Nombre de messages : 2416 Age : 73 Localisation : Montréal Date d'inscription : 19/12/2008
Sujet: Soyons Sérieux ! Dim 28 Déc - 14:31
C'est Ti-Kog qui rentre à la maison pour dîner, après avoir passé tout le mercredi après-midi dehors.
Sa maman lui demande ce qu'il a fait toute l'après-midi et Ti-Kog dit:
- J'ai d'abord joué au hockey-bottine avec les copains. Ensuite les autres sont partis, alors j'ai été voir Béa ( la fille des voisins ). On s'est promis qu'on allait se marier!
La maman trouve son petit Ti-Kog trop cute, et, ne voulant aucunement se moquer de lui, elle continue:
- Et comment allez-vous faire pour les frais du mariage?
Ti-Kog répond:
- Ben, avec les 10$ que papa et toi me donnez comme argent de poche chaque semaine, et les 10S que Béa récolte chaque semaine elle aussi, ça devrait aller, me semble.
Alors le papa qui était là demande:
- Ah oui, c'est bien! Mais comment ferez vous pour les dépenses supplémentaires si Sandrine et toi avez un petit bébé?
Et Ti-Kog de répondre:
- Ben... Jusqu'ici, on a eu de la chance...
Invité Invité
Sujet: Re: Soyons Sérieux ! Dim 28 Déc - 16:39
Écoutez, lecteurs, je ne veux pas jouer au trouble-fête, mais l'auteur en moi est alerté par une incongruité d'auteur en herbe (prière de ne pas lire « DMaudio », je ne pensais même pas à lui... et pourtant lui réponds-je...) : comment une fille prénommée Sandrine, ce qui entre vous et moi et moi encore, est joli prénom, peut-elle être raccourcie en BÉA ?
On le fait d'une fille née Béatrice - avec son Dante ou pas. Mais d'une SANDRINE ?!?!
Laissez-moi rigoler.
Ceci vous démontre bien comme DMaudio est un inventif inventeur de choses même pas vraies - donc son talent est limité. Qu'on fasse d'une Albertine une Béa, déjà on trouve à redire. Mais d'une SANDRINE, franchement, une fois dessoulés, qu'en pensez-vous tous ? Vous me répondrez demain.
La Réalité vraie, la seule, est que, lorsque je ne valais comme argent de poche que 10 $ (mais dans la Réalité vraie, puisqu'il en question, je ne méritai jamais autant, je m'arrêtai à 2 $, il me semblait alors être déjà riche, si papa m'avait gratifié de 10 $ par semaine, je me serais construit un château en Espagne !), je ne m'intéressais pas encore aux filles, avec un tel argent, j'avais de quoi m'acheter qui prenait une semaine à le digérer. Sans blague. Chez Ti-Ken, le magasinier général du village de mon enfance, on pouvait avec UN SOU NOIR acheter trois bonbons - pas n'importe lesquels, c'était du bas de gamme. Pas une « lune de miel », par exemple, ça valait 2 sous. Mais imaginez si papa m'aurait béni de 10 $ PAR SEMAINE, j'aurais fait la fortune de Ti-Ken (Laroche) en vidant la moitié de ses grands jarres en vitre ! Déjà que je prenais au moins un quart d'heure pour décider comment dépenser ma pièce de cinq sous en bonbons, imaginez DIX DOLLARS, cent fois plus ! J'aurais élu domicile chez notre magasinier général. Ce qui n'aurait pas été une bonne idée, il était pédophile. (Prière de ne pas le répéter.)
Quand nous les enfants, dont je faisais partie vu l'âge que j'avais, allions en son magasin rêver de lendemain diabétique, qu'on croquait et/ou suçait, il nous prenait dans ses bras et nous bécotait de ses lèvres charnues le front. Bon, à cet âge-là, on ne dédaigne pas des gestes d'affection, surtout quand nos parents sont trop occupés pour nous en procurer séance tenante et au moment même du besoin. Mais n'allez pas croire que nous allions chez Ti-Ken compenser. On y allait car notre appétit invariable nous commandait cette mission, argent en poche. Car le monsieur était commerçant AUSSI. Il satisfaisait sa raison sociale avant de commettre sa déraison. Dont nous n'avions cure, c'était comme un papa substitut pour nous, les garçons en manque d'affection. Il ne nous faisait jamais mettre à genoux, comme certains de nos professeurs, adeptes de l'humiliation. Ses lèvres se servaient au buffet de notre innocence et les choses en restaient là.
J'en veux pour preuve que tous les ceusses qui connurent sa pédophilie devienrent tous des pères, donc se marièrent et eurent de beaux enfants. Beaux... en tout cas, des enfants. Ti-Ken se servait sans nous desservir. C'était comme une pratique pour les amitiés sportives du futur, quand les hockeys se prennent à bras le cou ou les footballeurs qui se donnent des tapes sur les fesses. On peut être mâles encore, entre mâles émus.
Arrête-moi ça, DMaudio, si j'avais mériter 10 $ d'argent de poche en mes âges tendres, je me demande qui je serais devenu ! Tu me fais rêver !
Invité Invité
Sujet: Ti Kog et Ti Ken Lun 29 Déc - 2:06
"comment une fille prénommée Sandrine, ce qui entre vous et moi et moi encore, est joli prénom, peut-elle être raccourcie en BÉA ?"
David s'est vendu; Ti Kog courtise Bea et couche avec Sandrine, ce qui signifie qu'il est français. En tous cas, les français font comme ça, c'est meme une marque de fabrique.
Ton Ti Ken à toi n'a rien d'un pedophile, c'etait -heu... je craint qu'il ne soit ou tres âgé, ou plus là du tout ?- un homme qui aimait les enfants sans pensée tordue, d'après ce que tu decris. Ca existe mais en ces temps troublés par la complotite et l'mergence des horreurs que peuvent commettre de bons peres de famille, ils montrent moins leur affection. C'est une question de prudence.
Mab - ah bon, vous n'etes pas passé à l'euro, les canadiens ?-
Invité Invité
Sujet: Re: Soyons Sérieux ! Lun 29 Déc - 8:55
L'escalier est un assemblage de marches, avec un bas et un haut. Ti-Ken n'était assurément pas de ces pédophiles démoniaques qui vont jusqu'au meurtre. Des voleurs se contentent d'argent de poche, les Madoff de fortune colossale. Je n'ai jamais su jusqu'où alla ou pouvait aller ce monsieur dans son « affection ».
Il vivait avec ses deux soeurs dans l'immense bâtiment (magasin général à deux étages et la maison privée attenante), le trio était célibataire mur à mur. Je n'ai pas souvenance que les adultes les ostracisaient, le magasin fonctionnait très bien jusqu'à ce que ces vieilles personnes prennent leur retraite, dans leur soixante-dizaine d'années. C'est Ti-Ken qui était la succursale autorisée du Père Noël. Quand fut créée la quincaillerie aux abords du pont de fer, à la sortie Ouest du village, le magasin général, situé en plein centre pourtant, prit un coup de vieux, pas seulement ses propriétaires. Le quincailler pouvait bien s'installer à l'écart, de plus en plus de gens possédaient une voiture (nous étions à la fin des années 1960), et de toute façon les gens ne craignaient pas de marcher. Sans compter que le quincailler faisait les grosses, et même petites, livraisons. Et toc ! On entrait dans « le Monde moderne », ça s'peut-tu !
DMaudio Admin
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Sujet: Re: Soyons Sérieux ! Lun 29 Déc - 11:50
Je suis français ?
C'est ce que hurle à hue et à dia mon vétérinaire particulier, le plus français des montréalais, le docteur François Lubrina, spécialiste en palmypodiatrie...
Quant aux Béa, Sandrine et autres... il n'y a là qu'un rêve de jeunesse inassouvi. Comme pour la petite voisine anglaise, je n'ai jamais pu mettre la paluche intimement sur l'une d'elles...
Il y avait une Nathalie aussi qu'était inaccessible...
Éh misère de misère...
DMaudio Admin
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Sujet: Re: Soyons Sérieux ! Lun 5 Jan - 23:12
Un médecin africain dit à son collaborateur, Hassoun : - Écoute, demain je vais à la chasse, mais je ne veux pas fermer la clinique, alors tu t'occuperas des patients qui viendront. - D'accord, docteur, répond Hassoun. Le docteur va à la chasse et le lendemain il demande à son assistant : - Alors, comment s'est passée ta journée ? Hassoun explique qu'il a eu 3 patients. - Le premier avait une migraine et il lui a donné de l'aspirine. - Très bien Hassoun et le deuxième ? demande le docteur. - Le deuxième avait des brûlures d'estomac, je lui ai donné du Mallox, Monsieur. - Bravo, bravo, tu es un vrai pro, Hassoun. Et le troisième ? - Ben j'étais assis et d'un seul coup la porte s'est ouverte. Une femme est entrée comme une furie. Elle s'est déshabillée complètement, elle s'est couchée sur la table d'examen et elle m'a crié: Aidez-moi ! Cela fait 5 ans que je n'ai pas vu un homme ! Plutôt inquiet, le médecin demande : - Et qu'est-ce que tu as fait, Hassoun ? - Je lui ai mis des gouttes dans les yeux.
Invité Invité
Sujet: Re: Soyons Sérieux ! Sam 31 Jan - 13:06
Ne pouvant garantir la validité du lien video, j'ai deja moins envie de rigoler et pourtant...
Invité Invité
Sujet: Re: Soyons Sérieux ! Sam 31 Jan - 13:07
Rebelote (on est doué ou on ne l'est pas), donc lien bete et mechant :
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Sujet: Re: Soyons Sérieux ! Jeu 5 Fév - 21:11
David, de la bière, encore de la bière, oui, je comprends ... on en a assez de la broue !
Mais le beau minou en haut... T'as plusieurs enfants ou c'est ta chambre qui contient autant de peluche ? T'aurais pas le gOût de faire un beau petit bébé pour lui en faire cadeau ? Chez un homme de ton âge, il est rare de trouver autant de nounourses.
Ce sont tes souvenirs d'enfant ? AH ! il fallait nous le dire.
En tout cas, si tu veux faire des bébés, sache que je n'ai plus que du lait en poudre, de marque monopause !!!!
DMaudio Admin
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Sujet: Re: Soyons Sérieux ! Jeu 5 Fév - 22:55
Invité Invité
Sujet: Re: Soyons Sérieux ! Ven 13 Fév - 5:29
Non, ce n'est pas pour jouer à "Où est Charlie"... NBP n'etait surement pas né à l'epoque où on a photographié ce tableau
Mab -je me demande qui est dans l'urne funeraire à côté d'Hitler ?-
DMaudio Admin
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Sujet: Re: Soyons Sérieux ! Mer 4 Mar - 15:52
Celle-ci plaira à Mab qui me reproche mes cheveux longs !
Un père qui sait ce qu'il veut...
Le jeune garçon venait tout juste d'obtenir son permis de conduire. Il demande donc à son macho de père s'ils pouvaient discuter ensemble de l'utilisation de la voiture familiale.
Son père l'amène dans son bureau et lui propose le marché suivant.
« Tu améliores ton rendement scolaire, tu étudies la bible et tu te fais couper les cheveux. Ensuite, nous parlerons de la voiture. »
Un mois plus tard, le jeune homme revient à la charge et, encore, son père l'amène dans son bureau. Le père ne tarde pas à prendre la parole.
« Mon fils, je suis très fier de toi. Ça va beaucoup mieux à l'école; tu t'es concentré sur la bible plus que je ne l'aurais cru, mais tu ne t'es pas fait couper les cheveux. »
Le jeune réplique :
« Tu sais, papa, j'ai réfléchi à cela. Samson avait les cheveux longs; Moïse avait le cheveux longs; Noé avait les cheveux long et Jésus avait les cheveux longs ».
Et du tac au tac, le père réplique : « Et ils se déplaçaient à pied ! »
Faut quand même rappeler que si le père restera toujours un illustre inconnu, une sorte de Harper de seconde zone, il n'en est pas de même des chevelus pédestres...
DMaudio Admin
Nombre de messages : 2416 Age : 73 Localisation : Montréal Date d'inscription : 19/12/2008
Sujet: Re: Soyons Sérieux ! Jeu 5 Mar - 2:02
Un imam et un curé se trouvaient à partager le compartiment d'un train. Au bout d'un moment, le curé ferma son bréviaire et fixa l'imam: - Dites-moi, votre religion vous interdit de manger du porc. Mais vous est-il arrivé d'en goûter ?
L'imam referma son journal et répondit : - Je dois vous dire la vérité : oui, à de rares occasions... Mais je vous retourne la question, votre religion vous impose le célibat?
Le curé l'interrompit et dit : - Je sais ce que vous allez me demander, est-ce que j'ai goûté au fruit défendu ? Et bien, comme je me dois aussi de dire la vérité : oui, une fois ou deux, j'ai goûté à ça.
Ils reprirent tous deux leurs lectures, puis l'imam baissa son journal, regarda le curé, et lui dit le plus sérieusement du monde : - C'est meilleur que le cochon, non ?
Invité Invité
Sujet: C'est pas des blagues... Ven 6 Mar - 2:55
Tout sur NBP Nicolas Sarkozy
# N'oubliez pas : il a sauvé Alsthom et il a libéré Ingrid Betancourt. # Nicolas Sarkozy peut encercler ses ennemis. Tout seul. # Quand Nicolas Sarkozy pisse face au vent, le vent change de direction.
# Nicolas Sarkozy peut claquer une porte fermée. # Nicolas Sarkozy a déjà compté jusqu'à l'infini. Deux fois. # Certaines personnes portent un pyjama Superman. Superman porte un pyjama Nicolas Sarkozy.
# Jésus Christ est né en 1955 avant Nicolas Sarkozy. # Nicolas Sarkozy ne porte pas de montre. Il décide de l'heure qu'il est. # Nicolas Sarkozy peut diviser par zéro.
# Dieu a dit : que la lumière soit ! Et Nicolas Sarkozy répondit : On dit s'il vous plaît. # La seule chose qui arrive à la cheville de Nicolas Sarkozy... C'est sa chaussette. # Quand Google ne trouve pas quelque chose, il demande à Nicolas Sarkozy.
# Nicolas Sarkozy fait pleurer les oignons. # Les Suisses ne sont pas neutres, ils attendent de savoir de quel coté Nicolas Sarkozy se situe. # Pour certains hommes le testicule gauche est plus large que le testicule droit.
# Chez Nicolas Sarkozy, chaque testicule est plus large que l'autre. # Nicolas Sarkozy sait parler le braille. # Il n'y a pas de théorie de l'évolution. Juste une liste d'espèces que Nicolas Sarkozy autorise à survivre.
# Nicolas Sarkozy et Superman ont fait un bras de fer, le perdant devait mettre son slip par dessus son pantalon. # Un jour, au restaurant, Nicolas Sarkozy a commandé un steak. Et le steak a obéi. # Nicolas Sarkozy a un jour avalé un paquet entier de somnifères. Il a cligné des yeux.
# Nicolas Sarkozy mesure son pouls sur l'échelle de Richter. # Nicolas Sarkozy connaît la dernière décimale de Pi. # Nicolas Sarkozy peut taguer le mur du son.
# Quand la tartine de Nicolas Sarkozy tombe, la confiture change de côté. # Nicolas Sarkozy est capable de laisser un message avant le bip sonore. # Une larme de Nicolas Sarkozy peut guérir un cancer, malheureusement Nicolas Sarkozy ne pleure pas.
# Quand Nicolas Sarkozy passe devant un miroir, il n'y a pas de reflet : il n'y a qu'un seul Nicolas Sarkozy. # Si Nicolas Sarkozy dort avec une lampe allumée, ce n'est pas parce qu'il a peur du noir mais parce que le noir a peur de lui. # Le calendrier de Nicolas Sarkozy passe du 31 mars au 2 avril... Personne ne fait de blague à Nicolas Sarkozy.
DMaudio Admin
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Sujet: Re: Soyons Sérieux ! Ven 6 Mar - 12:24
Faut vraiment être sérieux sur ce fil maintenant ?
Vraiment ?
Ce que Nicoléon veut, dieu le veut.
Invité Invité
Sujet: Re: Soyons Sérieux ! Ven 6 Mar - 12:31
Est-ce encore sérieux de mettre en relief les us et coutumes de nos bouffons ?
Du moment qu'on ne s'appesantit pas, tout parait léger, donc pas grave pantoute.
Pourtant VBP est grave en masse, car il se prend au sérieux, LUI ! (Attends qu'Art-Peur l'imite ! On ne rira plus !!)
N'est-ce pas cocasse quand c'est aussi paradoxal ?
Tu vois, ce fil n'est pas sérieux une miette.
Karoli
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Sujet: Re: Soyons Sérieux ! Ven 6 Mar - 13:24
Eh les amis, Nicolas Sarko est l'homme des miracles, l'homme de leurres : un vrai frère André. Attendez que les pèlerinages commencent !
Invité Invité
Sujet: Re: Soyons Sérieux ! Ven 6 Mar - 14:53
Je sens bien l'envie et l'admiration suinter de partout mais soyez raisonnables, amis quebecois, si Notre Bon President avait voulu la place de votre Chef en Chef, il y serait... Nous, c'est nous qu'on l'a, c'est nous qu'on le garde.
Mab -encore trois ans...-
DMaudio Admin
Nombre de messages : 2416 Age : 73 Localisation : Montréal Date d'inscription : 19/12/2008
Sujet: Re: Soyons Sérieux ! Ven 6 Mar - 15:02
Égoïsme franchouillard-teuton-chti crasse !
Une planète, un maître !
Faut savoir partager.
DMaudio Admin
Nombre de messages : 2416 Age : 73 Localisation : Montréal Date d'inscription : 19/12/2008
Sujet: Re: Soyons Sérieux ! Sam 7 Mar - 13:45
Cour générale des États-Unis Zone sud-ouest - Tempe (Arizona)
Cas N° B19294 jugé par Jeanne KUJAVA, Présidente
entre : M. « Rusé E. Coyote » (dit « Vil Coyote ») (demandeur)
et : la société « ACME » (défendeur)
Déclaration d'ouverture de Maître Harold SCHOFF, avocat de M. Coyote :
Mon client, M. Vil Coyote, résidant de l'Arizona (et états limitrophes), intente par la présente un procès pour réparation à l'encontre de la Société ACME, fabricant et distributeur au détail de marchandises diverse, située dans l'état du Delaware et faisant des affaires dans tous les états, zones et territoires.
M. Coyote demande compensation pour un ensemble de blessures personnelles, de perte de revenus et de souffrances mentales, résultats directs des actions et négligences de la dite société, en application du Titre 15 du Code des États-Unis, Chapitre 47, section 2072, subdivision (a), concernant la responsabilité du fabricant.
M. Coyote fait état de quatre-vingt-cinq achats auprès de la Société ACME (ci-après nommée « le Défendeur »), acquis via le département de vente par correspondance de cette société. Certains produits relevant des défauts de fabrication ou un étiquetage incorrect (absence d'avertissement) lui ont causé d'importants dommages corporels. Les preuves d'achat des ventes concédées à M. Coyote sont à présent en possession de la Cour, dans l'annexe « A ». Les blessures infligées à M. Coyote l'ont placé temporairement dans l'incapacité à gagner sa vie dans sa profession de prédateur. M. Coyote est travailleur indépendant et ne peut pas prétendre à une quelconque caisse de solidarité.
M. Coyote fait état que le 13 décembre il a reçu du Défendeur via son service de colis postaux un Traîneau-fusée ACME. L'intention de M. Coyote était d'utiliser le Traîneau-fusée pour l'aider dans la poursuite de sa proie. Dès réception du Traîneau-fusée, M. Coyote l'a déballé de sa caisse en bois et, apercevant sa proie au loin, a aussitôt activé l'allumage. Au moment où M. Coyote a saisi le guidon, le Traîneau-fusée a accéléré à un point tel qu'il a projeté les membres antérieurs de M. Coyote à une distance de cinquante pieds. Ensuite, une violente secousse a entraîné le reste du corps de M. Coyote, causant une tension sévère à son dos et à son cou, et le plaçant inopinément à califourchon sur le Traîneau-fusée.
Disparaissant au-delà de l'horizon à une vitesse telle qu'il laissa une traînée de fumée persistante tout au long du chemin emprunté, le Traîneau-fusée amena bientôt M. Coyote à proximité de sa proie. À ce moment là, l'animal qu'il poursuivait a brusquement viré à droite. M. Coyote a vigoureusement essayé de suivre ce mouvement, mais en fut incapable, en raison d'une direction mal conçue du Traîneau-fusée et de son système de freinage défectueux ou inexistant. Ensuite, un déplacement incontrôlé du Traîneau-fusée provoqua une collision entre M. Coyote et le versant d'un plateau.
Paragraphe 1 du Rapport médical (annexe B), préparé par le Docteur Ernest GROSSCUP, (M.D., D.O.)
Ce rapport détaille les fractures multiples, contusions et dégâts corporels subis par M. Coyote suite à cette collision. Les blessures ont exigé un bandage intégral de la tête (excluant les oreilles), le port d'une minerve et le plâtrage des quatre membres.
Gêné par ses blessures, M. Coyote a été amené à trouver un moyen pour se déplacer. Pour cela, il a acheté au Défendeur, afin de recouvrer un peu de mobilité, une paire de Patins-fusées ACME. Lorsqu'il a essayé d'utiliser ce produit, il lui est arrivé un accident en tout point semblable à celui survenu avec le Traîneau-fusée. À nouveau, le Défendeur a vendu publiquement, sans aucun avertissement, un produit doté de moteurs à réaction trop puissants (dans le cas précis : deux) et inadaptés au véhicule, et sans aucune sécurité pour les passagers. Gêné par ses plâtres, M. Coyote a perdu le contrôle des Patins-fusées et est entré en collision avec un panneau d'affichage sur le bord de la route si violemment qu'il a créé un trou ayant la forme intégrale de sa silhouette. M. Coyote fait état qu'à de fréquentes reprises, trop nombreuses pour être inscrites dans ce document, il a subi des désagréments divers avec les explosifs achetés chez le Défendeur : p.ex. le pétard « le Petit Géant » ACME, la bombe aérienne auto-guidée ACME, etc. (Pour une description totale, se reporter au Catalogue des Explosifs de vente par correspondance de ACME, déposé comme pièce à conviction en annexe C.)
En effet, il faut noter que ce n'est pas la première fois qu'un explosif du Défendeur acheté par M. Coyote fonctionne d'une manière inattendue.
A titre d'exemple :
Après avoir passé beaucoup de temps et avoir dépensé maints efforts personnels, M. Coyote a construit au bord d'une colline un toboggan en bois commençant au sommet de la butte et descendant en spirale jusqu'en bas, à quelques pieds au-dessus d'un « X » peint en noir sur le sol du désert. Le toboggan a été conçu de telle façon que l'explosif sphérique d'un modèle vendu par le Défendeur puisse rouler facilement et rapidement jusqu'au point d'impact figuré par le X. M. Coyote a disposé un important tas de graine pour oiseaux directement sur le X, puis, emportant avec lui la bombe sphérique ACME (article #78-832 du catalogue), il est monté au sommet de la butte. La proie de M. Coyote, voyant la graine pour les oiseaux, s'est approchée et M. Coyote a allumé la mèche. En un instant, la mèche s'est consumée immédiatement, entraînant l'explosion de la bombe. En plus de la destruction totale de la construction préparée par M. Coyote, l'explosion prématurée du produit du Défendeur a occasionné les dommages suivants sur la personne de M. Coyote :
brûlure sévère des poils sur la tête, le cou et le museau.
coloration noire de suie.
fracture au cours du choc de l'oreille gauche à sa base, faisant pendre l'oreille en émettant un bruit grinçant.
combustion totale ou partielle de poils, produisant entortillements, carbonisation et désintégration cendrée.
élargissement important des yeux, du à la carbonisation des sourcils.
Nous en venons maintenant aux Chaussures à ressort ACME.
Ce qui reste d'une paire d'entre elles achetées par M. Coyote le 23 juin constituent l'annexe D du Demandeur. Des fragments choisis ont été expédiés aux laboratoires métallurgiques de l'Université de la Californie à Santa Barbara pour analyse, mais jusqu'à présent aucune explication n'a été trouvée quant au dysfonctionnement soudain et extrême de ce produit. D'après la publicité du Défendeur, ce produit est la simplicité-même : deux sandales « bois et métal », fixées sur des ressorts en acier à haut coefficient de raideur et comprimés, bloqués par un dispositif de verrouillage et dotés d'un cordon de détente.
M. Coyote a pensé que ce produit lui permettrait de sauter immédiatement sur sa proie au début de la poursuite, lorsque des réflexes rapides priment sur tout le reste.
Afin d'accroître la poussée des chaussures, M. Coyote les a fixées à la base sur un grand rocher, lequel était situé à proximité du chemin emprunté ordinairement par la proie de M. Coyote.
M. Coyote mit ses pieds postérieurs dans les sandales « bois et métal » et s'accroupit, sa patte de devant tenant fermement le cordon de détente. Peu de temps après, la proie de M. Coyote apparut sur le chemin, venant vers lui. Ne soupçonnant pas sa présence, la proie s'est arrêtée près de M. Coyote, à portée de ses ressorts comprimés. M. Coyote a évalué la distance avec soin et a tiré sur le cordon.
À ce moment-là, le produit du Défendeur aurait du pousser M. Coyote en avant loin du rocher. Au lieu de cela, pour des raisons encore inconnues, les Chaussures à ressort ont poussé brusquement le rocher de M. Coyote. Alors que la proie regardait la scène, M. Coyote s'est retrouvé accroché au rocher et suspendu en air. Ensuite les ressorts se sont resserrés, entraînant une première collision violente entre les pieds de M. Coyote et le rocher, le poids total du rocher retombant sur ses extrémités postérieures.
La force de l'impact a alors provoqué un rebond des ressorts, projetant M. Coyote vers le ciel. Une deuxième compression et collision ont suivi. Pendant ce temps le rocher, de forme ovoïde, a commencé à rebondir en bas de la pente, le mouvement des ressorts augmentant sa vitesse. À chaque rebond, M. Coyote entrait en contact avec le rocher, puis le rocher entrait en contact avec M. Coyote, puis tous les deux entraient en contact avec le sol. Ce processus continua pendant un certain temps.
Cette séquence de collisions a causé des lésions à l'organisme de M. Coyote, à savoir aplatissement du crâne, déplacement oblique de la langue, réduction de longueur de ses pieds et de son thorax, ainsi que compression des vertèbres depuis la queue jusqu'à la tête. La répétition des coups le long d'un axe vertical a produit une série de plis réguliers horizontaux dans les tissus corporels de M. Coyote, mettant M. Coyote dans une condition rare et douloureuse, caractérisée par une suite d'élongations et de compressions verticales alternatives, lui faisant émettre à chaque pas une suite de fausses notes, telles celles produites par un accordéon désaccordé. La nature gênante et embarrassante de ces lésions a empêché M. Coyote de suivre une vie sociale normale.
En conclusion :
Comme la Cour doit sans doute le savoir, le Défendeur a le quasi-monopole de fabrication et de vente de marchandises, nécessaires aux activités de M. Coyote. Nous affirmons que le Défendeur a fait usage d'une position dominante, au détriment du consommateur, quant à la vente de produits spécialisés tels que poil à gratter, cerfs-volants géants, pièges à tigres birmans, enclumes et longues bandes de caoutchouc de deux cents pied de long.
Comme il se méfie à présent des produits du Défendeur, M. Coyote n'a plus aucun autre fournisseur auprès duquel il puisse s'approvisionner. On peut seulement se demander ce que feraient dans une telle situation nos partenaires commerciaux en Europe de l'Ouest ou au Japon, alors qu'on permet à une société géante de transformer un client en victime, de la façon la plus insouciante et injustifiée, à maintes reprises.
M. Coyote demande avec respect que la Cour prenne en compte les implications économiques et fixe le montant des dommages et intérêts à dix-sept millions de dollars.
De plus, M. Coyote estime les dégâts réels (repas manqués, dépenses médicales, jours perdus dans ses activités professionnelles) à un million de dollars, les dégâts généraux (cruauté mentale, atteinte à sa réputation) à vingt millions de dollars, et les honoraires d'avocat à sept cents cinquante mille dollars.
Soit au total : trente huit millions sept cents cinquante mille dollars.
En attribuant à M. Coyote la totalité de la somme, la Cour blâmera ainsi le Défendeur, son Conseil d'administration, ses dirigeants, ses actionnaires, ses héritiers et l'assignera à réparation, en une langue qu'il comprendra, et réaffirmera alors le droit du prédateur individuel en le mettant sous la protection de la Loi.
Dû à Ian FRAZIER, paru le 26 février 1990 dans la revue « The New-Yorker », p. 42 - 43
traduit de l'anglais par JC BELLAMY
DMaudio Admin
Nombre de messages : 2416 Age : 73 Localisation : Montréal Date d'inscription : 19/12/2008
Sujet: Re: Soyons Sérieux ! Mer 25 Mar - 12:41
Quantat, qui a de légers soucis légaux pétillants, pénètre dans le bureau d'un avocat et demande à celui-ci:
- Pouvez-vous me confirmer quel est le coût d'une consultation ?
- Certainement, répond l'homme de loi. Il vous en coûtera 300 Euros pour les réponses à trois questions.
Quantat, surpris et légèrement confus à cause des trois bières ingérées à la hâte quelques instants plus tôt pour se donner du courage, réplique:
- C'est t'y pas un peu chèrant, oui ?
Et l'avocat de conclure:
- Certainement. Quelle est votre troisième question ?
Invité Invité
Sujet: Re: Soyons Sérieux ! Mer 1 Avr - 9:58
Trois personnes, David, Lise et Jean postulent à un nouveau job, à Londres. Avant de passer l'entretien, on leur dit qu'ils devront formuler en anglais une phrase contenant les mots "green", "pink" et "yellow".
David se presente le pemier: - Ahem... I wake up in the morning, I eat a yellow banana, a green pepper and in the evening I watch the Pink Panter on TV.
Puis vient Lise : - I wake up in the morning, I see the yellow sun, the green grass and I think to myself : I hope it will be a pink day.
Et enfin, Jean: - I wake up in ze morningk, I hear ze phone "green.....green...green..." I pink up the phone and I zay "Yellow?"...