus payant que de remettre en cause ses gestes qui ont porté peu de fruits. Rassurer, c'est séduire. Mentir rapporte plus de dividendes que la vérité puisqu'il console plutôt que de reprocher, et remettre en question.
UMP : merde, j'ai encore commis un long texte. Je n'apprendrai donc jamais ?!? Les femmes de répondre : t'as vu l'état de ton sexe, pôv toé ?! |
| | | Karoli
Nombre de messages : 1677 Localisation : Montréal Date d'inscription : 06/01/2009
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Mer 21 Jan - 20:22 | |
| J'ai pensé que cette longue recette pourrait nous apporter le bonheur dans nos vies de couple !!!! COMMENT SÉDUIRE UNE FEMME : Faites-lui des compliments Entourez-la de vos bras puissants Embrassez-la Caressez-la Câlinez-la Aimez-la Amusez-la Excitez-la Réconfortez-la Protégez-la Réchauffez-la Entretenez-la Offrez-lui des fleurs Emmenez-la au resto Écoutez-la Écoutez-la encore Écoutez-la vraiment Prenez soin d'elle Restez près d'elle Encouragez-la Soyez son meilleur ami Allez jusqu'au bout du monde pour elle | |
| | | Karoli
Nombre de messages : 1677 Localisation : Montréal Date d'inscription : 06/01/2009
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Jeu 22 Jan - 15:35 | |
| Il manque deux lignes magnifiques sur la recette de bonheur précédente et c'est pour ces deux lignes que j'ai fait ce K/K. Les voici ... Et pour séduire un homme Mettez-vous toute nue et offrez-lui une bière ! Je concluais que l'égalité ne pouvait pas exister dans la séduction !
Dernière édition par Mab-mara-des-bois le Ven 23 Jan - 8:39, édité 1 fois (Raison : Tentative de mise en page ;o)) | |
| | | Karoli
Nombre de messages : 1677 Localisation : Montréal Date d'inscription : 06/01/2009
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Jeu 22 Jan - 15:37 | |
| Mais qu'ossé ça ? À l'aide ! Quelle cochonnerie ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Jeu 22 Jan - 15:52 | |
| (Je jure que je ne suis pour rien dans la nouvelle mise en page du message de Karoli, je ne m'occupe que des rideaux et du papier peint)
"Mettez-vous toute nue et offrez-lui une bière !"
Parce qu'en plus, il faut risquer le rhume pour les desalterer ?
Mab -alors, lequel se devoue pour aller au bout du monde ?- |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Jeu 22 Jan - 15:53 | |
| ]Tiens, le mien aussi fait des bizarreries... On ira voir à la cave demain. |
| | | Karoli
Nombre de messages : 1677 Localisation : Montréal Date d'inscription : 06/01/2009
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Jeu 22 Jan - 16:01 | |
| Parce qu'en plus, il faut risquer le rhume pour les desalterer Non, non, Mab, il faut se couvrir partiellement avec la peau de fourrure ou s'étendre dessus devant le foyer en sirotant un p'tit r'montant ! Très très romantique, j'te l'jure ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Jeu 22 Jan - 16:20 | |
| « Non, non, Mab, il faut se couvrir partiellement avec la peau de fourrure ou s'étendre dessus devant le foyer en sirotant un p'tit r'montant ! Très très romantique, j'te l'jure ! »
Non mais, la porno, ça va faire, hein !
L'une est aux rideaux et papier peint et l'autre à ses fantasmes qui font chalouper ses hanches.
Un peu de retenue, mesdames. Vous voudriez être servies, prenez garde que je sévisse plutôt !
(Ai-je l'air imposant quand je m'énerve de même ! Je me découvre d'un regard nouveau, si je ne ferai pas attention, je m'admirerai, risquant de me mettre à genoux devant moi-même, bouche bée, et ce serait autrement plus pornographique !)
Je vais de ce pas allumer un cierge devant l'icône de la Vierge en plâtre que m'offrit un voisin qui tirait des joints avant de les aspirer. Ceci expliquant cela. |
| | | Karoli
Nombre de messages : 1677 Localisation : Montréal Date d'inscription : 06/01/2009
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Jeu 22 Jan - 16:36 | |
| Hein, Kog, t'as besoin d'inspiration divine pour régler les problèmes sur le fil ? Homme de peu de foi ou de foie. Avec tous le gras que tu as ingéré, il se peut que des choses te glissent dans les mains grassouillettes ou, mieux, grassouillardes ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Grande Citrouille Jeu 22 Jan - 16:54 | |
| « Hein, Kog, t'as besoin d'inspiration divine pour régler les problèmes sur le fil ? » En définitive, malgré mon âge, je suis resté un enfant dont il faut encore tenir la main. C'est pourquoi je me tiens la main, je n'ai de toute ma vie connu de personne plus disponible à mes besoins que moi-même. Mais comme disait... Woody Allen ou Ambrose Bierce ? quand on se tient compagnie, est-on en bonne compagnie ? Judicieuse question. Dont j'évite de répondre. « Homme de peu de foi ou de foie. Avec tous le gras que tu as ingéré, il se peut que des choses te glissent dans les mains grassouillettes ou, mieux, grassouillardes ! » J'ai de belles mains, d'« artisse », si, si. Les filles adoooorent quand je saisis leur visage carmin entre mes paumes délicates. C'est d'une délicatesse qui excite mon côté féminin, je voudrais me saisir ainsi. Hélas non, je suis très dur avec mon corps. Je suis davantage humain avec les autres - sauf quand je me saisis de la plume, pour leur parler de ce que je n'ai pas su être, mon propre héros ! Ça ne fait rien, je me suis pardonné, j'ai appris, j'aurai tenté l'impossible, càd ce qui était réalisable. La preuve, c'est effectivement ce que j'ai fait, de rester coller à la réalité du fait accompli. Tant pis pour mes rêves d'enfant. Je ferai mieux dans une autre vie - que je ne me souhaite pas. Une fois me suffit. |
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| | | | La Grande Citrouille | |
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